Poursuivant la lecture du JMO de Santé de la 52è Brigade, j'y relève une nouvelle citation à l'ordre de l'Armée à la date du 22 avril 1915 :
citation à l'ordre de l'Armée de Mlle GONTHIER surveillante générale à l'hôpital temporaire n° 5 [de Reims]:
" A donné de nombreuses preuves de son dévouement, de son courage, de sa haute compréhension du devoir professionnel en pansant des blessés dans un hôpital exposé au bombardement le plus violent et en se prodiguant sans compter pour soigner des contagieux atteints de maladies graves. "
---------------- Georges V décore une de nos infirmières
- Le roi d'Angleterre a conféré la décoration de la Croix-Rouge royale
à Mlle Eugénie ANTOINE pour son courage et les soins qu'elle a prodigués aux blessés anglais
à l'ambulance de Vailly-sur-Aisne, pendant que le village était bombardé.
C'est la première décoration anglaise accordée depuis le début de la guerre.
---------------- Bulletin des armées n° 19, 24 octobre 1914
hasard de les lectures ! Si je ne me trompe, c'est celle dont vous avez parlée plus haut
dernier paragraphe extrait d' un article " Le Président de la République aux Armées "
( en début de phrase " ils " ce sont les Présidents de la République, du sénat, du Conseil, de la chambre des députés, le ministre de la guerre ...)
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--- Soeur Julie est décorée
De Lunéville ils se sont rendus à Gerbeviller où ils ont parcouru les ruines de la malheureuse ville.
Sur la demande du préfet et d'accord avec le président du conseil, le Président de la république
a annoncé à la soeur Julie, supérieure de l'hôpital, qu'un décret lui conférant la croix de la légion d'honneur,
allait être envoyé à la grande chancellerie.
La soeur Julie a déjà été citée à l'ordre de l'armée pour avoir, grâce à sa présence d'esprit et à sa fermeté,
défendu et sauvé l'hôpital transformé en ambulance et pour avoir assuré
la subsistance des blessés et des habitants pendant le bombardement.
________________________________ bulletin des Armées du 2 décembre 1914
Bonjour à tous, bonjour Francine,
Une carte de ma collection perso avec soeur Julie
Je ne sais pas si la mention manuscrite "Vu, à suivre" est d'époque, et faite par le service de censure.
Cette carte fut écrite le jeudi 11/02/1915.
Cordialement
FABRICE
Amélie RIGARD – en religion Sœur Julie –, née le 16 février 1854 à Landremont (Meurthe-et-Moselle) d’un père instituteur ; décédée le 1er mai 1925 à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Religieuse des Soeurs hospitalières de Saint-Charles de Nancy ; supérieure de l’Hôpital de Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle).
Chevalier de la Légion d’honneur pour services exceptionnels (D. du 9 janv. 1915 : J.O. du 21 janv. 1915).
(« La preuve par le sang. Livre d'or du clergé et des congrégations (1914~1922 »,
Bonne Presse, Paris, 1925, Tome II., p. 649.)
Autres religieuses de la congrégation des Sœurs hospitalières de Saint-Charles de Nancy affectées à l’Hôpital de Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle).
Croix de guerre à l’ordre de l’Armée, 7 septembre 1914 (J.O. du 19 sept. 1914) : « Mesdames Rigard, Mallard, Collet, Rémy, Bircker, Guertner, religieuses de Saint-Charles, qui ont, depuis le 24 août, sous un feu incessant et meurtrier, donné dans leur établissement de Guerbéviller, asile à environ 1.000 blessés en leur assurant la subsistance et les soins les plus dévoués, alors que la population civile avait complètement abandonné la ville. Ce personnel, en outre, a accueilli chaque jour de très nombreux soldats de passage, auxquels il a servi tous les aliments nécessaires. »
― BIRCKER Joséphine – en religion Sœur Hildegarde –, née le 7 février 1853 à Meisenthal (Moselle). Infirmière (« La preuve par le sang. Livre d'or du clergé et des congrégations (1914~1922 », Bonne Presse, Paris, 1925, Tome I., p. 180).
― COLLET Adelaïde Marie – en religion Sœur Euphrasie –, née le 17 mai 1854 à Haraucourt (Meurthe-et-Moselle). Infirmière (ibid., T. I., p. 463).
― GUERTENER Marie Caroline – en religion Sœur Rosalie –, née le 9 septembre 1873 à Insming (Moselle). Infirmière (ibid., T. I., p. 948).
― MAILLARD Marie Berthe – en religion Sœur Jean –, née le 23 février 1874 à Ambacourt (Vosges). Infirmière (ibid., T. II., p. 221).
― RÉMY Aline Caroline – en religion Sœur Monique –, née le 26 novembre 1863 à Frolois (Meurthe-et-Moselle). Infirmière (ibid., T. II., p. 624).
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Bonjour Eric. Suite à votre note du18-06-2009 - Hopital Temporaire St
Joseph à Epinal, le nom de l'infirmière-Major est Mlle Marie de Caters
(1854-1933) et non de Casers. Marie de Caters, ma parente, était en charge du service typhoïdique du 03-08-1914 au 04-10-1915 à l'Hopital temporaire St. Joseph. Je cherche documents, photos etc... de cette parente. Merci. Guy de Caters,
Merci pour cette correction, et ces précisions. Hélas, du côté des formations sanitaires d'Epinal durant la Grande Guerre, il est bien difficile de trouver des pistes fructueuses. Je ne vous cache pas que, pour ma part également, toute découverte m'intéresse, mais malheureusement...
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
— de CATERS Marie Thérèse Jeanne, née le 29 juillet 1854 à Maisons-Laffitte (Seine-et-Oise – aujourd’hui Yvelines –) et décédée le 5 juin 1933 à Paris (XVe Arr.). Fille d’Ernest Pierre Marie de CATERS, « rentier », et de Marie Isabelle LABLACHE.
Infirmière-major de la Société française de secours aux blessés militaires à l’Hôpital temporaire Saint-Joseph, à Épinal, du 3 août 1914 au 4 octobre 1915 (Service des typhoïdiques).
Infirmière à l’Hôpital central de Bar-le-Duc d’Octobre 1915 à fin Novembre 1917 (Service des typhoïdiques).