Bonjour à tous,
J'ai découvert ce lien dernièrement. Peut-être le connaissez-vous?
http://www.1914-1918.net/hospitals.htm
Michel Litalien
(CAMC)
Hôpitaux militaires britanniques en France, 1914-1918
Re: Hôpitaux militaires britanniques en France, 1914-1918
Bonjour Michel,
Je connaissais ce site, merci tout de même
Guy
Je connaissais ce site, merci tout de même
Guy
Re: Hôpitaux militaires britanniques en France, 1914-1918
Merci pour cette liste, cela confirme ce que certains documents racontent : la Seine-Inférieure (Seine-Maritime actuelle) était devenue une petite Angleterre, Le Havre, Rouen des villes anglaises.
J'ajoute à cette liste deux hôpitaux anglo-belges de Seine-Inférieure : l'hôpital anglo-belge de saint-Aubin-lès-Elbeuf (15 kilomètres de Rouen) installé dans le couvent de la congrégation du Sacré-Coeur, route de Freneuse, et l'hôpital anglo-belge roi Albert 1er, annexe 1, Orival par Bellancombre, dans la colonie scolaire du XVII arrondissement de Paris, non loin de Dieppe.
Des tombes belges et britanniques se trouvent dans le cimetière communal de ces deux localités.
Cordialement
J'ajoute à cette liste deux hôpitaux anglo-belges de Seine-Inférieure : l'hôpital anglo-belge de saint-Aubin-lès-Elbeuf (15 kilomètres de Rouen) installé dans le couvent de la congrégation du Sacré-Coeur, route de Freneuse, et l'hôpital anglo-belge roi Albert 1er, annexe 1, Orival par Bellancombre, dans la colonie scolaire du XVII arrondissement de Paris, non loin de Dieppe.
Des tombes belges et britanniques se trouvent dans le cimetière communal de ces deux localités.
Cordialement
Re: Hôpitaux militaires britanniques en France, 1914-1918
Bonsoir.
Merci pour cette liste des hôpitaux anglais. Elle me donne des indications, quoique floues pour moi, pour le sujet 5363 sur le soldat australien John Kelly BAYLISS (cherchez par le moteur de recherche).
John BAYLISS aurait donc été hospitalisé dans un des hôpitaux de Rouen. Lequel d'après vous ? (je ne sais pas faire la différence entre les termes anglais pour les hôpitaux).
Et comment avoir la liste des infirmières et garde-malades de ces hôpitaux ? Sans doute les archives municipales de Rouen ont-elles des informations. Mais comment les inciter à faire des recherches ?
Cordialement.
Xavier
Merci pour cette liste des hôpitaux anglais. Elle me donne des indications, quoique floues pour moi, pour le sujet 5363 sur le soldat australien John Kelly BAYLISS (cherchez par le moteur de recherche).
John BAYLISS aurait donc été hospitalisé dans un des hôpitaux de Rouen. Lequel d'après vous ? (je ne sais pas faire la différence entre les termes anglais pour les hôpitaux).
Et comment avoir la liste des infirmières et garde-malades de ces hôpitaux ? Sans doute les archives municipales de Rouen ont-elles des informations. Mais comment les inciter à faire des recherches ?
Cordialement.
Xavier
Re: Hôpitaux militaires britanniques en France, 1914-1918
bonsoir
en lisant cette page je pensait trouver des renseignements sur un ’ai été évacué le 1er déc., quelques heures après avoir reçu votre ghopital fréquenté par un poilu fiancé à ma grand mère
il demande qu'on lui adresse les lettres à hopital auxiliairen° 301 à Royaumont en seine et oise
J.
En fin de compte me voici tout près de vous, dans un hôpital de dames
écossaises. Ici tout le personnel est féminin, depuis la doctoresse en chef (colonel, S.V.P. !), qui coupe les jambes et les bras, jusqu’aux conducteurs des autos. Et ça marche ! Au doigt et à l’oeil. Et c’est chic comme installation. Nous sommes dans une abbaye. Du reste vous le verrez, Marraine, parce que vous viendrez me voir
dites ? Vous souvenez-vous de votre rêve, où j’étais à l’hôpital et que vous veniez me voir ? Eh bien le voilà réalisé ! Le soir de mon arrivée, deux infirmières s’emparent de moi et en un clin
d’oeil je fus déshabillé, lavé, gratté, peigné, parfumé, elles me firent même les ongles ! Comme un Ti-Yan ! Puis après, on me mit dans un bon lit bien doux avec un cruchon ! J’ai dormi, dormi ! A mon réveil on me fit une piqûre antitétanique, puis, je fus transporté à la salle d’opération. Là, trois dames me couchent sur une table, et après avoir écouté mon coeur, etc. etc. on me met un masque sur la figure. Cela sentait bon, une odeur fraîche qui m’engourdissait. Chloroforme.
Cinq minutes après j’étais dans les nuages. Et je me suis réveillé dans mon lit, la jambe immobilisée dans une cage de fer. Enfin, Marraine, ça va, soyez sans inquiétude. Ces dames sont gentilles, et cela change des infirmiers français. Il y en a une qui me donne à manger et chaque matin fait ma toilette. Elle cause le français en mettant tout à l’infinitif, avec des élisions74, c’est très drôle. Allons, Marraine, je vous quitte avec un bon baiser pour toute la maisonnée
il sera soigné presque un mois avant d'aller en permission de convalescence
j'avais été bien surprise en lisant les lettres venant de cet hôpital Anglais ... mais je vois que ce n'était pas une exception
amicalement
myosotis
en lisant cette page je pensait trouver des renseignements sur un ’ai été évacué le 1er déc., quelques heures après avoir reçu votre ghopital fréquenté par un poilu fiancé à ma grand mère
il demande qu'on lui adresse les lettres à hopital auxiliairen° 301 à Royaumont en seine et oise
J.
En fin de compte me voici tout près de vous, dans un hôpital de dames
écossaises. Ici tout le personnel est féminin, depuis la doctoresse en chef (colonel, S.V.P. !), qui coupe les jambes et les bras, jusqu’aux conducteurs des autos. Et ça marche ! Au doigt et à l’oeil. Et c’est chic comme installation. Nous sommes dans une abbaye. Du reste vous le verrez, Marraine, parce que vous viendrez me voir
dites ? Vous souvenez-vous de votre rêve, où j’étais à l’hôpital et que vous veniez me voir ? Eh bien le voilà réalisé ! Le soir de mon arrivée, deux infirmières s’emparent de moi et en un clin
d’oeil je fus déshabillé, lavé, gratté, peigné, parfumé, elles me firent même les ongles ! Comme un Ti-Yan ! Puis après, on me mit dans un bon lit bien doux avec un cruchon ! J’ai dormi, dormi ! A mon réveil on me fit une piqûre antitétanique, puis, je fus transporté à la salle d’opération. Là, trois dames me couchent sur une table, et après avoir écouté mon coeur, etc. etc. on me met un masque sur la figure. Cela sentait bon, une odeur fraîche qui m’engourdissait. Chloroforme.
Cinq minutes après j’étais dans les nuages. Et je me suis réveillé dans mon lit, la jambe immobilisée dans une cage de fer. Enfin, Marraine, ça va, soyez sans inquiétude. Ces dames sont gentilles, et cela change des infirmiers français. Il y en a une qui me donne à manger et chaque matin fait ma toilette. Elle cause le français en mettant tout à l’infinitif, avec des élisions74, c’est très drôle. Allons, Marraine, je vous quitte avec un bon baiser pour toute la maisonnée
il sera soigné presque un mois avant d'aller en permission de convalescence
j'avais été bien surprise en lisant les lettres venant de cet hôpital Anglais ... mais je vois que ce n'était pas une exception
amicalement
myosotis
"Je ne suis qu'un fou et vous ne me croirez pas. Et c'est justement ce qui nous fait souffrir tous, c'est de penser que l'on prend nos cris de détresse pour des éclats de rire."
Re: Hôpitaux militaires britanniques en France, 1914-1918
Bonjour,
Je découvre avec beaucoup d'intérêt ce message qui commence à dater, avec l'espoir de vous retrouver.
Je travaille dans cette abbaye dont vous parlez, hôpital auxiliaire 301, et collecte tous les témoignages sur cette période passionnante de l'abbaye, avec ces femmes extraordinaires qui vont devoir affronter bien des préjugés sexistes avant d'imposer le respect aux autorités tant politiques, que militaires et sanitaires. Elles recevront d'ailleurs la visite du Président Poincaré et l'Institut Pasteur demandera leur collaboration dans leur étude de la gangrène gazeuse.
Si vous en êtes d'accord, je serais heureux de prendre connaissance des documents de votre famille, car ce sont les témoignages directs comme les vôtres qui nourrissent l'histoire d'un lieu.
A très bientôt j'espère,
Jérôme Johnson
Je découvre avec beaucoup d'intérêt ce message qui commence à dater, avec l'espoir de vous retrouver.
Je travaille dans cette abbaye dont vous parlez, hôpital auxiliaire 301, et collecte tous les témoignages sur cette période passionnante de l'abbaye, avec ces femmes extraordinaires qui vont devoir affronter bien des préjugés sexistes avant d'imposer le respect aux autorités tant politiques, que militaires et sanitaires. Elles recevront d'ailleurs la visite du Président Poincaré et l'Institut Pasteur demandera leur collaboration dans leur étude de la gangrène gazeuse.
Si vous en êtes d'accord, je serais heureux de prendre connaissance des documents de votre famille, car ce sont les témoignages directs comme les vôtres qui nourrissent l'histoire d'un lieu.
A très bientôt j'espère,
Jérôme Johnson
bonsoir
en lisant cette page je pensait trouver des renseignements sur un ’ai été évacué le 1er déc., quelques heures après avoir reçu votre ghopital fréquenté par un poilu fiancé à ma grand mère
il demande qu'on lui adresse les lettres à hopital auxiliairen° 301 à Royaumont en seine et oise
J.
En fin de compte me voici tout près de vous, dans un hôpital de dames
écossaises. Ici tout le personnel est féminin, depuis la doctoresse en chef (colonel, S.V.P. !), qui coupe les jambes et les bras, jusqu’aux conducteurs des autos. Et ça marche ! Au doigt et à l’oeil. Et c’est chic comme installation. Nous sommes dans une abbaye. Du reste vous le verrez, Marraine, parce que vous viendrez me voir
dites ? Vous souvenez-vous de votre rêve, où j’étais à l’hôpital et que vous veniez me voir ? Eh bien le voilà réalisé ! Le soir de mon arrivée, deux infirmières s’emparent de moi et en un clin
d’oeil je fus déshabillé, lavé, gratté, peigné, parfumé, elles me firent même les ongles ! Comme un Ti-Yan ! Puis après, on me mit dans un bon lit bien doux avec un cruchon ! J’ai dormi, dormi ! A mon réveil on me fit une piqûre antitétanique, puis, je fus transporté à la salle d’opération. Là, trois dames me couchent sur une table, et après avoir écouté mon coeur, etc. etc. on me met un masque sur la figure. Cela sentait bon, une odeur fraîche qui m’engourdissait. Chloroforme.
Cinq minutes après j’étais dans les nuages. Et je me suis réveillé dans mon lit, la jambe immobilisée dans une cage de fer. Enfin, Marraine, ça va, soyez sans inquiétude. Ces dames sont gentilles, et cela change des infirmiers français. Il y en a une qui me donne à manger et chaque matin fait ma toilette. Elle cause le français en mettant tout à l’infinitif, avec des élisions74, c’est très drôle. Allons, Marraine, je vous quitte avec un bon baiser pour toute la maisonnée
il sera soigné presque un mois avant d'aller en permission de convalescence
j'avais été bien surprise en lisant les lettres venant de cet hôpital Anglais ... mais je vois que ce n'était pas une exception
amicalement
myosotis