"Les dommages invisibles des explosions sur le cerveau"

[saintchamond]

Bonjour à tous,

Dans le figaro ici : http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/01 ... erveau.php

Bonne journée,

Jérôme

[Jean RIOTTE]

Bonjour Jérôme,
Merci pour ce lien très intéressant.
A rapprocher des Fragments d'Antonin...
Cordialement.
Jean RIOTTE.

[saintchamond]

Bonjour Jean,

A rapprocher du texte paru dans les rubriques Rebonds de Libé de ce matin : "Guérir le syndrome du rescapé". Voici le lien : http://www.liberation.fr/rebonds/306665.FR.php

Bonne lecture,

[Jean RIOTTE]

Encore merci, Jérôme.
Cordialement.
Jean RIOTTE.

[mireille salvini]

bonsoir à tous,

merci Jérôme pour cet article sur les dommages invisibles et physiques du cerveau d'une personne (soldat ou civil) ayant subi un (ou des) bombardement(s),c'est extrêmement intéressant à lire.
quand on pense à l'intensité des bombardements vécus par les soldats de la Grande Guerre,la question que je me pose c'est comment ont-ils fait,tous les survivants,pour ne pas plus sombrer dans les troubles neurologiques et psychiatriques...

voici un reportage,bien sûr anachronique puisqu'il s'agit de soldats d'aujourd'hui "brisés par la guerre".
j'ai pensé qu'il était intéressant à découvrir.

au-delà des différences de moyens,de contextes,de types de combats....etc...,il est assez troublant de retrouver en 2008 dans la bouche de ces jeunes hommes à la dérive, des mots similaires à ce qu'on peut lire dans les témoignages des soldats de 14-18.

une statistique est citée: 1 soldat sur 5 revenant de la guerre présente ces troubles...
si on extrapole à la Grande Guerre,selon la logique "même cause-mêmes effets", les chiffres donnent un peu le vertige....

http://videos.tf1.fr/video/emissions/se ... erre-.html

amicalement,
Mireille

[marielcq]

Merci à vous tous pour ces apports très intéressants et révélateurs de tendance ...

Pour ma part je vous joins un article paru dans Le Point, 15 novembre 2007, n°1835, p. 74.

" Les anciens combattants à la rue.
Après l'armée, la rue... Aux Etats-Unis, un sans-logis sur quatre est un vétéran, alors que les anciens combattants ne représentent que 11% de la population adulte. En 2006, on comptait quelques 195 800 anciens combattants sans abri. Et ce sont pas seulement des personnes âgées. Les soupes populaires et les asiles de nuit sont de plus en plus fréquentés par des vétérans de l'Irak et de l'Afghanistan. Et ce n'est qu'un début. Le nombre d'ex-GI tombés dans la misère a augmenté une dizaine d'années après la fin de la guerre du Vietnam.
Cette fois, les spécialistes redoutent que le processus de paupérisation ne prenne moins de temps. Les déploiements accélérés en Irak et sur de longues périodes accentuent la vulnérabilité des troupes.
Beaucoup rentrent avec des problèmes mentaux et des blessures à la tête. 45% des sans-abri qui participent aux programmes d'aide souffrent d'une maladie mentale et plus de trois sur quatre sont drogués."
Hélène Vissière (à Washington)

Bien sur, ce n'est qu'un complément chiffré, mais la vidéo reste quand même beaucoup plus exhaustive... A voir absolument

Merci.

Marie Lcq, étudiante en Master 2 sur les Névrosés de la première guerre mondiale.