Pharmacopée 14-18

[KiGanshu]

Re,

Ce sont les destinataires de ces ampoules iodées qui m'intriguent un peu...

Dominique

[rolando]

Bonsoir KIGanshu, bonsoir à tous,

Votre perplexité porte sur l'utilisation des ampoules d'iode qui seraient réservées aux officiers ? Est-ce bien cela ?

Bien cordialement,
Caballero.

[KiGanshu]

Bonsoir KIGanshu, bonsoir à tous,

Votre perplexité porte sur l'utilisation des ampoules d'iode qui seraient réservées aux officiers ? Est-ce bien cela ?

Bien cordialement,
Caballero.

Voui, c'est cela...

[rolando]

ReBonsoir KIGanshu, rebonsoir à tous,

Sur ce point d'utilisation des ampoules d'iode difficile de se prononcer ; on peut déplacer le problème sur la priorité des soins... Un officier était plus difficile à remplacer qu'un homme du rang, sa formation demandait plus de temps, et les officiers subalternes ont beaucoup payé de leur personne dans l'infanterie. De mémoire, j'ai lu dans Jacques Meyer ou dans Genevoix que l'on regardait le grade pour soigner en priorité des officiers, mais je ne puis vous fournir les références du livre.
D'autres Forumeurs ont peut-être des auteurs à citer précisément ?

Bien cordialement,
Caballero.

[MP 92]

ReBonsoir KIGanshu, rebonsoir à tous,

Sur ce point d'utilisation des ampoules d'iode difficile de se prononcer ; on peut déplacer le problème sur la priorité des soins... Un officier était plus difficile à remplacer qu'un homme du rang, sa formation demandait plus de temps, et les officiers subalternes ont beaucoup payé de leur personne dans l'infanterie. De mémoire, j'ai lu dans Jacques Meyer ou dans Genevoix que l'on regardait le grade pour soigner en priorité des officiers, mais je ne puis vous fournir les références du livre.
D'autres Forumeurs ont peut-être des auteurs à citer précisément ?

Bien cordialement,
Caballero.

Bonsoir les mordus ... du SS,
Bonsoir à tous,

Je confirme qu'il est évident que plus le grade était élevé plus il y avait priorité ... pour ne pas dire affolement à tous les échelons depuis le moment de la blessure jusqu'à l'ambulance de traitement.
Dans plusieurs JMO, c'est dit clairement. On voit même dans certains cas, le colonel ou le général se déplacer en personne, pour prendre des nouvelles de l'officier blessé dès que cela lui est possible.
Je pense qu'il y a là une réaction normale et humaine, valable de la part de tout chef vis à vis d'un de ses subordonnés !
A partir de là, on peut toujours broder ...

Pour la question des produits "réservés", je n'ai pas en mémoire d'exemple de ce type, à ce jour.

Cordialement,

[KiGanshu]

C'est surtout le terme "pour les brancardiers relevant les blessés sur le champ de bataille" qui me questionne. Ce devait être un produit rare et efficace sur les blessures... (genre éponge miracle au rugby ? )

Dominique

[rolando]

RereBonsoir,

Sans épiloguer sur les priorités de ramassage et de soins aux hommes sur le champ de bataille, l'ampoule iodée me semble un progrès technique quant à la conservation du produit évitant une préparation trop fréquente dans des conditions sommaires. Aucun produit miracle n'a existé parmi tous les belligérants.

Bien cordialement,
Caballero.

[Jean RIOTTE]

Bonsoir à toutes et à tous,
Toujours du livre du Dr SCHNEIDER, à propos de la pharmacopée (suite).
Les agents antiseptiques des plaies.
Les produits antiseptiques locaux couramment utilisés comprenaient:
- la teinture d'iode utilisée pure au début des hostilités; s'apercevant très vite qu'elle produisait des érythèmes (1) et des vésications (2) dus à une action trop corrosive sur les muqueuses et les tissus musculaires, elle fut utilisée sous forme d'eau iodo-iodurée qui fit disparaître ces inconvénients. En outre son application fut moins douloureuse pour les patients.
- les eaux phéniquées, (qui contiennent du phénol en solution) goménolées ou surtout oxygénées (eau oxygénée), permettaient de laver correctement une plaie sous un jet de pression convenable et d'en chasser les parcelles tissulaires nécrosées.
- l'alcool à 90° qui se révélait un produit coûteux et fréquemment dérobé dans les salles de pansements, ne fut plus délivré dès l'année 1915. Remplacé par l'ether.
- la solution de Dakin était composée d'une solution diluée d'hypochlorite de sodium (eau de Javel). Cette solution ne présentait aucune action caustique envers les tissus.
- le formol, indolore et désinfectant fut largement utilisé.
Notes: (1) érythème, congestion de la peau ou des muqueuses provoquant une rougeur.
(2) vésication, ampoules sur la peau.
(à suivre)

Cordialement.
Jean RIOTTE.

[jde]

bonsoir, et bonne année 2009 a toutes et tous.

LU dans le carnet de mon gp de 1919,

TEINTURE D'IODE a 1/20

Externe = en badigeonage sur la poitrine en avant et en arriére des deux cotes ou sur toute autre région du corps,d'aprés indication du médecin.

Interne = x a x x x gouttes par jours ou 2 ou 3 prises dans . bronchite ( désinfectant) dans adénopathie inflamations des glanglions,et syphilis secondaire pour remplacer l'iodure de potassiume.

bien cordialement
jean

[rolando]

Bonsoir à tous et à toutes,

Voici différentes ampoules du soldat, permettant un badigeonnage de teinture l’iode, la première en partant de la gauche est l’ampoule-pinceau Robert et Carrière, après cinq autres modèles.



Source : Larousse médical de guerre illustré par le docteur Galtier-Boissière, père de Jean, fondateur du “Crapouillot”.

Bien cordialement,
Caballero.