En attendant les démineurs

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Patrice Pruniaux1
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Re: En attendant les démineurs

Message par Patrice Pruniaux1 »

Bonjour,
C'est le titre d'un article sur le site de " Robin des bois. "
Sujet: " Inventaires des déchets de guerre du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2011 "
Bonne lecture, Patrice.

http://www.robindesbois.org/dossiers/de ... -2011.html
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Alain Dubois-Choulik
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Re: En attendant les démineurs

Message par Alain Dubois-Choulik »

Bonjour
En effet, le gouffre de Jardel est un endroit "intéressant" :
Image
les trouvailles au compte-gouttes passent pour des plaisanteries...
voir par exemple : http://www.cpepesc.org/A-la-recherche-d ... te-au.html
Cordialement
Alain
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Patrice Pruniaux1
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Re: En attendant les démineurs

Message par Patrice Pruniaux1 »

Bonjour à tous,
bonjour Alain,
les trouvailles au compte-gouttes passent pour des plaisanteries...
Je suis d’accord. Voici deux exemples de " plaisanteries " qui n'étonnent que ceux qui ne savent pas l'histoire des lieux.

Offemont (90). Un bûcheron découvre un obus de 155 mm, long de 60 cm, pesant 35 kg et datant de la Première Guerre Mondiale près du champ de tir de l’Arsot. Les démineurs artificiers du 19° régiment du génie considèrent que cet obus est actif et prennent la décision de le neutraliser sur place. L’affaire a été compliquée. Il a fallu après l’avoir recouvert de sable le faire exploser en 2 fois avec 2 charges distinctes.

Offemont (90). Un « randonneur » signale un obus d’une soixantaine de centimètres de long. Des repérages sont alors effectués dans la forêt en sa compagnie et il signale un deuxième obus repéré depuis longtemps. Celui-ci mesure 75 mm de diamètre et, comme le premier, est expertisé comme inoffensif. Le Génie n’a pas besoin de les détruire. Il propose de les laisser sur place. Le lieutenant Gaspard rappelle que l’accès à ce terrain militaire est interdit au public et que cette interdiction est fortement signalée. Quant au découvreur, il confirme que dans le secteur les obus sont très nombreux. Il parle de « trouvailles ». « Des bûcherons ont même retrouvé des éclats dans des troncs d’arbre ».

Les services de la Préfecture de Belfort auraient-ils oublié que cette zone a servi à plusieurs reprises au déminage par pétardage de plusieurs tonnes de munitions diverses lorsqu’il y avait un service de déminage à Belfort ?
Croire que toutes les munitions explosent lors de l’action est un rêve. Certaines sont simplement projetées, parfois très loin. C’est plutôt l’absence d’obus et d’éclats dans les arbres qui serait étonnant.
Si le terrain militaire, champ de tir et fort Ney, sont effectivement interdits, un chemin public traverse la forêt entre les deux. Promeneurs, cueilleurs de champignons sont nombreux à l'emprunter.
Il n’est interdit d’accès que lors des tirs, mais il passe à dix mètres des cratères des déminages.
Bonne journée, Patrice.
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