Le parcours du combattant de la Guerre 14-18 - 5 ans...

[armand]

Bonjour Arnaud

Bonne Année

Ton site reste incontournable. Super outil. vive le travail collaboratif

Amicalement
Armand

[Francine Laude]

Bonjour Arnaud,

pour le site ... Bon anniversaire et bonne année [:francine laude:9]
pour vous ... Bravo [:francine laude:4] et très sincèrement un grand merci [:francine laude:2]

Bien amicalement
Francine

[Skellbraz .]

Bonsoir à toutes et tous
Je suis au diapason avec Francine, en toute sincérité.
Bien à vous, Arnaud
Brigitte

[Scolari]

Bonjour,
superbe article pour le parcours militaire du Sarthois Baglan Alphonse.
une toute petite information non militaire, concernant la commune d'Authon, il y a une autre commune Authon dans le Loir et Cher, du coup celle d'Eure et Loir a été renommé Authon-du-Perche en 1935.
source wipkipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Authon-du-Perche
Sans doute pour se différencier de Authon du Loir et cher : https://fr.wikipedia.org/wiki/Authon_(Loir-et-Cher).
Sinon je suppose que pour son service au 103e RI, il était à Alençon ?

cordialement
Frédéric

[b sonneck]

Bonjour

Sinon je suppose que pour son service au 103e RI, il était à Alençon ?

Alençon... ou Paris. Seul le 3e bataillon était à Alençon. L'état-major et les deux premiers bataillons tenaient garnison à Paris, d'où ils sont partis en août 14.
Situation commune d'ailleurs aux quatre régiments de la 7e DI (les 101e, 102e, 103e et 104e RI).

Jusqu'en 1901, les 7e et 8e DI fournissaient alternativement une partie de leurs bataillons au Gouvernement militaire de Paris ; elles permutaient tous les deux ans environ, les transferts se faisant à l'issue des grandes manœuvres d'automne, en septembre. Un régiment quittait sa garnison, participait aux grandes manœuvres, puis rejoignait directement la nouvelle, remplacé par son binôme.

C'est ainsi que de 1879 à 1901, le 101e et le 124e RI se sont succédés à Dreux et à Laval de deux ans en deux ans (parfois 3 ans), tandis que les 102e et 130e faisaient de même à Chartres et à Mayenne ; les 103e et 115e à Alençon et à Mamers ; les 104e et 117e à Argentan et au Mans.

Cordialement
Bernard

[Scolari]

Bonjour,
Bernard, sans doute oui, vous noterez cependant que les permutations se faisaient dans la même région militaire : la IV région militaire, dont Laval, Mayenne, Alençon, Mamers, Chartres et Dreux faisaient partie.
j'émet un certain doute pour un sarthois dépendant de la IVe région militaire puisse se retrouver à Paris pour cette époque ( hors engagement volontaire).
cordialement
Frédéric

[b sonneck]

re-bonjour,

Les permutations se faisaient certes entre des régiments de la 4e région, mais n'oubliez pas que les régiments stationnés dans l'Orne ou en Eure-et-Loir (Alençon, Argentan, Chartres et Dreux) avaient 2, voire 3 de leurs bataillons stationnés dans le Gouvernement militaire de Paris. La garnison du GMP lui était fournie par les corps d'armée voisins, dont le 4e.
Un Sarthois affecté dans un de ces régiments avait donc, statistiquement, toutes les chances de se retrouver à Paris (ou Saint-Cloud pour celui de Dreux).

Les permutations ont cessé en 1900 ou 1901, par souci d'économie, et la situation s'est figée dans la configuration qui valait lors de la mobilisation : la 7e DI dans l'Orne et l'Eure-et-Loir, avec bataillons à Paris ; la 8e DI en Sarthe et en Mayenne.

Cordialement
Bernard

[Scolari]

re-
c'est noté Bernard un Sarthois avait donc 2 chances sur 3 bataillons de se retrouver à Paris s'il était affecté au 103e RI, c'est gênant cette incertitude sur le lieux de la caserne hors période de guerre.
cordialement
Frédéric

[b sonneck]

re-bonjour,

Eh oui ! C'était le cas de tous les régiments qui avaient un ou plusieurs bataillons détachés ici ou là. Le 130e RI, par exemple, LE régiment de la ville de Mayenne (caserne Mayran), avait un bataillon à Domfront, dans l'Orne voisine. Les mouvements entre ce bataillon et la portion centrale étaient à la discrétion du colonel et n'entraînaient pas mutation ; pratiquement imperceptibles donc...

Cordialement
Bernard

[Arnaud Carobbi]

Bonjour Frédéric,
Bonjour Bernard,

Et le matricule au corps n'est même pas un moyen de déterminer l'affectation. Ainsi, j'ai travaillé sur des soldats du 103e Ri (mais sans rapport avec le cas initial) et les matricules de réserviste se suivent mais des Mayennais pouvaient se retrouver affectés à Paris comme à Alençon. J'ai quelques images si cela peut servir.

Amicalement,
Arnaud