Ce sujet est peut être limite dans ce forum, je vous en laisse juge.
Explorant de façon systématique les circulaires émise par le directeur des hôpitaux de Paris dans la période 14-18, j'ai trouvé cette circulaire:
Je n'ai à ce jour pas trouvé d'autres recoupements concernant ce problème.Mesures d'assistance prises en faveur des femmes violentés par les allemands (circulaire du 8 avril 1915)
Le gouvernement s'est préoccupé de venir efficacement en aide aux femmes et jeunes filles des pays envahis qui ont été violentés par les allemands et se trouvent enceintes de leurs oeuvres.
M. le Ministre de l'intérieur a fait appel , en cette circonstance, au concours de l'Administration en vue d'ouvrir à ces personnes les services de maternité et d'accouchements dont nous disposons.
Je reçois et vous communique à cet effet les instructions suivnates:
Les intéressées pourront toujours se rendre à Paris dans l'une des maternité dépendant de L' Assistance publique où elles seront admises dans les conditions du secret le plus absolu.L'inscription sur les registres d'assistance et la justification du domicile de secours ne seront pas exigées. Il suffira, pour être admise, de présenter une pièce quelconque telle que permis de circulation, réquisition de transport, certificat de bonne vie et moeurs, etc..d'où il pourra résulter l'indication de la commune à laquelle appartient l'intéressée. Vous vous bornerez a vérifier si cette commune est comprise parmi les localité ayant été envahies et si l'époque probable de la conception correspond à la période de l'envahissement.
L'entrée dans les hôpitaux ou maternités n'aura pas seulement pour objet d'assurer à la femme les soins que nécessite son état; elle aura en même temps l'avantage de dissimuler sa situation et de préparer, s'il en est besoin, l'abandon de l'enfant. En effet, si la mère ne peut ou ,e veut pas se charger de l'élever, il vous appartiendra de le faire admettre à l'hospice des Enfants Assités (rue denfert rochereau) qui aura reçu des instructions spéciales.
Vous remettez à la personne qui conduira l'enfant une pièce établissant que ce dernier doit être immatriculé dans le service des Enfants-Assistés de la Seine, conformément aux prescription de la présente circulaire. Cette pièce ne devra pas mentionner le nom de la mère.
Vous n'aurez pas manqué toutefois de lui indiquer qu'elle peut , le cas échéant, être aidée par le service des enfants secourus auprès duquel vous faciliteriez les démarches s'il était nécessaire.
Je vous prie d'apporter dans l'exécution de ce mode particulier d'assistance la plus large conception humanitaire en même temps que les soins les plus attentifs pour assurer le secret et la tranquillité aux malheureuses victimes, aussi bien pour leur accouchement que pour le sort réservé à l'enfant.
Les dépendes résultant de ces accouchement devant être supportées directement par l'état, vous voudrez bien en tenir un compte spécial que vous m'adresserez en temps voulu.
Aucune idée de l'ampleur statistiques.
a remarquer que l'on demande a l'admission le recoupement entre les dates et les lieux de l'envahissement, Avril 1915 , c'est 9 mois après la déclaration de la guerre, le temps d'une gestation.
Puisque l'on fait état des dépenses sur un compte spécial ,il y a peut être un moyen d'en savoir plus.
Les précaution d'accouchement sous X , les modalités de l'abandon d'enfant, encouragé de manière subtile sont a replacer dans le contexte de l'époque.
Les archives des Enfants assités ne sont plus aux Hôpitaux de Paris , mais ont été transférées au archives de la seine.