Mais ou est passé grand père?

[berru28]

Bonjour à toutes et à tous

Dans la suite de mes recherches sur ou est passé (non pas la 7ème compagnie) mais mon grand père après avoir été blessé à SOUCHEZ 26/9/1915 au 159ème RI qui dépendait de la 77ème DI
(sauf erreur) transporté probablement à l’ambulance 3/70 ; 5/38 ; 2/18 (je cherche encore, et visite prévue au VDG), ensuite transporté dans un hôpital temporaire N° 23 "en haut de la fiche"
(voir fiche)
http://berrier45.free.fr/Grand%20pere%2 ... enri_7.jpg

il me semble à Nantes "trou en plein dans milieu"?
En cherchant sur le NET, j’ai trouvé dans des ventes de cartes postales 2 hôpitaux temporaires N° 23, un à CAHORS et un à LEGE près de Nantes.
Sur le bon du médecin Major BEISON ( ?) la date est du 30/9/1915, sa blessure est du 26,
Est-il possible quand 3 jours le transfert eu été fait entre SOUCHEZ et NANTES ou CAHORS, sachant que l’on devait d’abord sortir les blessés du front, revenir sur l’arrière, les soigner, avec les moyen sur place et ensuite les transférer.

J’ai parcouru les J.M.O des DI, CA, Bataillon, Brigade, et régiment qui étaient sur le secteur de SOUCHEZ en septembre 1915 et je pense avoir trouvé ou il a été blessé, secteur de l’îlot de SOUCHEZ

Mes questions : comment le choix était fait pour envoyer à tel ou tel endroit un blessé ?
NANTES ( Légé) fait partie de quel secteur militaire ?
Peut-on trouver des informations dans les archives des hôpitaux, concernant les blessés qui y sont passés ?
J’espère ne pas avoir été trop compliqué dans mes explications.

Merci de vos réponses
Cordialement
Philippe

[berru28]

Re moi
Légé était l'hôpital N° 58 près de Nantes cité par "BARBIERI Marc" sur ce forum,
mais je viens dans retrouver un autre temporaire à MONTMIRAIL N°23
j'y perd mon latin... HELP

[armand]

Bonjour

Il est passé à travers un réseau de formations sanitaires, selon l'urgence, le type de blessures, la disponibilité de ces ambulances, etc. C'est ce que l'on appelle le triage pour une
blessure vitale, traitement à l'avant par une ambulance chirurgicale de division ou de corps d'armée ;
pour une blessure grave : Hôpital d'évacuation.

D'une manière générale le blessé évacué, dans le cadre de son armée, rejoignait selon son état un hôpital complémentaire de gare régulatrice (HCGR) à partir duquel il était dirigé vers la zone de l'Intérieur. Chaque armée était abonnée à une portion du territoire national (Une ou plusieurs régions militaires) selon les époques et les offensives. En règle générale les régions les plus proches des lieux d'opérations.
 
Le soldat arrivait dans la région d'accueil où la direction du service de santé avait désigné au train sanitaire un point d'entrée - exemple : Vitré pour l'Ille et Vilaine avec répartition à partir de cette ville - et pas forcément le jour même - dans les hôpitaux HC/HA/HB1 de proximité ou poursuite vers Rennes, ou Saint-Brieuc, ou Morlaix, ou Brest... ce qui permettait de "vider" plusieurs trains sur le même axe d'évacuation.
 
En conclusion : Le soldat n'a pas vraiment le choix de sa destination... dans un 1er temps, sa destination dépendra de son armée et de l'abonnement de celle-ci à une région militaire.

Cdt
Armand

[berru28]

Bonjour

Il est passé à travers un réseau de formations sanitaires, selon l'urgence, le type de blessures, la disponibilité de ces ambulances, etc. C'est ce que l'on appelle le triage pour une
blessure vitale, traitement à l'avant par une ambulance chirurgicale de division ou de corps d'armée ;
pour une blessure grave : Hôpital d'évacuation.

D'une manière générale le blessé évacué, dans le cadre de son armée, rejoignait selon son état un hôpital complémentaire de gare régulatrice (HCGR) à partir duquel il était dirigé vers la zone de l'Intérieur. Chaque armée était abonnée à une portion du territoire national (Une ou plusieurs régions militaires) selon les époques et les offensives. En règle générale les régions les plus proches des lieux d'opérations.
 
Le soldat arrivait dans la région d'accueil où la direction du service de santé avait désigné au train sanitaire un point d'entrée - exemple : Vitré pour l'Ille et Vilaine avec répartition à partir de cette ville - et pas forcément le jour même - dans les hôpitaux HC/HA/HB1 de proximité ou poursuite vers Rennes, ou Saint-Brieuc, ou Morlaix, ou Brest... ce qui permettait de "vider" plusieurs trains sur le même axe d'évacuation.
 
En conclusion : Le soldat n'a pas vraiment le choix de sa destination... dans un 1er temps, sa destination dépendra de son armée et de l'abonnement de celle-ci à une région militaire.

Cdt
Armand

Bonsoir à tous, Bonsoir Armand

Bien complexe tout cela, D'après ce que j'ai relevé et analysé, en septembre 1915 secteur de SOUCHEZ, il était dans le 159ème RI, qui dépendait de la 77ème division, qui dépendait du 33ème corps d'armée, qui dépendait de la Xème armée ( dite moi si je fais erreur )
il fut donc évacué par une " ambulance" et ensuite transféré sur l'intérieur. Sur le document que j'ai joint, il me semble voir "Nantes"
La ville de Nantes faisait-elle partie de la région militaire de la Xème armée pour le secteur de SOUCHEZ

Encore merci de m'avoir répondu, et apporté des éléments de réponse à ma question précédente.

Cordialement
Philippe