Suzanne GILLES -- hôpital 102 -- Meurthe et Moselle
Citation : infirmière dans un hôpital de Lunéville, bombardé par les Allemends, a fait preuve du plus grand courage, en continuant, malgrè le danger à assurer son service auprès des blessés.
A été tué à son poste qu'elle n'avait pas voulu abandonner.
Je me joint à vous pour rendre hommage à ces personnes, mortes ou non de la guerre ayant sacrifiées une partie de leur existance ou voir leur existance entierre à sauver des vies qu'elle soient alliées ou non.
En revenant d'une ballade au chemin des Dames, je me suis arrêté au carré militaire d'Epernay; au millieu des sépultures de soldats d'Epernay, repose une infirmière; Georgette VOLLONDAT inscrite au MaM de cette ville.
J'aimerais en savoir plus sur elle... qui sait... peut-être...
Un hommage en poèsie aux infirmières : "Aux femmes françaises" LA CROIX ROUGE.
Poèsie de Xavier Privas.
O Croix Rouge tes bras sanglants
Renferment un divin symbole
Cher aux coeurs nobles et dolents
Et ta devise est la parole
Que le prophète de bonté
recommandait à ses apôtres
D'enseigner à l'humanité :
"Aimez-vous les uns les autres !"
O Croix Rouge, après les combats,
Après les horreurs d'un carnage,
C'est dans l'asile de tes bras
Que le bléssé reprend courage.
N'es-tu pas l'étendard sacré
Porté par ces nouveaux apôtres
Qui disent aux désespérés /
"Secourons-nous les uns les autres !"
Croix-Rouge, tes bras souverains
Devraient se transformer en ailes
Afin d'emporter les humains
Vers des rives plus fraternelles,
Vers l'Eden où l'amour est roi
Où la clémence a des apôtres
Prêchant cette sublime loi :
"Ayez pitié les uns des autres !"
Ce poème fut mis en musique par Francisque Darcieux.
Infirmière militaire d'avant-garde, elle est la première Canadienne a recevoir la Croix Rouge Royale pour services remarquables sur le champ d'honneur et devient, en 1908, la première infirmière-major du service de Santé de l'armée canadienne. Elle sert de nouveau sous les drapeaux en France en 1917.
Une petite visite au cimetière d'Arcachon va être organisée dans quelque temps entre amis historiens locaux amateurs. J'aurai le plaisir de commenter le Carré Militaire et de faire rendre, en particulier, un hommage à cette religieuse garde-malade.