Ce sanatorium appartenant A l'assistance publique a Paris se trouve a environ 65 km a vol d'oiseaux de la Capitale.
Son Histoire pendant la guerre a été assez mouvementé comme tous les établissement de l'administration hors les murs des fortifications, comme Berck, hôpital d'enfants, ou la maison de retraite Bigottini à Sevran, j'y reviendrais.
un petit zoom sur la carte
et aujourd'hui pourquoi se priver de l'image satellite ?
en 1914 seul le bâtiment fléché existe, les fonds ont manqué pour terminer le deuxième qui ne sera construit qu'entre les deux guerres.
Il accueille environ 160 "poitrinaires" qui sont sous l'oeil bienveillant du Dr Kuss, le promoteur du pneumothorax.
une cpa de l'époque ?
Devant les difficultés qui s'annoncent en terme d'approvisionnement , le directeur fait évacuer l'établissement du 29 juillet au 19 août.
"liste des 160 malades , premier document de la cote
le 14 Aout, l'économe de l'établissement , écrit fébrilement( la lettre est daté de Minuit) au directeur de Lariboisere, son "référent" institutionnel, les groupements d'hôpitaux existaient déjà a l'époque.
"Comme le 2 eme corps d'armée ne nous avait pas communiqué ses intentions, Mr le dr Kuss est allé a Amiens, afin de se renseigner.
... dans l'attente à recevoir 200 blessés sans doute demain samedi ou apres demain.
.... le délais est si court que cela entraîne une situation critique:
'par l'absence de transport , on manque de tout.
Instrument, pansements, et vivres.
Nous manquons d'agent capable d'apporter une aide compétente aux services médicaux et chirurgicaux
Le directeur du SS n'a pu nous promettre l'envoi d'un chirurgien, il n'enverra pas non plus de matériel spécial, notre installation est purement médicale alors ?
1.Lits, il nous manque une 20 de lits, j'ai fait une demande de prêt au Maire de Liancourt..
2.Pansements, anesthésiant, instruments.
Nous comptons sur Lariboisere pour la fourniture de 1er nécessité.
3.Personnel Chirurgical
Néant, le dr Kuss malgré son dévouement et sa bonne volonté fait remarquer qu'il est médecin.
Mr Kuss écrit ce soir à Mr le Mesureur dans ce sens.
Il faudrait 1 ou 2 interne en chirurgie.
4.Personnel Hospitalier
Nos disponibilité pour les 200 blessés:
2 suppléantes peu experte en chirurgie, dont l'une dans un état de grossesse avancée
1 infirmière et 1 veilleur de nuit ex panseur.
3 religieuses de Liancourt se sont spontanément offertes à soigner les blessés... Reste à obtenir l'assentiment de Mr le directeur en raison du caractère religieux des postulantes. Nous aurions ainsi 7 agents soignants (jr et veille)
... Vous pouvez détacher deux ou trois de vos bonnes infirmières de chirurgie , voire une surveillante.
5.Vivres
A part quelques légumes sec, nous n'avons plus rien, les 56 personnes qui restent sont déjà réduite à une demi famine...Je dois conférer de cette grave question avec le Maire de Liancourt, demain matin.
6.Personnel de service
Je recruterais dans le pays ce qui me manque à la cuisine, et surtout a la buanderie.
Toutes ces notes, j'écris en hâte, sont peut être décousues, mais vous y reconnaîtrez et cela seul importe en ce moment. "
Le 15 Aout le Dr Kuss envoie une lettre au Directeur Général lui demandant la fourniture de pansement , anesthésique, médicaments, et un chirurgien au mois un interne. dans la marge Refus
Dix jours plus tard, deuxième lettre angoissé de l'économe:
"Il y a eu ces jours derniers, diverses visites de médecins militaires et d'autorités civiles (Ss préfet etc..). Ces messieurs , qui ont parcourus nos divers services, n'ont été à aucun moment en relation directe avec moi.
Le dr Kuss est allé à Paris, contacter la société des Dames de France et le DG.
Il serait en fait possible qu'au lieu de blessés espérés, nous aurions des contagieux. Il cite « Mr le Sous préfet et mr le Procureur ont conclu que le meilleur endroit pour recevoir les contagieux de l'Oise serait Villemin. ».
Lorsque l'administration, dans son offre de l'établissement en ambulance, n'a pas envisagé, en dehors de la réquisition formelle, la transformation des ses différents services pour y recevoir des malades éminaments contagieux (typhus, scarlatine, variole, thyphoide).
... Nous n'avons aucune possibilité de séparer la maison.
le Dg prend le lendemain sa plume et écrit au directeur général du service de santé pour argumenter: "Je suis informé que le Sanatorium Villemin dépendant de mon administration et situé à Angicourt, prés de Liancourt dans l'Oise, qui a été récemment évacué, serait destiné à recevoir, le cas échéant des militaires atteints de maladies contagieuses.
Quelques observation qui m'ont paru d'une grande importance:
Cet établissement est affecté au traitement de la tuberculose, n'est pas adapté aux exigences multiples et indispensables du traitement des contagieux.
Il n'y a aucune possibilité de séparer la maison en différents services, quartier infecté, quartier non infecté.
L'outillage est déficient pour le tri et le blanchissage spécial d'une grande quantité de linge infecté.
L'établissement est sur un plateau, qui commande le régime des eaux de plusieurs communes uniquement alimentés par des puits. Or le système d'évacuation des eaux sales du sanatorium consiste tout entier en puisard et épandage.
.... pour vous permettre d'apprécier quelle destination votre service pouvait donner a cet établissement mis à la disposition de l'armée. "
Il ne ferme pas la porte mais pose de sérieuse remarque de santé publique comme on dirait aujourd'hui, La seule façon de lutter contre la contagion et la contamination s'est l'isolement et une architecture pavillonnaire
La réponse ne va tarder ! et sera pleine de sel ..
le 29 aout Lettre du directeur du Service de Santé, au ministère de la Guerre
« En réponse à votre lettre du 27 août 1914
J'ai l'honneur de vous faire connaître que les diverses observations que vous voulez bien me faire part à propos de l'affectation du Sanatorium d'Angicourt, comme hôpital de contagieux ne m'ont pas paru extrêmement fondées.
Je crois pouvoir vous assurer que le traitement des contagieux ne nécessite pas pour être convenablement assuré, les dispositifs complexes auxquels vous faites allusion. Des moyens relativement simple permettront sans aucun doute de tirer, le cas échéant, un excellent parti du sanatorium comme hôpital de contagieux. Vous voudrez bien remarquez d'ailleurs, que cet emploi ne sera pas très différent de l'usage auquel l'établissement est réservé d'ordinaire. »
c'est moi qui souligne...
Puis rien jusqu' à la mi novembre, la bataille de la Marne et la course a la mer vont passer par là, le gouvernement s'en va à Bordeaux
Le 17 novembre
Télégramme Chef supérieur Service de Santé 2 eme armée
« Mon représentant sera demain mercredi dix heure pour entente Sanatorium Angicourt »
Le 19 Novembre
Télégramme entête Préfet de la seine, par dg ap à 10 h 10 A chef supérieur service de santé 2 e armée. Dury (Somme)
Directeur Assistance publique donne RDV Samedi 21 courant, trois heure am a Angicourt pour disposition àprendre sur place par son représentant.
Le 29 Novembre
Visite de locaux par la présidente des Dame de France Me Pérouse Elle a parcouru rapidement l'établissement... elle estime qu'il répond parfaitement à ses desiderata.
Mais:
Le pavillon n'a pas encore été chauffé, l'eau suite des murs formant de véritable mare sur les parquets., il n'a pas été fait d'épreuve de chauffage. Il serait donc impossible d hospitaliser des fiévreux avant d'avoir assainit les locaux , un semaine...
Il manque le chauffagiste aux armés.
C'est là que cela va se corser, il va falloir attendre un an avant que cela se dénoue....
Le 3 décembre
Lettre de L'ingénieur au directeur.
Lors de notre visite , le 21 Novembre , le major d'Amiens, présent et en l'absence de la présidente de femmes de France, pas venue au RDV, en conclut que celle ci a peut être hésiter devant les dépenses d'exploitation d'un hôpital si important, complètement chauffé a la vapeur et éclairé a l'électricité., qu'un hôpital établis d'une façon plus rudimentaire.
J'ai fait remarque au major que les salaires des 5 chauffeurs et mécaniciens qui me paraissent nécessaires pour l'usine de chauffage et de l'éclairage , de l'étuve, à désinfection, pourraient fortement réduites si pour cet hôpital militaire nos chauffeurs , mécaniciens mobilisé pourraient eux exploiter ce matériel.
Le 7 décembre
Lettre de L'ingénieur au DG.
Les travaux de mise en route et de réparation n'ont pu être exécutés, un chaudronnier est parti rejoindre son corps. Pas de chauffage donc a cette date.
Le 13 décembre
Lettre Du Médecin Inspecteur Dziewonski chef supérieur du Service de Santé de la 2 armée.
Au dg.
J'ai 'honneur de vous annoncer que je suis obligé de renoncer à utiliser le sanatorium d'Angicourt, que vous aviez bien voulu mettre a la disposition du service de santé, tant en raison des difficultés matérielles qui se présentent pour qon fonctionnement qu' en raison du refus opposé par le commandement d mettre a ma disposition les mécaniciens et électriciens mobilisé du sanatorium, habitué au maniement des appareils de chauffage et d'électricité.....
c'est fini pour l'année 14 il n'y aura pas de d'antenne chrirugicale, ni malades..
Le sanatorium a été réquisitionné aujourd'hui pour cantonnement de La 34 Cie du bataillon de dépôt mobile de la 17 eme Division (300 hommes). Ces troupe viennent au repos faire un séjour dont la durées est indéterminée à l'heure actuelle..
Les hommes seront log& dans le grand pavillon au rez de chaussé (parloir, bibliothèque,salle de réunion réfectoires et couloir, couchage sur paille du cantonnement.).
Les chambres de malades ne seront pas occupées et les mesures ont été prises pour que rien ne soit détérioré dans l'établissement
Aucun dégât d'ailleurs à été commis par le précédent cantonnement.
Le 8 Août
Note au dg:
Les troupes cantonnées au sanatorium ont reçu hier soir l'ordre de départs.
Elles ont laissé l'établissement dans un état de propreté remarquable.
Il est vaguement question que la division qui nous quitte serait remplacée par le XIV corps..
Mais à la fin du mois d'aout le service de santé se réveille:
Le 29 Août 1915
VI armée Direction du service de santé
Le Médecin Inspecteur Général Nimier à Mr le directeur de L’assistance publique a Paris.
Désireux de faire profiter l’armée de toute les formations sanitaires qu’elle a trouvé dans sa zone actuelle , j’ai l’honneur de vous demander de le laisser occuper le sanatorium d’Angicourt dans les mêmes conditions que celle qui m’ont été faite pour la maison de retraites des vieillards de Villers Cotteret par la préfecture de Police.
S’il vous agréait de vous rencontrez avec moi, ou de me mettre en rapport avec un représentant de votre administration, je m’efforcerais d’accepter le rendez vous que vous voudrez bien me fixer.
Le general Delarue, directeur des étapes et servie de la 6 armée à l’honneur de recommander d’une façon spéciale la demande ci-dessus, a la toute bienveillante attention de monsieur le directeur de l’assistance publique.
Le 1 septembre
Réponse de G Mesureur a Mr le médecin inspecteur
Je reçois votre lettre après avoir répondu a mon confrère le dr Kuss qui me proposait de se mettre d’accord avec vous pour venir un dimanche pour s’entretenir avec moi du sanatorium d’angicourt. Je lui proposait de venir dimanche prochain 5 septembre à Clermont ….
Le 6 septembre
VI armée Direction du service de santé
Le Médecin Inspecteur Général Nimier à Mr le directeur de L’assistance publique a Paris
Je vous confirme la demande que je vous ai adressé le 29 août de mettre à la disposition de la 6 eme Armée le santorium d’ Angicourt pour y hospitaliser des petits blessés et des malades non contagieux.
Hier , je me suis entretenu sur place avec mr l’inspecteur Principal que vous avez bien voulu déléguer auprès de moi et sous la conduite de Mr le Dr Kuss, nous avons envisagé la possibilité d’installer un minimum de 250 lis en utilisant ceux de l’établlssement et ceux que je me chargerais de fournit. Mr l’économe de son coté que dans le matériel existant pourrait peut être prélevé du linge et divers objets nécessaire au service hospitaliers. Par suite , si votre autorisation était donnée un états des lieux et un inventaire du matériel serait dressé de façon que en fin de service les moins values puissent être établies et mise a la charge du département de la guerre….fdp
Au dos inventaire au crayon[/#000ef0]
Le problème va être le chauffage et la fourniture de l"éclairage, car Villmemin était doté d'une "usine" de production de Vapeur avec deux chaudière et d'un groupe électrogène, d'ou les échanges qui vont suivre
Le 10 septembre
Note concernant le Chef mécanicien du sanatorium Villemin.
Scheck Louis Jean né le 29 janvier A Pont Faverge (marne)
Bureau de recrutement Reims
Classe 1889
N) Matricule 877
46 régiment d’infanterie territoriale acteullement détaché a l’usine Weyher et Richemond route d’aubervlleirs a Pantin.
Le 15 septembre
Télégramme de médecin inspecteur Nimier de clermont a DG paris
*Je vous serais obligé de me donner réponse a ma demande du sanatorium d’angicourt.
On s'énerve un paur ...
Le 15 septembre
Lettre du Dg A Monsieur le Médecin Inspecteur général Nimier.
Inspecteur du service de santé militaire de la VI armée.
En réponse a votre lettre du 6 sept courant relative à l’affectation du sanatorium d’Angicourt au service de l’armée, j’ai l’honneur de vous informer que je suis tout disposé à mettre cet établissement a votre disposition pour le traitement de petit blessé et de malade non contagieux.
Il est entendu que le personnel médical, soignant et administratif sera fourni par l’armée qui se chargera des approvisionnements et du fonctionnement de l’hôpital.
J’attache néanmoins de l’intérêt à ce que l’économe, le ménage des concierges et le ménages de surveillant et surveillantes (M et Mme Michelin) demeurent en fonctions pour représenter mon administration.
Il est d’autre part indispensable que M. Scheck louis jean , chef mécanicien de l’établissement oit mis a votre disposition pour le fonctionnement de l’usine dont la machinerie délicate et coûteuse a besoin de son expérience…
Ah cher directeur , proche de son personnel....et de ses devoirs.
Un trouble fête dans la personne du Préfet de la seine, sans doute, aiguillonnée par quelque représentant élu, va poser une drôle de question voir la réponse du DG au Préfet de la seine.
Vous avez voulu me demander quels étaient les motifs qui s’opposait a la réouverture du sanatorium d’Angicourt.
J’ai l’honneur de faire connaître que cet établissement a été évacué par suite de la proximité du front de bataille et des difficultés d’approvisionnements. En outre la mobilisation avait privé le service des machines de la presque totalité de son personnel technique et nous ne disposions pas d’agents de remplacement.
Ces conditions , qui sont toujours les mêmes aujourd’hui, s’opposeraient donc à la réouverture d’un établissement situé a 4 Km de la gare et qui doit faire venir la presque totalité de ses approvisionnements de Paris. L’irrégularité et la longueur es transports par chemin de fer est un obstacle a peu près insurmontable..
Mais a toute ses questions de principes s’ajoute une question de fait . à la date du 6 septembre , le médecin inspecteur , directeur du service de santé de la 6 armée , après une visite sur place m’ a fait savoir qu’il était disposé a réquisitionner le sanatorium, pour y établir un hôpital militaire.
Dans ses conditions, il me parait impossible de rendre le Sanatorium a sa destination primitive ..
Eh oui , l'épidémie de tuberculose sévit dans Paris et dans les rangs de l'armée, il faut des lits, on prendra bientôt des mesures d'expédients en créant des baraquements dans les cours des Hôpitaux pour faire face à la création de 5000 lits pour les tuberculeux !
Les choses vont quand même aboutir pour ... la Noel !
Le 18 Octobre
Lettre de L’économe au directeur
Ce jour Visite de deux major dont l’un est médecin principal et directeur adjoint du service de santé de la région du nord.
C’est ce groupe sanitaire qui a été chargé ar l’inspecteur principal de l’installation d’un hôpital temporaire dans l’établissement.
Ces messieurs l’o visité en détails , ils m’ont dit que l’organisation de l’hôpital suivrait de près la remise en état du chauffage et de l’éclairage….*2 ouvriers travaillent a la réparation de la tuyauterie et à l’installation des nouveaux vaporisateur des chaudière.
Le 18 novembre
Lettre au DG du directeur d’Angicourt
J’ai l’honneur de vous aviser que Mr le DR Duballen ancien assistant du Sanatorium et actuellement Aide Major de 1 er classe vient d’être désigné pour remplir les fonctions de médecin chef de l’hôpital militaire temporaire N°104. le deux majors soignants le personnel complémentaires sont attendus.
Hier soir 17 courant, Un premiers convois de 16 malades est arrivés 242 lits sont actuellement installés.
Mais le chauffage ne fonctionne toujours pas !
Le 19 novembre
J’ai l’honneur de vous informer que l’officier gestionnaire, chargé de l’organisation militaire du sanatorium , vient d’arriver hier avec un détachement d’infirmiers pour procéder à la mise en état de l’établissement qui porter le nom d ‘hôpital temporaire n° 104 et qui dépendra de la direction du service de santé de la région Nord, dont le siège est a Boulogne sur mer. Les blessé et malades ne pourront être admis avant la réparation complète du chauffage et de l’éclairage, c'est-à-dire approximativement vers la fin du mois..
Le 7 décembre
Lettre de « l’économe au dg
L’hôpital temporaire N°104 a pris possession des locaux concédé par l’administration. L’officier gestionnaire est arrivé le 19 novembre….
L’officier gestionnaire est en ce moment secondé par 15 infirmiers qui procèdent aux nettoyages et à l’installation. Je crois pouvoir vous garantir que l’entretien du paillon ne laissera pas à désirer, tout est déjà ciré comme autrefois aussi bine dans les salles des malades que dans les chambres du 3 eme étages , que j’ai rendues libre pour le logement du personnel soignant… /..deux cents lits sont entièrement montés, le surplus sera fournis par le service de santé…./… il est certain que nous n’aurons pas de grands blessé cause de notre éloignement. Peut être n’auront nous pas de blessés du tout , on parait disposer à laisser au Sanatorium son affectation ordinaire et à n’y hospitaliser que des affections pulmonaires
Les majors et le reste du personnel sont encore a venir. D’ailleurs l’hôpital ne pourrait fonctionner immédiatement pour plusieurs raisons.
Le matériel demandé n’est pas arrivé
-L’éclairage n’est pas rétabli
-Le contrôle du service des mines sur les chaudières n’est pas fait.
-Le service des machines est toujours déficient en personnel qualifié.
J’estime que nous ne verrons pas de malades avant le 15 courant.
Le 29 décembre
Lettre du médecin inspecteur Ch Vir Directeur du service de santé de la région du Nord au Dg
…. Je vous serais oblige de vouloir préciser si l’occupation sera pour les service de santé , gratuite ou non , en tant qu’ immeuble et mobilier mis à la disposition…
on s'inquiète un peu des côuts surtout que l'on a racheté les 200 tonnes de charbon et la réserve de de Vins !
Le Dg va rassurer son monde le 7 janvier 1916 par une réponse affirmative avec en rouge dans la marge:
Sur décision spéciale, notifier a m. l’économe d’angicourt, M. le dr Duballon est autorisé à utiliser
Le petit laboratoire de radioscopie
Le microscope de l’ap
L’autoclave
Le reste des aventure de l'hôpital 104 en 1917 et 1918 dnas le procahin N°.
évidemment je ne peux vous faire partager que les archives qui sont a L' APHP; La vie de l'hôpital 104 est dans les caves des archives du SHAMA à Limoge...
bon soir a toutes et a tous
je mettrai en ligne dans les jours prochains un document en pdf qui reprendra la totalité des ces éléments,
je n'ai pas , la verve , ni la chance de vous faire partager un reportage comme notre ami TURPINITE, alias Florian, maître es fort et très fort
Bonjour Laurent, bonjour à tous,
Très intéressant ces renseignements sur l'HA104 d'Angicourt, dans mes notes j'avais noté le 6/10/14 comme date d'ouverture, il va donc falloir que je corrige, j'attends avec impatience la suite du "feuilleton", à noter que le 30/3/18 l'hôpital change d'appellation pour porter le N°131, pouvez-vous le confirmer?, salutations.
Guy
bonjour a tous et à toutes
la première partie du feuilleton d'Angicourt a été rassemblé dans un Pdf --->ICI<----
je confirme le changement d'appellation c'est sous ce nom qu i lsera fermé voir la deuxième partie du feuilleton ...elle arrive
Le 21 juin
Lettre du Dg au MIDSS 6 armée, Pour le chef mécanicien sous le coup d’une nouvelle mobilisation avec déplacement. Le 8 Mars 1917
Lettre Du médecin chef Duballen Médecin Major de 2 classe Hôpital temporaire 104 au Dg J’ai l’honneur de vous faire connaître que le DSS de la région du Nord vint de me notifier la décision par laquelle Mr le sous secrétaire d’état du service de santé militaire déclare abandonner le projet d’extension du Sanatorium d’Angicourt….
Le 10 avril 1918
Lettre du médecin inspecteur Salebert directeur du service de Santé de la région du Nord au DG J’ai l’honneur de vous aviser que par décision de M le sous secrétaire d’état du service de santé militaire, l’hôpital complémentaire 104 installé dans le sanatorium d’Angicourt est mis a la disposition du service de santé de l’armée… Le 15 Juin 1918
Lettre du directeur de Lariboisiere au DG Je suis informé ce matin que l’autorité militaire va prendre possession totale du sanatorium Villemin, y compris des logements me dit ‘ton.
Mr Duthil, économe de ce établissement, va se rendre immédiatement au sanatorium pour représenter l’administration, faire tous les inventaires nécessaire et soutenir les intérêts des personnels logés absents. Le 19 Juin 1918
Lettre du directeur de lariboisiere au DG
Mr Duthil s’est rendu sur place…./
« trois formation sanitaires , évacuées du front ont pris possession du santorium y installant un matériel considérable et un personnel de plus de 300 agents.
Des tentes et des baraquements ont été élevées un peu partout, dans les cours et sous bois.
Grâce à la vigilante intervention de Mr le Dr Duballen, mobilisé sur place, l minimum de déprédation a été commis. Quelques arbuste et pelouse ont été sacrifiés. La grande remise aux voitures a été réquisitionnée, l’omnibus de l’établissement a été remisé sous hangar..
Les logements ont été respectés ainsi que les bureaux…" Le 12 Mars 1919
Lettre du sous secrétaire d’état du service de santé militaire au Dg
../.. j’ai l’honneur de vous faire connaître que je prononce la fermeture de l’hôpital complémentaire 131 d’Angicourt…
Le 21 juillet Il reste encore 3 personne qui traînent un sergent et trois femmes…."elles sont là pour la liquidation des lieux..."
Il faudra 3 courriers et pas mal de persévérance à l'économe pour que l'administration recouvre la totalité de l'établissement.
Au travers de cette petite chronique d'Angicourt au travers de documents , on perçoit les flux et reflux de la guerre, dont le front il faut le remarquer n'était pas trés loin, surtout lors de la deuxième bataille de la somme.
Je ne sais pas qu'elle était les formations (3) qui ont pris possession de l'espace en juin 1918, mes sources sont muettes a ce sujet.
merci pour ce feuilleton où l'on perçoit toute la difficulté à recevoir un afflux de blessés/malades dans un établissement convenable,ajoutée à une certaine pesanteur "dinosauriale" de l'administration (que de lettres...),tout ça en temps de guerre...ce n'était pas évident à gérer.
