Lorsqu'une compagnie est citée à l'ordre de la Brigade ou du Corps d'Armée, la citation est-elle aussi valable pour les soldats composant cette Cie ?
Peuvent-ils l'ajouter à celles qui ont déjà reçues (ou recevront) individuellement ?
Vu ce que j'ai pu constater au sein du 74e, je ne le pense pas. En plus, si c'était le cas, il en serait de même pour les citations obtenues pas les bataillons, régiments, etc.
En revanche, des citations individuelles pouvaient tout à fait accompagner celle obtenue par l'unité pour un même fait d'arme.
Amicalement,
Stéphan
ICI > LE 74e R.I.
Actuellement : Le Gardien de la Flamme
Une citation collective n'est pas une citation individuelle.
En revanche, si les citations collectives se répètent, le soldat faisant partie de l'unité distinguée peut gagner une fourragère à titre individuel, qu'il conservera donc au gré de ses mutations.
bonjour à tous
lorsque le 19 février 1915, la 20ème cie du 253ème RI a repris la côte 607, la compagnie et tous ses soldats ont été décorés, mais cela ne veut pas dire que c'était une généralité
amicalement
Renaud
En revanche, si les citations collectives se répètent, le soldat faisant partie de l'unité distinguée peut gagner une fourragère à titre individuel, qu'il conservera donc au gré de ses mutations.
Je ne sais quelle sont vos sources, car je pense que la fourragère n'ai pas attribuée à titre individuel.
Si un régiment est distingué par le port de celle-ci, le soldat n'en est pas le titulaire, de ce fait, en changeant d'unité, il ne peut porter la fourragère de son précédent régiment.
Par contre, ces mêmes soldats conservent cette fourragère, lors de sa libération de ses obligations militaire, mais à titre privé, en souvenir.
Êtes vous sur de ça car je possède une photo d'un soldat apparemment en uniforme colonial ( mais je n'arrive pas à savoir l'unité ) qui possède une fourragère du 132e RI ou il était soldat avant.
Bonjour à tous
Le Crabe-Tambour nous dit:
En revanche, si les citations collectives se répètent, le soldat faisant partie de l'unité distinguée peut gagner une fourragère à titre individuel, qu'il conservera donc au gré de ses mutations. [/quote]
Je ne sais quelle sont vos sources, car je pense que la fourragère n'ai pas attribuée à titre individuel.
Si un régiment est distingué par le port de celle-ci, le soldat n'en est pas le titulaire, de ce fait, en changeant d'unité, il ne peut porter la fourragère de son précédent régiment.
Par contre, ces mêmes soldats conservent cette fourragère, lors de sa libération de ses obligations militaire, mais à titre privé, en souvenir.
croc
Bonjour à tous,
Bonjour croc,
Je ne connais pas très bien les usages de la Biffe, mais je puis vous assurer que dans la Marine, j'ai pu constater de (petite) expérience le contraire. J'ai eu pour adjudant de Cie, un Fusilier Marin (Maître Hoffmann), qui, avec son collègue (Maître Dupré) faisaient partie des rares rescapés d'un commando (commando Jaubert ou François, je crois, qui s'était fait étriller en Indochine). Eh bien , ils portaient tous les 2 la fourragère du commando (verte, avec "Badge") et la fourragère rouge des FM bien qu'étant affectés à une autre unité.
Bon, je ne suis pas vraiment hors sujet, c'était pour illustrer, mais les modalités de port étaient peut être différentes en 1914-1918, bien que j'en doute.
Bonjour à toutes et à tous,
Je ne peux pas donner de sources, mais je crois bien que lorsqu'un combattant a participé à toutes les actions ayant entraîné attribution de la fourragère à son unité, il est autorisé à porter cette fourragère à titre personnel quelle que soit l'unité à laquelle il appartient par la suite.
Au cours de ma carrière j'ai connu 2 cas: un général commandant de région ancien de la Division Leclerc (2è DB) et un gendarme de GM porteurs respectivement de la Fourragère de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la Fourragère de la Croix de Guerre des TOE.
La Fourragère à titre personnel, la Médaille Militaire pour les Officiers et la Légion d'Honneur pour les sous-officiers et soldats sont considérées comme le fin du fin en matière de récompenses.
Cordialement.
Jean RIOTTE.