Hier après midi, 24 janvier 2015, sous un temps neigeux et de circonstance, une commémoration du Centenaire s'est déroulée à ASPACH le Bas (68) Cette cérémonie organisée par le Conseil municipal, commémorait le centième anniversaire de la destruction du village, en août et septembre 1914, et surtout lors de la période de Noël. Les bombardements d'une rare violence ont détruit l'église, la mairie et bon nombre de maisons, fermes et granges. Ce village a été évacué en 1915, le jour de l'an, et la destruction s'est poursuivie jusqu'à l'anéantissement total des maisons et bâtiments. De nombreuses photos exposée en salle communale (ouverte au public), témoignent de l'ampleur du désastre. Plusieurs centaines de morts étaient aussi à déplorer... Un grand défilé associant la population, les enfants des écoles et les élus, ponctué de cérémonies dans le village et au monument aux morts, ainsi qu'un concert des Tambours du Centenaire de la Grande-Guerre, se sont déroulés avant que l'hymne national ne soit entonné par tous. Très belle et émouvante journée. Photos et articles suivront.
Grand merci à toi Vieille Garde pour ce résumé.
J'en suis plus particulièrement affecté car un arrière grand parent de mon épouse fut tué au combat de Mittelbach en septembre 1914.
Fiche numéro 1 de Mémoires des Hommes :
Et fort bizarrement une seconde fiche indique précédemment au décés : "Blessures de guerre" mais rayé...
Quelqu'un aurait-il une explication .?.
Bien cordialement
Fabien
Dixit le général Rouquerol dans La Brigade Active de Belfort en Haute-Alsace (171e et 172e RI), septembre 1914 : "Le capitaine Baptiset du 171e, en débouchant dans une clairière avec sa compagnie, aperçoit l'ennemi devant lui. La prudence voudrait qu'il l'envoie reconnaître par une patrouille discrète. Mais il a hâte de le joindre ; il veut voir par lui-même. Il s'avance sans précautions, il est aussitôt frappé à mort. Le sous-lieutenant Paupion, de la même compagnie, est tué aussi en voulant orienter sa section. A défaut d'officiers, l'adjudant Viennot prend le commandement de la compagnie et dirige le combat." (page 36)
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Un grand merci Eric pour ce commentaire. Je connaissais les circonstances, mais là elles sont encore un peu plus détaillées. Par contre sais-tu où peut-on trouver cet ouvrage ?...
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Merci Eric, je sens que je vais me régaler à lire tout cela. Quand je pense que ma belle-mère se souvient d'une photo du Lieutenant PAUPION en uniforme à cheval, photo bien cachée dans le grenier familial et qu'elle n'arrive pas à retrouver !!! Je donnerais beaucoup pour trouver une photo de cet arrière grand parent...
Bien à vous
Fabien