URUFFE (54) LE SOLDAT INCONNU VA RETROUVER SON IDENTITÉ
Re: URUFFE (54) LE SOLDAT INCONNU VA RETROUVER SON IDENTITÉ
Bonjour,
Un article sur un soldat oublié...
http://www.estrepublicain.fr/actualite/ ... ue-inconnu
Ainsi il y avait des poilus de 58 ans sur le front en 1916 ?
Je sais qu'il y a eu un certain nombre de personnes d'âge plus que respectacles qui se sont engagés au début de la guerre mais je ne pensais pas qu'un simple soldat pouvait être maintenu en activité aussi longtemps...
Cordialement.
Eric
« Les hommes pour la plupart n’étaient pas gais ; ils étaient résolus, ce qui vaut mieux. »
Marc Bloch
Marc Bloch
Re: URUFFE (54) LE SOLDAT INCONNU VA RETROUVER SON IDENTITÉ
bonjour
Mais non, l'article parle du célèbre gardien de batterie Chenot, du fort de Douaumont.
Qui a, parait-il, semblé étonné que le fort soit attaqué.
Enfin, si on en croit certains commentateurs d'époque qui cherchaient des responsables.
Bon dimanche. Ils pensaient comme ça tôt le matin, le 21 à Verdun. Ca va vite changer. dans 3 minutes!
Mais non, l'article parle du célèbre gardien de batterie Chenot, du fort de Douaumont.
Qui a, parait-il, semblé étonné que le fort soit attaqué.
Enfin, si on en croit certains commentateurs d'époque qui cherchaient des responsables.
Bon dimanche. Ils pensaient comme ça tôt le matin, le 21 à Verdun. Ca va vite changer. dans 3 minutes!
Salutations
Bernard
Bernard
Re: URUFFE (54) LE SOLDAT INCONNU VA RETROUVER SON IDENTITÉ
Bonjour à toutes et tous,
Du même journal, pour le même homme, grâce à nos Amis du forum
:

Bien cordialement.
Marc.
Du même journal, pour le même homme, grâce à nos Amis du forum


Bien cordialement.
Marc.
Re: URUFFE (54) LE SOLDAT INCONNU VA RETROUVER SON IDENTITÉ
bonjour
Mais non, l'article parle du célèbre gardien de batterie Chenot, du fort de Douaumont.
Qui a, parait-il, semblé étonné que le fort soit attaqué.
Enfin, si on en croit certains commentateurs d'époque qui cherchaient des responsables.
Bon dimanche. Ils pensaient comme ça tôt le matin, le 21 à Verdun. Ca va vite changer. dans 3 minutes!
Bonjour,
Donc si je comprends bien, être " gardien de fort" ne nécessite pas d'être militaire ou mobilisé ?
Cordialement.
Eric Bonvalot
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Marc Bloch
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- b sonneck
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Re: URUFFE (54) LE SOLDAT INCONNU VA RETROUVER SON IDENTITÉ
Bonjour,
Hippolyte Chenot n'était pas "gardien de fort", mais "gardien de batterie", affecté à la direction de l'artillerie de Verdun et comptant à l'état-major particulier de l'artillerie.
Entré en service en 1878 comme soldat appelé au 22e RAC, rengagé, maréchal des logis en 1883, il avait été admis en 1884 dans le corps des gardiens de batterie, avec le grade de gardien de 2e classe. Gardien de 1ère classe en 1891, il avait été affecté à Douaumont en 1904. Gardien principal en 1910 et maintenu sur place. Passé administrativement de la direction de Verdun au parc d'artillerie de place de Verdun en 1912.
Titulaire de la médaille militaire par décret du 9 juillet 1895, ce qui indique que les gardiens de batterie étaient statutairement des sous-officiers (comme les portiers-consignes du génie).
Nommé chevalier de la LH par décret du 31 décembre 1913 pour prendre rang du même jour : comme les portiers-consignes, ces sous-officiers exerçant des responsabilités de haut niveau étaient considérés à l'égal des officiers pour l'attribution de la LH (inaccessible alors aux sous-officiers en l'absence de titres de guerre).
Il était donc, en 1916, militaire de carrière, en activité de service.
Cordialement
Bernard
Hippolyte Chenot n'était pas "gardien de fort", mais "gardien de batterie", affecté à la direction de l'artillerie de Verdun et comptant à l'état-major particulier de l'artillerie.
Entré en service en 1878 comme soldat appelé au 22e RAC, rengagé, maréchal des logis en 1883, il avait été admis en 1884 dans le corps des gardiens de batterie, avec le grade de gardien de 2e classe. Gardien de 1ère classe en 1891, il avait été affecté à Douaumont en 1904. Gardien principal en 1910 et maintenu sur place. Passé administrativement de la direction de Verdun au parc d'artillerie de place de Verdun en 1912.
Titulaire de la médaille militaire par décret du 9 juillet 1895, ce qui indique que les gardiens de batterie étaient statutairement des sous-officiers (comme les portiers-consignes du génie).
Nommé chevalier de la LH par décret du 31 décembre 1913 pour prendre rang du même jour : comme les portiers-consignes, ces sous-officiers exerçant des responsabilités de haut niveau étaient considérés à l'égal des officiers pour l'attribution de la LH (inaccessible alors aux sous-officiers en l'absence de titres de guerre).
Il était donc, en 1916, militaire de carrière, en activité de service.
Cordialement
Bernard
Re: URUFFE (54) LE SOLDAT INCONNU VA RETROUVER SON IDENTITÉ
Bonsoir Bernard,
pouvez-vous nous rappeler quelles étaient les activités, rôles et devoirs du Gardien de Batterie d'un fort Séré de Rivière ?
Merci
Cordialement
Alain
pouvez-vous nous rappeler quelles étaient les activités, rôles et devoirs du Gardien de Batterie d'un fort Séré de Rivière ?
Merci
Cordialement
Alain
Alain
- IM Louis Jean
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- Inscription : dim. mars 22, 2009 1:00 am
Re: URUFFE (54) LE SOLDAT INCONNU VA RETROUVER SON IDENTITÉ
Bonsoir à toutes et à tous,
Bonsoir Alain,
Vous devriez trouver votre bonheur sur Gallica : ici

Cordialement
Étienne
Bonsoir Alain,
Vous devriez trouver votre bonheur sur Gallica : ici
Cordialement
Étienne
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: URUFFE (54) LE SOLDAT INCONNU VA RETROUVER SON IDENTITÉ
Bonsoir,
Merci Etienne, je m'y plonge
Cordialement
Alain
Merci Etienne, je m'y plonge
Cordialement
Alain
Alain
Re: URUFFE (54) LE SOLDAT INCONNU VA RETROUVER SON IDENTITÉ
Bonjour,
Hippolyte Chenot n'était pas "gardien de fort", mais "gardien de batterie", affecté à la direction de l'artillerie de Verdun et comptant à l'état-major particulier de l'artillerie.
Entré en service en 1878 comme soldat appelé au 22e RAC, rengagé, maréchal des logis en 1883, il avait été admis en 1884 dans le corps des gardiens de batterie, avec le grade de gardien de 2e classe. Gardien de 1ère classe en 1891, il avait été affecté à Douaumont en 1904. Gardien principal en 1910 et maintenu sur place. Passé administrativement de la direction de Verdun au parc d'artillerie de place de Verdun en 1912.
Titulaire de la médaille militaire par décret du 9 juillet 1895, ce qui indique que les gardiens de batterie étaient statutairement des sous-officiers (comme les portiers-consignes du génie).
Nommé chevalier de la LH par décret du 31 décembre 1913 pour prendre rang du même jour : comme les portiers-consignes, ces sous-officiers exerçant des responsabilités de haut niveau étaient considérés à l'égal des officiers pour l'attribution de la LH (inaccessible alors aux sous-officiers en l'absence de titres de guerre).
Il était donc, en 1916, militaire de carrière, en activité de service.
Cordialement
Bernard
Bonjour
Merci pour ces précisions.
Cordialement.
Eric
« Les hommes pour la plupart n’étaient pas gais ; ils étaient résolus, ce qui vaut mieux. »
Marc Bloch
Marc Bloch
- b sonneck
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Re: URUFFE (54) LE SOLDAT INCONNU VA RETROUVER SON IDENTITÉ
Bonjour,
J'oubliais de préciser que son dossier LH est en ligne dans la base Léonore. C'est là que j'ai puisé mes renseignements.
Cordialement
Bernard
J'oubliais de préciser que son dossier LH est en ligne dans la base Léonore. C'est là que j'ai puisé mes renseignements.
Cordialement
Bernard