Bonsoir a tous
Je suis tombé sur ces photos en faisant des recherches et je vous en fait profiter car elles sont bien belle je trouve et pas courantes je pense .
-http://net.lib.byu.edu/~rdh7/wwi/memoir ... ivpix.html
-http://net.lib.byu.edu/~rdh7/wwi/memoir ... lupix.html
Bon visionnage a tous
Cordialement Kévin
Section sanitaire américaine
Re: Section sanitaire américaine
Bonsoir à Tous,
Bonsoir Kévin,
MERCI pour ces belles photos, et pour la globalité du site, assez original dans son contenu.
La traduction s'impose, mais est assurée sur les 3/4 des textes. C'est déjà beau !
Si vous en avez encore d'autres du même genre.....
c'est très volontiers.....!
Bien cordialement.
Evelyne et Marc.
Bonsoir Kévin,
MERCI pour ces belles photos, et pour la globalité du site, assez original dans son contenu.
La traduction s'impose, mais est assurée sur les 3/4 des textes. C'est déjà beau !
Si vous en avez encore d'autres du même genre.....

Bien cordialement.
Evelyne et Marc.
Re: Section sanitaire américaine
Bonjour à tous,Bonsoir à Tous,
Bonsoir Kévin,
MERCI pour ces belles photos, et pour la globalité du site, assez original dans son contenu.
La traduction s'impose, mais est assurée sur les 3/4 des textes. C'est déjà beau !
Si vous en avez encore d'autres du même genre.....c'est très volontiers.....!
Bien cordialement.
Evelyne et Marc.
J'ai trouvé dans le 1er site la photo avec la légende: "AMERICAN SANITARY SECTION No. 1 RECEIVING ITS CITATION AND CROIX DE GUERRE FOR ITS WORK AT SOUVILLE-TAVANNES", je n'arrive pas à situer SOUVILLE-TAVANNES, j'ai trouvé 1 Souville dans le 45 et qui n'existe plus car il a fusionné avec une autre commune, mais le Loiret me semble assez éloigné du front, qui connait ce lieu et dans quel dépt est-il? merci d'avance
Guy
- Stephan @gosto
- Messages : 5598
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
- Localisation : Paris | Chartres | Rouen
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Re: Section sanitaire américaine
Bonjour Guy,
Il s'agit du fort de Souville et du tunnel de Tavannes ; vous les situerez très aisément sur toutes cartes de la région de Verdun.
Amicalement,
Stéphan
Il s'agit du fort de Souville et du tunnel de Tavannes ; vous les situerez très aisément sur toutes cartes de la région de Verdun.
Amicalement,
Stéphan
Re: Section sanitaire américaine
Bonjour Stéphan,Bonjour Guy,
Il s'agit du fort de Souville et du tunnel de Tavannes ; vous les situerez très aisément sur toutes cartes de la région de Verdun.
Amicalement,
Stéphan
Merci pour l'info
Guy
Re: Section sanitaire américaine
Bonjour,
voici quelques infos sur Richard Hall de la SSU 3 enterré à Moosch.
"
L’Alsace
Jeudi 13 novembre 2003
Moosch : un ambulancier américain mort pour la France
Bien du temps a passé depuis ce 11 novembre 1918 quand, après quatre années d'une effroyable et inutile tuerie, les combats ont enfin cessé et les armes se sont tues. La France a commémoré mardi l'armistice de 1918, elle a honoré le sacrifice des millions de victimes de la « Grande Guerre », sans distinction de nom ou de nationalité… Pourtant le devoir de mémoire nous interpelle tous, car le risque de l'oubli est grand et le souvenir s'estompe. D'autant plus que les derniers valeureux Poilus auront bientôt disparu. Alors, la « Grande Guerre », déjà une réminiscence lointaine ?
L'engagement américain
Le corps expéditionnaire américain — personne ne l'ignore — est venu à la rescousse des Alliés après le discours historique du président Wilson du 2 avril 1917. L'Amérique, pays de la liberté, se souvenait peut-être du soutien de la part de la France lors de son propre combat pour l'indépendance entre 1777 et 1781. C'est du moins ce que semblent traduire ces paroles du général Joffre. « Les États-Unis d'Amérique n'ont pas oublié que la première page de l'histoire de leur indépendance a été écrite avec un peu de sang français ». En effet, les États-Unis n'ont pas oublié, et dès les premiers mois du conflit en 1914, longtemps avant que le corps expéditionnaire n'embarque pour l'Europe, des hommes de bonne volonté mirent sur pied un service d'ambulances de campagne, le "Field Service of the American Ambulance", pour venir au secours des blessés sur les champs de bataille de France.
La section n° 3 installée à Saint-Amarin
Grâce aux dollars des souscriptions, grâce aux premiers véhicules offerts par Ford, les premières sections sanitaires — chacune avec vingt ambulances et un véhicule de service — étaient opérationnelles dès avril 1915. La section no 1 était stationnée à Dunkerque ; la section no 2 en Lorraine ; la section no 3 restera pendant un an dans les Vosges et la vallée de Saint-Amarin à la disposition de la 66e Division commandée par le général Serret. Deux autres sections furent affectées ailleurs, toutes équipées d'ambulances légères Ford, ces remarquables engins qui se jouaient des routes boueuses des Flandres, qui dépassaient les convois ravitailleurs de la Marne, qui remplaçaient avantageusement les mulets dans les Vosges ! Ce corps relativement restreint avec 386 conducteurs d'ambulances en avril 1916, était formé exclusivement d'étudiants volontaires de toutes les universités des États-Unis et dirigé par Piatt Andrew, inspecteur général aux armées de l'hôpital américain de Neuilly. L'engagement était de six mois, aux strictes conditions suivantes : citoyenneté américaine, bonne santé, casier judiciaire vierge, aptitude à conduire et à réparer une voiture automobile, solvabilité pour les frais de voyage (pas de salaire, mais subsistance assurée). L'histoire de ces étudiants-ambulanciers est finalement un chapitre peu connu — sinon oublié — de la Grande Guerre. Dans un formidable élan humanitaire, ces braves et intrépides jeunes Américains prendront tous les risques pour secourir les malheureux blessés sur la ligne de front. Dans un ouvrage américain intitulé "Friends of France" (Amis de la France), l'un deux, Waldo Pierce, de la section no 3, étudiant à Harvard, témoigne sans fioriture du quotidien en décembre 1915 au fond de la vallée de Saint-Amarin (traduction condensée).
Offensive au Hartmannswillerkopf
« Veille de Noël 1915 — Au fond d'une petite vallée latérale de la vallée de la Thur, le petit village de Mollau abrite le cantonnement de la troisième section sanitaire. Depuis des mois, un va-et-vient incessant sur les chemins raides et boueux, dans les ornières, en évitant obstacles multiples et cratères d'obus. Jour et nuit, sous la pluie et la neige, les ambulanciers font la navette en solitaire — stoïquement ! Une semaine avant Noël, la section prenait un peu de repos bien mérité à Mollau — une accalmie ensoleillée après de longues journées harassantes dans le froid et la grisaille. Mais, dès le 21 décembre, l'armée avait lancé une énième attaque contre les positions allemandes du mythique Hartmannswillerkopf, massif dénudé, meurtri, hérissé de barbelés, sillonné de tranchées, labouré par les impacts d'obus. Dès lors, les colonnes d'ambulances s'engagèrent à leur tour vers les postes de secours avancés, alors que partout, d'un versant à l'autre, sifflaient les balles et tonnait le fracas des canons. Comme d'habitude, l'ambulancier Richard Hall conduisit sereinement son véhicule sur les chemins balayés par les tirs ennemis, pour arriver au poste où les brancardiers avaient rassemblé et enveloppé dans des couvertures les blessés. On chargea rapidement ces derniers et Hall les descendit vers l'hôpital de Moosch, tandis qu'il allait faire le plein d'essence en attendant la prochaine mission. Il dormait où et quand il pouvait, dans sa voiture, au poste, sur un sol de cuisine à Moosch… sur une couverture — sèche ou mouillée — mais toujours prêt ! Ainsi, vers minuit de la nuit de Noël, il quittait une fois de plus la vallée pour une mission en solitaire vers la montagne, devant lui deux heures de route… Bien du temps, malgré le danger, pour penser à d'autres veillées de Noël, aux siens, à Ann Arbor dans le lointain Michigan, à ses amis étudiants de Dartmouth, à tous ceux qui devaient penser à lui ce soir… Plus tard dans la nuit, c'était au tour des ambulanciers Matter, puis Jennings, de suivre dans la même direction… Hélas ! À mi-chemin ce sera le choc et la consternation ! Ils trouveront sur le bas-côté ce qui restait d'une ambulance, un numéro de véhicule bien connu ! une carcasse déchiquetée, et parmi les tôles froissées le corps sans vie du brave Richard Hall, le visage livide, la main fermement agrippée au volant… Un obus avait frappé la voiture, tuant le malheureux sur le coup. Les deux camarades le ramenèrent dans la voiture de Mattler jusqu'à Moosch, où Louis Hall, le frère de Richard, apprit la nouvelle avec une immense tristesse. Le matin de Noël 1915, le Hartmannswillerkopf était couvert d'un voile de brouillard… Aucun de ses camarades ne dira "Merry Christmas", personne, ce jour, ne dira "Joyeux Noël " Richard Hall, dans la fleur de l'âge, « soldat humanitaire », sera enterré à Moosch après un service religieux avec les honneurs militaires et les honneurs dus à son sacrifice.
Croix de guerre
Le médecin militaire, le docteur Georges, de la 66e Division, cite à l'ordre de la Division : « Hall Richard, de la section sanitaire américaine no 3. Le Bon Samaritain qu'était Richard Hall avait pris la décision de voyager beaucoup de concert avec nous, sur notre route, pour tendre une main inlassablement secourable à ceux de nos compatriotes militaires, que les hostilités actuelles auraient plongé dans le malheur. Il l'a fait depuis de longs mois avec la constante ténacité que vous savez. Sur cette route, un projectile l'a tué. Je salue bien bas sa dépouille en lui disant, à lui et à ses émules en dévouement, les membres de la section sanitaire américaine no 3, mon sentiment de profonde et entière admiration au nom du service de santé de la 66e Division. Par ordre du général commandant la 66e Division, j'épingle à ce cercueil la croix de Guerre française avec citation à l'ordre de la Division. 26 décembre 1915 ».
Bernard Hilfiger
"
photos de Richard HALL


HALL à gauche, son frère à droite et Tracy Putnam de la SSU3 à Mollau

SSU3 à Mollau (Hall à droite)

reste de l'ambulance de Hall parès bombardement

cercueil de Hall

Cercueils dans la cour d'un Hopital en Alsace, parmi eux celui de Richard Hall

voici quelques infos sur Richard Hall de la SSU 3 enterré à Moosch.
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L’Alsace
Jeudi 13 novembre 2003
Moosch : un ambulancier américain mort pour la France
Bien du temps a passé depuis ce 11 novembre 1918 quand, après quatre années d'une effroyable et inutile tuerie, les combats ont enfin cessé et les armes se sont tues. La France a commémoré mardi l'armistice de 1918, elle a honoré le sacrifice des millions de victimes de la « Grande Guerre », sans distinction de nom ou de nationalité… Pourtant le devoir de mémoire nous interpelle tous, car le risque de l'oubli est grand et le souvenir s'estompe. D'autant plus que les derniers valeureux Poilus auront bientôt disparu. Alors, la « Grande Guerre », déjà une réminiscence lointaine ?
L'engagement américain
Le corps expéditionnaire américain — personne ne l'ignore — est venu à la rescousse des Alliés après le discours historique du président Wilson du 2 avril 1917. L'Amérique, pays de la liberté, se souvenait peut-être du soutien de la part de la France lors de son propre combat pour l'indépendance entre 1777 et 1781. C'est du moins ce que semblent traduire ces paroles du général Joffre. « Les États-Unis d'Amérique n'ont pas oublié que la première page de l'histoire de leur indépendance a été écrite avec un peu de sang français ». En effet, les États-Unis n'ont pas oublié, et dès les premiers mois du conflit en 1914, longtemps avant que le corps expéditionnaire n'embarque pour l'Europe, des hommes de bonne volonté mirent sur pied un service d'ambulances de campagne, le "Field Service of the American Ambulance", pour venir au secours des blessés sur les champs de bataille de France.
La section n° 3 installée à Saint-Amarin
Grâce aux dollars des souscriptions, grâce aux premiers véhicules offerts par Ford, les premières sections sanitaires — chacune avec vingt ambulances et un véhicule de service — étaient opérationnelles dès avril 1915. La section no 1 était stationnée à Dunkerque ; la section no 2 en Lorraine ; la section no 3 restera pendant un an dans les Vosges et la vallée de Saint-Amarin à la disposition de la 66e Division commandée par le général Serret. Deux autres sections furent affectées ailleurs, toutes équipées d'ambulances légères Ford, ces remarquables engins qui se jouaient des routes boueuses des Flandres, qui dépassaient les convois ravitailleurs de la Marne, qui remplaçaient avantageusement les mulets dans les Vosges ! Ce corps relativement restreint avec 386 conducteurs d'ambulances en avril 1916, était formé exclusivement d'étudiants volontaires de toutes les universités des États-Unis et dirigé par Piatt Andrew, inspecteur général aux armées de l'hôpital américain de Neuilly. L'engagement était de six mois, aux strictes conditions suivantes : citoyenneté américaine, bonne santé, casier judiciaire vierge, aptitude à conduire et à réparer une voiture automobile, solvabilité pour les frais de voyage (pas de salaire, mais subsistance assurée). L'histoire de ces étudiants-ambulanciers est finalement un chapitre peu connu — sinon oublié — de la Grande Guerre. Dans un formidable élan humanitaire, ces braves et intrépides jeunes Américains prendront tous les risques pour secourir les malheureux blessés sur la ligne de front. Dans un ouvrage américain intitulé "Friends of France" (Amis de la France), l'un deux, Waldo Pierce, de la section no 3, étudiant à Harvard, témoigne sans fioriture du quotidien en décembre 1915 au fond de la vallée de Saint-Amarin (traduction condensée).
Offensive au Hartmannswillerkopf
« Veille de Noël 1915 — Au fond d'une petite vallée latérale de la vallée de la Thur, le petit village de Mollau abrite le cantonnement de la troisième section sanitaire. Depuis des mois, un va-et-vient incessant sur les chemins raides et boueux, dans les ornières, en évitant obstacles multiples et cratères d'obus. Jour et nuit, sous la pluie et la neige, les ambulanciers font la navette en solitaire — stoïquement ! Une semaine avant Noël, la section prenait un peu de repos bien mérité à Mollau — une accalmie ensoleillée après de longues journées harassantes dans le froid et la grisaille. Mais, dès le 21 décembre, l'armée avait lancé une énième attaque contre les positions allemandes du mythique Hartmannswillerkopf, massif dénudé, meurtri, hérissé de barbelés, sillonné de tranchées, labouré par les impacts d'obus. Dès lors, les colonnes d'ambulances s'engagèrent à leur tour vers les postes de secours avancés, alors que partout, d'un versant à l'autre, sifflaient les balles et tonnait le fracas des canons. Comme d'habitude, l'ambulancier Richard Hall conduisit sereinement son véhicule sur les chemins balayés par les tirs ennemis, pour arriver au poste où les brancardiers avaient rassemblé et enveloppé dans des couvertures les blessés. On chargea rapidement ces derniers et Hall les descendit vers l'hôpital de Moosch, tandis qu'il allait faire le plein d'essence en attendant la prochaine mission. Il dormait où et quand il pouvait, dans sa voiture, au poste, sur un sol de cuisine à Moosch… sur une couverture — sèche ou mouillée — mais toujours prêt ! Ainsi, vers minuit de la nuit de Noël, il quittait une fois de plus la vallée pour une mission en solitaire vers la montagne, devant lui deux heures de route… Bien du temps, malgré le danger, pour penser à d'autres veillées de Noël, aux siens, à Ann Arbor dans le lointain Michigan, à ses amis étudiants de Dartmouth, à tous ceux qui devaient penser à lui ce soir… Plus tard dans la nuit, c'était au tour des ambulanciers Matter, puis Jennings, de suivre dans la même direction… Hélas ! À mi-chemin ce sera le choc et la consternation ! Ils trouveront sur le bas-côté ce qui restait d'une ambulance, un numéro de véhicule bien connu ! une carcasse déchiquetée, et parmi les tôles froissées le corps sans vie du brave Richard Hall, le visage livide, la main fermement agrippée au volant… Un obus avait frappé la voiture, tuant le malheureux sur le coup. Les deux camarades le ramenèrent dans la voiture de Mattler jusqu'à Moosch, où Louis Hall, le frère de Richard, apprit la nouvelle avec une immense tristesse. Le matin de Noël 1915, le Hartmannswillerkopf était couvert d'un voile de brouillard… Aucun de ses camarades ne dira "Merry Christmas", personne, ce jour, ne dira "Joyeux Noël " Richard Hall, dans la fleur de l'âge, « soldat humanitaire », sera enterré à Moosch après un service religieux avec les honneurs militaires et les honneurs dus à son sacrifice.
Croix de guerre
Le médecin militaire, le docteur Georges, de la 66e Division, cite à l'ordre de la Division : « Hall Richard, de la section sanitaire américaine no 3. Le Bon Samaritain qu'était Richard Hall avait pris la décision de voyager beaucoup de concert avec nous, sur notre route, pour tendre une main inlassablement secourable à ceux de nos compatriotes militaires, que les hostilités actuelles auraient plongé dans le malheur. Il l'a fait depuis de longs mois avec la constante ténacité que vous savez. Sur cette route, un projectile l'a tué. Je salue bien bas sa dépouille en lui disant, à lui et à ses émules en dévouement, les membres de la section sanitaire américaine no 3, mon sentiment de profonde et entière admiration au nom du service de santé de la 66e Division. Par ordre du général commandant la 66e Division, j'épingle à ce cercueil la croix de Guerre française avec citation à l'ordre de la Division. 26 décembre 1915 ».
Bernard Hilfiger
"
photos de Richard HALL


HALL à gauche, son frère à droite et Tracy Putnam de la SSU3 à Mollau

SSU3 à Mollau (Hall à droite)

reste de l'ambulance de Hall parès bombardement

cercueil de Hall

Cercueils dans la cour d'un Hopital en Alsace, parmi eux celui de Richard Hall

- Jean RIOTTE
- Messages : 5774
- Inscription : sam. nov. 05, 2005 1:00 am
Re: Section sanitaire américaine
Bonjour à toutes et à tous,
Merci à Kevin et à Cédric pour ces rappels et ces précisions.
Parmi les différentes contributions américaines dans le domaine médical, on peut citer:
- les hôpitaux de la Croix Rouge américaine installés à Pau avec, en juillet 1915, 8 médecins, 18 infirmières;
- l'hôpital américain du château d'Annel, dans l'Oise, fondé et dirigé par une américaine, Mme Depew, avec une capacité de 130 lits;
- un hôpital fondé par une autre américaine, Mme Deming Jarves, à Dinard;
- l'hôpital américain de Pierrefonds, établi avec l'aide du colonel Bentley Mott, ancien attaché militaire US à Paris;
- l'hôpital Stell à Rueil, fondé et dirigé par Edward Tuck et sa femme;
- l'hôpital anglo-américain Johneston-Reckitt de Ris-Orangis;
- l' "Hôpital des Alliés" à Aix-les-Bains, fonctionnant grâce à la générosité de deux américaines: miss Mary C. Bishop et miss Anne Wellingstone Ward;
- l' "Hôpital de la Belle Alliance" à Yvetot (Seine-Maritime) comprenant dans son personnel un chirurgien américain et une vingtaine d'infirmières américaines;
- un hôpital à Limoges pouvant recevoir une centaine de blessés, fondé par M. et Mme Théodore Haviland et par William Hairland qui assument une grande partie des frais de fonctionnement;
- un hôpital de la Croix-Rouge américaine à Nice , avec une capacité d'une cinquantaine de lits;
- un établissement spécialisé dans la rééducation des aveugles (Tle Light House), créé par miss Winfried Holt.
Cordialement.
Jean RIOTTE.
Merci à Kevin et à Cédric pour ces rappels et ces précisions.
Parmi les différentes contributions américaines dans le domaine médical, on peut citer:
- les hôpitaux de la Croix Rouge américaine installés à Pau avec, en juillet 1915, 8 médecins, 18 infirmières;
- l'hôpital américain du château d'Annel, dans l'Oise, fondé et dirigé par une américaine, Mme Depew, avec une capacité de 130 lits;
- un hôpital fondé par une autre américaine, Mme Deming Jarves, à Dinard;
- l'hôpital américain de Pierrefonds, établi avec l'aide du colonel Bentley Mott, ancien attaché militaire US à Paris;
- l'hôpital Stell à Rueil, fondé et dirigé par Edward Tuck et sa femme;
- l'hôpital anglo-américain Johneston-Reckitt de Ris-Orangis;
- l' "Hôpital des Alliés" à Aix-les-Bains, fonctionnant grâce à la générosité de deux américaines: miss Mary C. Bishop et miss Anne Wellingstone Ward;
- l' "Hôpital de la Belle Alliance" à Yvetot (Seine-Maritime) comprenant dans son personnel un chirurgien américain et une vingtaine d'infirmières américaines;
- un hôpital à Limoges pouvant recevoir une centaine de blessés, fondé par M. et Mme Théodore Haviland et par William Hairland qui assument une grande partie des frais de fonctionnement;
- un hôpital de la Croix-Rouge américaine à Nice , avec une capacité d'une cinquantaine de lits;
- un établissement spécialisé dans la rééducation des aveugles (Tle Light House), créé par miss Winfried Holt.
Cordialement.
Jean RIOTTE.
- Stephan @gosto
- Messages : 5598
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
- Localisation : Paris | Chartres | Rouen
- Contact :
Re: Section sanitaire américaine
Bonjour,
Je me permets d'ajouter celui-ci, toujours en activité : https://www.american-hospital.org/1914-1945.471.0.html
Amicalement,
Stéphan
Je me permets d'ajouter celui-ci, toujours en activité : https://www.american-hospital.org/1914-1945.471.0.html
Amicalement,
Stéphan
- Jean RIOTTE
- Messages : 5774
- Inscription : sam. nov. 05, 2005 1:00 am
Re: Section sanitaire américaine
Bonjour Stephan,
Bonjour à toutes et à tous,
Merci pour ce complément d'information.
A propos de l'Hôpital américain de Neuilly et des volontaires américains de la GG, voici ce que j'ai trouvé concernant les ambulanciers.
Deux grandes initiatives ont été prises par des américains dans le domaine des ambulances automobiles.
Dès le début de la guerre des dons sont faits par des américains en faveur de l'American Ambulance de Neuilly permettant de mettre sur pied l'American Ambulance Field Service qui assure le transport des blessés du front à l'Hôpital de Neuilly, puis de l'Hôpital de Neuilly aux hôpitaux pour convalescents.
En avril 1915 le nombre de voitures dépasse la centaine. L'A.A.F.S. est alors détaché de l'Hôpital de Neuilly et organisé en sections d'une vingtaine de voitures affectées à des Divisions françaises sur le front. La direction en est confiée à Piatt Andrew, diplômé de Princeton, ancien professeur d'économie à Harvard et sous-secrétaire du Trésor. Les ambulances sont placées à la disposition des médecins-chefs des divisions françaises, mais se gèrent elles-mêmes, sont commandés par des Américains, inspectées et visitées par les responsables de l'A.A.F.S. Au début de 1917 on compte 200 voitures conduites par des ambulanciers volontaires.
Une autre initiative, prise par Richard Norton, diplômé de Harvard, aboutit à la la fondation de l'American Volunteer Motor Ambulance Corps. D'abord organisé à Londres et placé sous les auspices de la Croix-Rouge britannique, ce corps est ensuite associé à la Croix-Rouge américaine et placé sous le contrôle direct de l'Armée Française. Le Motor Ambulance Corps est affecté au 11ème Corps d'Armée. En octobre 1914 il possède une dizaine de voitures; en 1917, plus d'une centaine. En un an, d'octobre 1914 à octobre 1915, les ambulanciers transportent 28000 blessés. Ils participent à la Bataille de Verdun, ce qui leur vaut d'être cités à l'ordre de l'armée.
Cordialement.
Jean RIOTTE.
Bonjour à toutes et à tous,
Merci pour ce complément d'information.
A propos de l'Hôpital américain de Neuilly et des volontaires américains de la GG, voici ce que j'ai trouvé concernant les ambulanciers.
Deux grandes initiatives ont été prises par des américains dans le domaine des ambulances automobiles.
Dès le début de la guerre des dons sont faits par des américains en faveur de l'American Ambulance de Neuilly permettant de mettre sur pied l'American Ambulance Field Service qui assure le transport des blessés du front à l'Hôpital de Neuilly, puis de l'Hôpital de Neuilly aux hôpitaux pour convalescents.
En avril 1915 le nombre de voitures dépasse la centaine. L'A.A.F.S. est alors détaché de l'Hôpital de Neuilly et organisé en sections d'une vingtaine de voitures affectées à des Divisions françaises sur le front. La direction en est confiée à Piatt Andrew, diplômé de Princeton, ancien professeur d'économie à Harvard et sous-secrétaire du Trésor. Les ambulances sont placées à la disposition des médecins-chefs des divisions françaises, mais se gèrent elles-mêmes, sont commandés par des Américains, inspectées et visitées par les responsables de l'A.A.F.S. Au début de 1917 on compte 200 voitures conduites par des ambulanciers volontaires.
Une autre initiative, prise par Richard Norton, diplômé de Harvard, aboutit à la la fondation de l'American Volunteer Motor Ambulance Corps. D'abord organisé à Londres et placé sous les auspices de la Croix-Rouge britannique, ce corps est ensuite associé à la Croix-Rouge américaine et placé sous le contrôle direct de l'Armée Française. Le Motor Ambulance Corps est affecté au 11ème Corps d'Armée. En octobre 1914 il possède une dizaine de voitures; en 1917, plus d'une centaine. En un an, d'octobre 1914 à octobre 1915, les ambulanciers transportent 28000 blessés. Ils participent à la Bataille de Verdun, ce qui leur vaut d'être cités à l'ordre de l'armée.
Cordialement.
Jean RIOTTE.
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Section sanitaire américaine
Bonjour à tous,
Pour celles et ceux qui souhaitent approfondir le sujet, une très succincte bibliographie :
Friends of France, History of the American Field Service in France (Houghton Mifflin Company, 1920).
BERRY, Henry : Make the Kaiser Dance (Doubleday & Company, 1978).
HANSEN, Arlen J. : Gentlemen Volunteers, The Story of American Ambulance Drivers in the Great War, August 1914 – September 1918 (Arcade Publishing, 1996).
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Pour celles et ceux qui souhaitent approfondir le sujet, une très succincte bibliographie :
Friends of France, History of the American Field Service in France (Houghton Mifflin Company, 1920).
BERRY, Henry : Make the Kaiser Dance (Doubleday & Company, 1978).
HANSEN, Arlen J. : Gentlemen Volunteers, The Story of American Ambulance Drivers in the Great War, August 1914 – September 1918 (Arcade Publishing, 1996).
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.