Bonjour à tous (tes)
Sans vouloir revenir sur mon histoire que vous pourrez consulter sur ce forum à la rubrique PARCOURS DES SOLDATS, notre famille a récemment découvert un grand oncle ignoré de tous.
Il est décédé le 10/10/1916 à l'hopital 78 D'AMIENS.
Je recherche son lieu de sépulture. Le SAHMA contacté m'a laissé peu d'espoir concernant les dossiers de la région d'AMIENS récupérés à cette période.
J'ai je l'avoue une totale méconnaissance du systéme de santé de l'époque.
L'un des puits de science miliitaire qui fréquente ce forum (j'en ai la preuve journellement

peut-il me fournir des renseignements sur cet hopital 78 (sans doute temporaire à cette période d'octobre 1916) et avec une chance que je ne qualifierai pas me dire où étaient inhumés les soldats décédés.....
Quelque soient les résultats de ce post, amicalement à tous.
Claude
Bonsoir Claude75, Bonsoir à tous,
Ayant lu vos diverses interventions sur les deux rubriques « Soldats de la GG » et le « SS », je dois dire que nous sommes devant un cas un peu complexe qui à mon avis mérite d’aller lentement et méthodiquement … Pour l’instant oublions votre but final avoué.
Ce que l’on sait :
1°) H78 AMIENS :
Il s’agissait de la Clinique FRANCHET -31, rue BELLEVUE à AMIENS
Un médecin-major y était délégué comme chirurgien, chef de secteur H78.
Le fait que l’acte de décès ait été adressé à PARIS 19° n’est pas surprenant puisque devant l’avance allemande et ses conséquences, les autorités militaires françaises ont été amenées à fusionner les 1° & 2°RM sous le vocable Région Nord. Or la 2°RM (AMIENS) comprenait outre la SOMME, les départements de l’AISNE, de l’OISE,
ET certains arrondissements ou cantons des ARDENNES, de la MEUSE, de la MEURTHE & MOSELLE, de la SEINE & OISE, de la SEINE dont PARIS 10°,
19° & 20°.
Ce que l’on ne sait pas (sauf erreur de ma part):
2°) Le blessé :
Si on connaît la date de son décès, par contre on ignore la date de sa blessure et le lieu. On peut penser à faire un rapprochement avec sa citation à l’ordre du CA qui, en général, donne le motif, les circonstances et une date …
Ce point me semble pourtant intéressant à rechercher car il vous permettra de connaître son parcours d’évacuation et de voir accessoirement, comment il atterrit à l’H78 et de déterminer le laps de temps écoulé entre la blessure et le décès.
A partir de là, je note uniquement à quelle date le 132°RI est arrivé dans le secteur puis je l’oublie totalement pour me concentrer sur les JMO du SS de la DI et du CA auquel appartient le 132°RI en sept et oct. 16 et même avant, si on est toujours dans le même secteur de la Somme.
Au risque de me répéter, comme pour d’autres réponses, cela représente : le JMO du MD (médecin divisionnaire) de la DI en question, le JMO de son GBD (Groupe de Brancardiers divisionnaires). Je remonte d’un cran et je consulte le JMO du Dir du SS (directeur du Service de Santé) du CA en question (celui de la citation sans doute ?), celui de son GBC (Groupe de Brancardiers du Corps) et j’en profite au passage pour noter les autres DI faisant partie du CA à la même période. Par précaution, afin de bien assimiler les lieux, toutes les unités citées dans ces JMO, les évacuations (par quelles SSA, vers où, …), je commence mon analyse fine par exemple début sept. 16 et je me fais un tableau récapitulatif ou un diagramme. Je note aussi toutes les amb. ou les HOE cités. Je pense qu’à partir de là, les choses doivent commencer à se décanter et on doit pouvoir comprendre les divers courants d’évacuations faisant suite aux combats. Si, cela n’est pas concluant, je recommence en remontant à partir de début août.
Le but de ce travail en amont, bien qu’il ne semble pas vous préoccuper, est de comprendre aussi comment on va passer d’une amb. de triage ou d’un HOE à un hôpital d’AMIENS. A priori, je pense que cette transition s’explique par un besoin de traitement d’une part, mais aussi sans doute par un besoin de libérer des places dans les FS (formations sanitaires) de la ZA du secteur.
J’ai le sentiment que dans votre affaire, mais peut-être ai-je tort, que la date de la blessure ne se situe pas obligatoirement dans les jours précédents la date du décès, d’autant que pour celui-ci, vous êtes état de 2 dates qui sont elles-mêmes espacées de 13 jours ! On peut toujours imaginer un traitement qui débouche malheureusement sur une complication ou un incident non maîtrisé …
3°) Conclusion provisoire : Ce n’est à mon sens que lorsque toute cette phase 1 sera éclaircie de façon crédible que vous pourrez alors reprendre langue avec le SAMHA. La phase 2 qui vous intéresse, sera pour après et je ne veux pas (et ne peux pas) en dire plus ce soir.
Pour moi, à moins d’une chance inouïe, il est illusoire de vouloir demander d’entrée de jeu une réponse précise sur les possibilités d’inhumations de l’H78.
Tenez-nous au courant de vos avancées.
Bien cordialement,