Bonjour,
Tout ceci est très intéressant, merci à Laurent et à Stéphan de partager ces infos.
J'ai vu hier dans l'historique du 273e qu'un aumônier était également brancardier et je me pose alors la question : tous les aumôniers étaient-ils brancardiers ?
Cordialement, Hervé.
Le service des Brancardiers
Re: Le service des Brancardiers
Les régiments de Béthune et Saint-Omer : les Poilus du Pas de Calais et d'ailleurs :
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NOUVEAU : http://dunkerque110eri.canalblog.com/
Recensement des Poilus des 16e et 56e BCP
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- laurent provost
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Re: Le service des Brancardiers
Bonsoir,
Je ne saurais répondre a cette question, sur un figurine en carton que j'ai, l'aumonier porte le brassard de neutralité. c'est le tous brancardier qui me chiffonne.
la suite et fin:
Rôle au Feu.- Quand l'action est imminente, les brancardiers, qui marchent à la gauche de leurs unités, se rendent immédiatement au poste de secours, mettent sac a terre, forment es faisceaux et reçoivent le matériel qui est affecté à chaque équipe (1 brancard, 2 musettes à pansements et 4 bidons, qu'ils remplissent d'eau).
Puis sous, la direction du sergent brancardier ou es médecins auxiliaires, ils se portent vers la ligne de feu, en se défilant des vues de l'ennemi, en profitant de tous les abris naturels. chemin faisant, ils recueillent des blessés, les groupent, les réconfortent, les pansent, réent , le long de ces calvaires , uns série de nids de blessés, d' ou ils ne seront emportés qu'au moment d'une accalmie, ou à la cessation du feu.
D'ailleurs, comme un gibier traqué, les blessés vont , d'instinct, se réfugier derrière tous les obstacles du champr de bataille(murs, haies, fourrés, bois, etc) C'est là surtout que les brancardiers doivent fouiller consciencieusement. Aussi avec Matignon, nous souhaitons que les soldats soient dotés d'une plaque d(identification-sifflet, dont le bruit sera mieux perçus que la vue d'un mouchoir agité au bout d'un canon de fusil.
Durant l'action, il faut éviter , sur le front de transporter les blessés, car dans cette zone absolue de la mort, tout homme vue est un homme perdu. Il serait inhumain de sacrifier ainsi, en pure perte, les porteurs et les blessés.
En résumé, il faut de toute nécessité attendre la fin du combat ou profiter d'une accalmie , pour envoyer les brancardiers exploré le champ de bataille
et pour garder dans vos archives l'article au format PDF avec les figures retravaillées--->ici<---
Je ne saurais répondre a cette question, sur un figurine en carton que j'ai, l'aumonier porte le brassard de neutralité. c'est le tous brancardier qui me chiffonne.
la suite et fin:
Rôle au Feu.- Quand l'action est imminente, les brancardiers, qui marchent à la gauche de leurs unités, se rendent immédiatement au poste de secours, mettent sac a terre, forment es faisceaux et reçoivent le matériel qui est affecté à chaque équipe (1 brancard, 2 musettes à pansements et 4 bidons, qu'ils remplissent d'eau).
Puis sous, la direction du sergent brancardier ou es médecins auxiliaires, ils se portent vers la ligne de feu, en se défilant des vues de l'ennemi, en profitant de tous les abris naturels. chemin faisant, ils recueillent des blessés, les groupent, les réconfortent, les pansent, réent , le long de ces calvaires , uns série de nids de blessés, d' ou ils ne seront emportés qu'au moment d'une accalmie, ou à la cessation du feu.
D'ailleurs, comme un gibier traqué, les blessés vont , d'instinct, se réfugier derrière tous les obstacles du champr de bataille(murs, haies, fourrés, bois, etc) C'est là surtout que les brancardiers doivent fouiller consciencieusement. Aussi avec Matignon, nous souhaitons que les soldats soient dotés d'une plaque d(identification-sifflet, dont le bruit sera mieux perçus que la vue d'un mouchoir agité au bout d'un canon de fusil.
Durant l'action, il faut éviter , sur le front de transporter les blessés, car dans cette zone absolue de la mort, tout homme vue est un homme perdu. Il serait inhumain de sacrifier ainsi, en pure perte, les porteurs et les blessés.
En résumé, il faut de toute nécessité attendre la fin du combat ou profiter d'une accalmie , pour envoyer les brancardiers exploré le champ de bataille
et pour garder dans vos archives l'article au format PDF avec les figures retravaillées--->ici<---
Re: Le service des Brancardiers
bonjour a tous
je suis nouveau sur votre site
pouvez vous m'aider a faire des recherche sur la 6eme section d'infirmier militaire
parcours et faits divers
merci beaucoup

je suis nouveau sur votre site
pouvez vous m'aider a faire des recherche sur la 6eme section d'infirmier militaire
parcours et faits divers
merci beaucoup

Re: Le service des Brancardiers
Bonsoir,
Comme promis la transcription:
1 ere partie
Le rôle des brancardiers en temps de guerre ne doit être ignoré des praticiens; ceux-ci peuvent utiliser dans la vie civile les enseignements de l'expérience de la vie militaire pour le relèvement et le transport des blessés. En campagne, les brancardiers sont les convoyeurs réglementaires des blessés. A l'exclusion de toute autre personne, ils sont chargé de les recueillir sur le champ de bataille, de leur appliquer le pansement individuel, de leur donner à boire (les blessés ayant une soif ardente), et enfin de les transporter, s'ils ne peuvent marcher, ou de leur indiquer la route pour gagner le poste de secours et l'ambulance.
La création des brancardiers remonte au baron Percy. La nécessité de cette création se faisait vivement sentir, car, d'après cet ancêtre, « il est besoin d'une certaine habitude pour remuer un blessé, pour l'enlever et le déposer sur un caisson, un cacolet ou un brancard; c'est moins par la force que par l'adresse qu'on y réussit, et celle-ci ne s'acquiert que par de fréquents exercices ». Si le blessé est relevé par des hommes non exercés, qui ne sauront pas soutenir en même temps le membre brisé et qui agiront confusément, s'il est jeté brusquement sur le brancard, au lieu d'être déposé avec douceur, quelles secousses, quelles douleurs pour le patient ! On ne saurait donc trop se pénétrer de cette idée que relever un blessé sur le champ de bataille est une chose difficile et qui exige certaines connaissances. Si le malade est affecté d'une fracture grave, il faut que le membre soit contenu dans un appareil, tant simple soit il, avant que le blessé ne soit transporté.
S'agit il d'une hémorragie provenant de la lésion d'un vaisseau important , si on arrête pas immédiatement l'écoulement du sang, à quoi bon transporter le blessé? A l'arrivée à l'ambulance ou au poste de secours ce ne sera plus qu'un cadavre, ou bien quand la perte de sang n'amène pas la mort, il en résulte un affaiblissement qui ne permet pas au blessé de supporter les accidents consécutifs.
Effectifs, - Sur le pied de guerre, les brancardiers sont au nombre de quatre par compagnie d'infanterie ou de génie, quatre patr batterie montée ou à pied, plus un caporal ou brigadier et même un sous-officier par régiment d'infanterie.
Il sont recruté parmi les musiciens et au besoin parmi les ouvriers cordonniers, les tailleurs, etc... Il faut autant que possible, dans l'intérêt même des blessés, désigner parmi eux les hommes de bonne volonté, qui montreront plus d'humanité dans leur mission.
Brassards, - Antérieurement on reconnaissait les brancardiers à leurs brassards en drap bleu sur lesquels se détachait une croix de Malte (à branche oblique) fig 1. Mais, depuis ,ils ont été neutralisés par la Convention de Genève du 6 juillet 1906, comme les brassards de neutralité des infirmiers.
Instruction, - Les brancardiers reçoivent actuellement dans les corps de troupe une instruction technique et pratique assez compète, qui est résumée dans le manuel du brancardier; D'ailleurs les musiciens, avec leur intelligence ouverte, sont vite au cournat de leurs fonctions de panseurs et de transporteurs.
Ils apprennent à étancher la soif si vice des blessés, à les relever, à les placer sur le dos, la tête appuyée sur leur sac à traiter la syncope par la position couchée, les frictions cutanées, les flagellations du visage avec un linge mouillé, et enfin , par les deux moyens héroïques, la respiration artificielle (procédé de Silvester) et les tractions rythmées de la langue (procédé de laborde).
Ils apprennent ensuite à reconnaître les fractures par la douleur localisée, à l'impotence, la mobilité anormale, la crépitation osseuse et la déformation du membre. Mais ils doivent s'abstenir, en pratique, de rechercher l'existence de tous ces symptômes et doivent penser à une fracture toutes les fois que le blessé se trouve dans l'impossibilité de remuer le bras ou la jambe.
Aux membres supérieurs, ils savent appliquer l'écharpe triangulaire; le mouchoir, la cravate, la large ceinture, le procédé de la capote, avec l'avant bras fléchi et le bras appliqué et maintenu contre le gril costal (fig 2 et 3)
Aux membres inférieurs, ils savent, au niveau e la jambe, utiliser la couverture, la capote, la veste ou fendre le pantalon qui sert de gouttière , en renversant les bords de la section sur les attelles latérales (baïonnette, fourreau) et au-dessus du genou, ils lient la cuisse fracturée à la cuisse normale qui sert de tuteur (fig 4 et 5).
Les brancardier apprennent aussi le trajet des principales artères, puis le moyen d'arrêter provisoirement une hémorragie importante, en faisant la compression digitale à la racine des membres et mieux , la compression mécanique avec tourniquet à baguette (fig 6) , inventé pat JL Petit en 1718, ou avec le garrot que Morel, chirurgien français, proposa en 1674, au siége de Besançon.
Le garrot est un appareil compresseur simple et très efficace; aussi Legouest souhait-il que chaque militaire sache l'appliquer et porte deux bandes dans son havresac pour en avoir les éléments sous la main (fig7).
Nous aussi, nous avons exprimé le désir que sous l'enveloppe du pansement individuel se trouvat un de ces lacs en treillis (c) qu'utilise couramment le Service de santé et le le bourrelet de la patte d'épaule (A) des troupes d'infanterie fût rendu suffisamment dur pour faire une bonne pelote compressive. Donc nous souhaitons que l'usage de la patte d 'épaule, qui n'est en aucune façon obligatoire (circulaire ministérielle du 12 avril 1908), devienne réglementaire pour les troupes a pied pourvues de capote.
« A la guerre le médecin trouverait ainsi sur chaque fantassin une patte d'épaule, un plaque de ceinturon et un lac de treillis avec lesquels il pourrait improviser rapidement un garrot et arrêter une hémorragie » (Caducée ,16 octobre 1909)( fig 7).
Enfin, les brancardiers apprennent à monter et démonter les brancards, à panser les blessés aussi aseptique ment que possible et à les transporter sur les brancards, à travers les nombreux obstacles des terrains variés.
Rôle au Feu.
La suite demain![]()
je vous prépare une version avec les figures dans le texte sous format PDF
Bonjour
Je vous signale que mon oncle, le Dr Antoine Fabry, a écrit sa thèse de doctorat de médecine directement sur les champs de bataille. Il l'a soutenue à Bordeaux (Santé Navale) en 1915, je crois. Son titre est (à peu près) : Les Brancardiers dans la guerre actuelle. Les références doivent être indiquées sur le site de la BNF.
Cordialement,
Jean Paul Gires