Rapport sur le fonctionnement de l’établissement
Periode du 2& Mars 1915 au 8 Juillet 1917.
L’établissement qui dispose de 161 lits est administré par un représentant de l’administration remplissant, à la fois les fonctions de directeur et d’économe
Depuis le 13 novembre 1916 il est secondé par un secrétaire militaire qui a été changé quatre fois dans la période du 16 novembre 1916 au 4 janvier 1917.
Personnel Médical.
1 médecin traitant (en tps de paix médecin de la Maison de retraite) aidé de 2 infirmiers militaires dont l’un , homme de lettres prends les observations, prépare les dossiers médicaux et fait un peu d’électricité.
L’autre, prêtre, remplit les fonctions de masseur !.
Personnel Soignant.
1 seule infirmière aidée par une fille de service fait tous les pansements.
Les nettoyages et les grosse corvées sont assurées par les 11 fille de services et un garçon de servie appartenant a l’administration. 4 infirmiers militaires des 22 et 24 sections sont en outre , attachés a l’établissement.
Origine des blessés
L’hospice Bigottini évacué depuis le 4 septembre 1914 , reçoit des blessés depuis le 21 mars 1915 en provenance de L’ambulance Américaine de Neuilly (hôpital bénévole n° 2 Bis)
A partir du 1 er janvier 1916, les blessés proviennent de l’ambulance Américaine de Juilly (seine et Marne hôpital bénévole N° 13 bis) concurramment avec Neuilly.
A partir du 1 er janvier 1917 seul l’hôpital bénévole n° 1 » à Juilly évacue sur Bigottini.
Populations
Du 21 mars au 30 juin 1915
La moyenne de lits occupés est de 73,3
3 eme trimestre 1915 72
4 eme trimestre 89
1 er trimestre 1916 99,3
2 eme 148
3 eme 153
4 eme 135
1 er trimestre 1917 74
2 eme 110
Soit pour la période du 21 mars au 8 juillet 1917 une moyenne de 105,9/ 161
Les blessés hospitalisés sont pour la majeure partie des convalescents n’ayant besoin que de pansement et de repos ; 3 à 5 % gardent le lit et encore peu de temps.
A part quelques uns (4) qui sont à l’hôpital depuis plus de 6 mois , les autres font un séjour variant entre 15 et 60 jours.
Si pendant leur séjours à Bigottini, des blessés sont justiciables d’une intervention chirurgicale il sont renvoyé à Jjuilly.
Si d’autres paraissent relever d’une spécialité (Ophtalmologie, ORL, affection de la peau) ils sont envoyés en consultation dans divers hôpitaux de paris ; Lariboisiere, Chaptal, st louis etc.
Enfin ceux qui doivent être radiographié ou vus à la radioscopie , ils sont envoyé (non évacués) à Lariboisiere, ou au Val de grâce. Les sorties faites pour les motifs suivant
Le nb des entrées a été de 1528
Le nb de sortie de 1385
Sur ce chiffre de 1385 il faut remarquer que 152 seulement on été dirigé su VL 22 av de Trudaine (Paris) formation chargé de mettre en route les militaires qui rejoignent leur dépôt après une permission de 7 jours c'est-à-dire guéris.
Les 682 dirigés sur Clignancourt ont été l’objet d’une proposition de réforme (le plus grand nombre) ou d’une proposition de convalescence.
Discipline
La superficie du parc et son genre de clôture (grillage mécanique) ne permet pas une surveillance efficace.
Les blessés qui ne peuvent peuvent sortir après 17 heure se promènent dans le parc jusqu'à 20 heures.
Pendant ce laps de temps à la belle saison, ils sont attirés le long de la clôture par des femmes de mœurs légère qui les incitent à découcher et leur propose à boire.
En hiver, la nuit venant de bonne heure à partir de 17 h, ils escaladent le grillage pour sortir et rentrent par la m^me voie pour être présent à ‘appel du soir qui a lieu a 20 h.( Heure prescrite par le général commandant le dept).
Des brèches de plus d’un mètre de largeur ont été pratiquée dans la clôture, du matériel a été détérioré, des effets de couchage et de linge on été emporté par le brèches. Tout cela a été signalé vainement au général lorsque la permission permanente de 20 h a été demandée.
Dans les dortoirs malgré la défense formelle qui a été faite a maintes reprises, les militaires jouent avec les oreillers et les traversins, ils disloquent les lits en les mettant en Caseule.
La Veilleuse, malgré la menace de sanction ne peut obtenir qu’il soient couché a 21 h.
Un Sous officier du cadre de discipline, pris parmi ceux en traitement est chargé chaque jour de la surveillance, mais cette surveillance est inopérante en raison m^me de la forme triangulaire du Parc dont le périmètre est d’environ 900m .
En outre les sous officier blessés de guerre ayant connu les mêmes dangers que les hommes, dont ils retrouvent un certain nombres de leur régiments, ne peuvent se montrer sévères :la surveillance est donc simplement un effet moral , mais insuffisant.
De plus, Aulnay est desservi , en plus de chemin de fer par plusieurs ligne de tramway dont les stations Gargan et Pavillons s bois incitent les blessés a se rendre l’après midi a Paris. Il en résulte des rentrées tardive qui ont entraînés 95 punitions en 1916 et 1917 76 au 8 juillet 19 récidivistes ont été dirigés sur la croix de Berny, par mesure disciplinaire.
Pour reconnaître la bonne volonté des so du cadre disciplinaire il leur était accordé par moitié, une fois par semaine une permission de théâtre. Le général cdt le dpt de Seine et Oise à cru devoir rappeler notre représentant à l’observation stricte de ses instructions que lui donne simplement le droit d’accorder une permission de 20 h par semaine pour raison exceptionnelle. Cela est d’autant plus regrettable que nos blessés évacués sur le grd palais , ou sur le dépôt de Clignancourt reviennent voir leur camarade , disent que ces établissements se montre beaucoup plus large en donnant des permissions de 24 et la sortie permanente de 20 , voire de 21 h.
Conclusion
De tout ce qui précédent, il ne parait pas ressortie que notre formation rende le service appréciables au service de santés. Les blessés qui y sont admis pourraient sans inconvénients être répartis , et dans la suite dirigés par Juilly sur des hôpitaux bénévoles de Seine et Oise ou la population actuelle est inférieur au nombre des lits installés (certaines formations on 16 malades pour 50 lits)
En outre , à cause de la guerre et de sa durée , bon nombre de vieillard ont demandé leur hospitalisation définitive dans les établissements de l’assistance publique et les 150 places occupées à la Salpêtriere par les pensionnaires de Bigottini pourraient être mise très utilement à la disposition de la population indigente de paris.
Bigottini parait donc être un hôpital de passage et de repos où on assure les pansements indispensables, occupant tous les matins un médecins traitant qui est à peu près seul dans la localité et ses environ pour la population civile.
Ce médecin, le dr Pelis a même déclaré à mr l’inspecteur principal Bechet qu il ne mettrait pas obstacle à ce que l établissement fasse retour à l’assistance publique ce qui lui permettrait de se consacrer davantage à sa clientèle civile
Le 8 juillet