"Carspach, Des vestiges de la Première guerre mis au jour"

[saintchamond]

Re,

Dans "L'Alsace.fr" : http://www.lalsace.fr/fr/region/alsace/ ... -jour.html

Bonne lecture,

Jérôme

[champagne 1915]

Bonsoir,
Merci pour cet article.
Cordialement.
Eric

[IM Louis Jean]

Bonjour à toutes et à tous,

Dans "L'Alsace.fr" : http://www.lalsace.fr/fr/region/alsace/ ... -jour.html

Je retranscris l'article du 2 novembre 2010 cité par saintchamond, dont le lien n'est plus valide :

<< Les restes d’un abri allemand datant de la Première guerre mondiale ont été mis au jour, vendredi dernier à Carspach, sur le site du chantier de contournement d’Aspach. Une découverte inattendue qui n’a pas, pour le moment, d’incidence sur la poursuite des travaux.
Le 18 mars 1918, une offensive de l’artillerie française détruisit un abri allemand long d’une soixantaine de mètres recouvert de rondins de bois et de terre et situé à proximité immédiate du front qui passait alors, non loin du chantier actuel du contournement d’Aspach.
Trente-six soldats allemands y ont trouvé la mort. Depuis, 17 d’entre eux ont pu être dégagés avant d’être enterrés au cimetière militaire d’Illfurth tandis que les 21 autres n’ont jamais pu être retrouvés.
C’est cet abri qui a été mis au jour presque par hasard, vendredi dernier, sur le ban communal de Carspach, à proximité du lieu-dit « Mertzengalgenacker », par les pelleteuses qui travaillent à la réalisation du futur contournement. « On savait qu’il y avait quelque chose dans le coin mais on ne l’avait jamais trouvé. On se doutait qu’un jour on allait tomber dessus. Une stèle avait été posée à une cinquantaine de mètres de là à la fin des années cinquante », rapporte Jean-Pierre Hartmann, le maire de Carspach qui s’est rendu sur les lieux en compagnie d’Alphonse Hartmann, conseiller général, et de Serge Renger, passionné d’histoire.
Le chantier se poursuit
Lors des fouilles qui avaient précédé le chantier en 2008, les archéologues n’avaient pourtant rien trouvé. « Des sondages avaient été faits mais pas au bon endroit l’an dernier », souligne Jean-Pierre Hartmann. Ce n’est donc que vendredi dernier, lorsque les pelleteuses du chantier ont commencé à gratter le talus que les vestiges sont apparus au grand jour, à environ six mètres de profondeur.
Une découverte qui soulève inévitablement la question de la poursuite des travaux mais également de l’avenir de ces vestiges. « Pour l’instant, cette découverte n’a aucune incidence immédiate sur la poursuite du chantier car pour l’instant ils continuent en priorité de l’autre côté, au niveau du rond point de Heidwiller. Il n’est pas prévu d’attaquer de ce côté-ci avant le mois de février ou de mars. Pour le chantier, ça ne change rien », rassure Alphonse Hartmann
Quant à l’avenir de ces vestiges, il reste pour l’heure en suspens. « La réponse appartient maintenant aux archéologues qui vont se pencher cette découverte. Nous verrons plus tard ce qu’il convient de faire. Pour l’instant, ce sont les archéologues qui vont prendre le dossier en main », conclut le conseiller général qui précise par ailleurs qu’aucun ossements humain n’a été découvert.
D’ici là, le périmètre a été sécurisé et les lieux interdits d’accès.
Jérôme Gil >>
http://www.lalsace.fr/fr/blog/foireauxv ... t=18092011

La suite je pense des travaux archéologiques décrits ci-dessus :

<< Des archéologues ont retrouvé les restes d'une dizaine de soldats allemands de la première Guerre mondiale, tués en 1918 près de Mulhouse (Haut-Rhin) dans l'écroulement d'un vaste abri souterrain, et pourraient au total exhumer 21 corps, a-t-on appris jeudi auprès des responsables du chantier.
Les ossements ont été trouvés en début de semaine à Carspach sur le site de fouilles du "Killianstollen", du nom d'un abri militaire allemand détruit par un ou des obus français le 18 mars 1918, a précisé à l'AFP Fanny Diemer, du Pôle d'archéologie interdépartemental rhénan (PAIR).
L'effondrement de la galerie souterraine avait fait 34 morts, mais seuls 13 d'entre eux avaient été rapidement exhumés par leurs frères d'armes. Pour les 21 autres - dont les noms sont connus -, l'abri s'était transformé en tombeau, dont l'emplacement s'était perdu avec le temps. "C'était un très long tunnel creusé sous terre, et étayé par des poutres de bois, comme dans une mine", a expliqué l'archéologue Mickaël Landolt, le chef du chantier de fouille. "Les soldats ont été pris au piège, tout s'est effondré sur eux. Nous avons retrouvé des objets personnels: chapelets, livres, argent, stylos, pipes,et bien sûr des armes..."
"C'est un travail de fouille assez émouvant, car nous avons l'habitude de travailler sur des sites vieux de centaines ou de milliers d'années, alors que là, il s'agit d'hommes jeunes, morts relativement récemment, et dont en plus nous connaissons les identités".
L'existence de cette galerie, construite par les Allemands à une profondeur variant entre 3,50 et 6 mètres sous terre, était connue, mais son emplacement exact n'a été trouvé qu'en octobre 2010, lors de fouilles préalables à la construction d'une route.
La disposition complexe des ossements rend difficile, pour l'heure, de déterminer le nombre exact de corps déjà exhumés. "C'est de l'ordre d'une dizaine", selon M. Landolt.
Alain Marchandeau, directeur du Pôle des sépultures de guerre - une structure dépendant du ministère de la Défense -, évoque une découverte "hors du commun par le nombre de soldats concernés". "Cependant, chaque année, on retrouve des restes de soldats de la Grande guerre",a-t-il relativisé. Ainsi, à Verdun, plusieurs dizaines de milliers de corps sont encore ensevelis hors de toute sépulture, selon lui.
Les services de l'Etat vont à présent tenter d'identifier les restes humains de Carspach, ce qui peut être difficile, car pour l'heure aucune plaque-matricule métallique n'a été trouvée.
Dans tous les cas, les restes seront restitués à l'Allemagne. Si un corps est identifié, les autorités pourront contacter d'éventuels descendants et leur proposer de l'inhumer dans le caveau familial. Si les familles ne le souhaitent pas, ou
si les corps ne sont pas identifiés, ils seront inhumés dans des cimetières militaires. >>
http://alsace.france3.fr/info/carspachd ... 0892.html1 le 29 septembre 2011


Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir

[bernard berthion]

Bonjour,
jeudi j'avais lu l' article de l'Alsace . Comme pour les découvertes du Mont Cornillet, je trouve très émouvant de sortir de l'oubli des disparus .
En faisant du vélo le long du canal on apercoit bien les travaux .
J'ai déjà lu des articles publiés par M. Landolt qui est un archéologue passionné . J'espère qu'une publication sur la Killianstollen sera réalisée, peut-être un musée à Carspach ....?
Cordialement BB

[Motorsud]

Mon amie archéologue travaille dans la même structure.
La découverte n'a pas été "éventé" trop vite du faite des pillards, mais aussi de la sécurité des lieux.

Cdt,

Guillaume

[Gilles ROLAND]

Bonjour,

L’information a dû venir à dos d’âne jusqu’à Paris, aujourd’hui 8 octobre 2011, TF1 vient de diffuser un sujet sur cette découverte !

Cordialement

Gilles ROLAND


PS Désolé, je n’ai pas les noms des journalistes

[rslc55]

Bonjour

Les corps seront inhumés dans le cimetière allemand de Illfurth.
Infos fournies par le VDK.

Cordialement
Pierre