ça y est quand même!!

Arts graphiques - cinéma - musique & chansons - poésie - danse -
scapin51
Messages : 62
Inscription : ven. mars 08, 2013 1:00 am

Re: ça y est quand même!!

Message par scapin51 »

Avatar de l’utilisateur
Ferns
Messages : 1015
Inscription : jeu. juil. 05, 2007 2:00 am

Re: ça y est quand même!!

Message par Ferns »

Bonsoir,

Il y a déjà quelque chose de bouleversant, c'est le titre de l'article ! Quant aux figurants, bonjour le port du képi, pire que Joyeux Noël, on y croit pas une seconde.
Merci Scapin,

Cordialement,

L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
Avatar de l’utilisateur
Achache
Messages : 9956
Inscription : sam. sept. 13, 2008 2:00 am
Contact :

Re: ça y est quand même!!

Message par Achache »

Bonjour,
bouleversant, c'est le titre de l'article
vous parlez de celui-ci, je suppose :
Ceux de remontent 14 » au front
Mais, que voulez-vous, c'est l'Union... :lol: :D

Quant aux uniformes... blessé en Avril 15, Genevoix n'a connu, porté, que celui de "ceux de 14", comme son titre l'indique, et c'est là l'un dde ses intérêts majeurs. Je ne suis pas sûr que les déguisements qu'on aperçoit sur ce tournage correspondent bien à l'uniforme de 14, en effet; passé à la trappe, le fameux "pantalon rouge" ? ... C'était pourtant une belle occasion d'en "remettre une couche"... ;) :D

NB: le sujet de ce tournage "historique"... est déjà traité ici:

pages1418/Pages-14-18-l-Art-et-la-Guerr ... .htm#t1707

Bien à vous,

[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Avatar de l’utilisateur
Arnaud Carobbi
Messages : 5753
Inscription : mer. avr. 19, 2006 2:00 am
Localisation : Maine-et-Loire
Contact :

Re: ça y est quand même!!

Message par Arnaud Carobbi »

Bonjour à tous,

Je ne vois pas ce que vous reprochez aux "déguisements" ? Il y a longtemps en février/avril 1915 que les hommes ne portent plus obligatoirement la pantalon rouge. Dès 1914, des consignes ont été données pour les recouvrir d'une toile bleue ; d'autres ont été remplacés par des effets marrons en fonction de ce qui était disponible. Genevoix évoque son changement de capote après les combats de février (Les Eparges, chapitre IV, 22 février - 3 mars). Donc non, Genevoix n'a pas porté que celui de "Ceux de 14".

[quotemsg]Les Eparges, chapitre IV, 22 février - 3 mars, page 616, édition 1950:

(...) le bataillon "change de pelure". Frais, rajeuni, gonflé de jeunes renforts, il anime les jardins et les rues de taches bleu tendre, couleur de pervenche.[/quotemsg]

Et pourquoi le képi "on y croit pas une seconde" ?

Image
Source : http://www.lunion.presse.fr/article/ard ... mc=maurice
A la rigueur, un peu trop de peaux de moutons...

Bien cordialement,
Arnaud
Avatar de l’utilisateur
Martin
Messages : 250
Inscription : mer. août 10, 2005 2:00 am

Re: ça y est quand même!!

Message par Martin »

Bonsoir à tous,
Je suis entièrement d'accord avec Arnaud: tous cela ne me semble pas mal du tout (pour le peu que l'on en voit). Au printemps 1915 le fantassin ressemble plus à un clochard qu'à autre chose et cela me parait ici bien rendu.Mélange de GDFB ou BH, pantalons en velours , sur- pantalon de mécano, artifice des plus improbables pour se protéger du froid ....; Tout cela est bien représenté sur la photo.
J'attends avec impatiente la sortie de ce court métrage d'autant plus que notre groupe de reconstitution avait postulé pour ce tournage.
Bien cordialement.
Yves
scapin51
Messages : 62
Inscription : ven. mars 08, 2013 1:00 am

Re: ça y est quand même!!

Message par scapin51 »

Bonjour,

ce ne sera pas un court métrage mais bien une série de six épisodes. Ceux de 14 en court métrage, sacré pari à tenir.
Sans doute "ceux de mon époque", c'est a dire que les moins de vingt ne peuvent pas connaitre, l'oeuvre de Genevoix n'était quasiment jamais cité dans les ouvrages "références" de la Grande Guerre. C'est bien de le redécouvrir aujourd'hui, car je pense que c'est une oeuvre majeur de la littérature française, au même titre que les misérables ou notre dame de paris. Je vais peut être susciter des émois en écrivant cela, mais par l'humanité de ses personnages, la qualité littéraire, je place Genevoix au coté d'Hugo.
tout ça pour dire, qu'en général, c'est vraiment très très difficile de réaliser de grandes œuvres littéraires au cinéma, quant à la télé...
Enfin, nous avons échappé au pire: ce n'est pas José Dayan qui s'y colle
Avatar de l’utilisateur
Ferns
Messages : 1015
Inscription : jeu. juil. 05, 2007 2:00 am

Re: ça y est quand même!!

Message par Ferns »

Bonsoir,
Ils auraient mieux fait de regarder certaines photos de l'époque et à la rigueur la première partie des Croix de Bois pour le port du képi par exemple... ça fait toute la différence. Il n'est pas porté, il est posé, et la tête d'un personnage au cinéma, c'est tout de même capital. Y a pas une visière cassée ! Après, je laisse tomber le type de molletière, de pantalon et la couleur des cartouchières. Et les moustaches bon diousse !! Allez sur le site de l'ami chtimiste et voyez les mitrailleurs du 106 pris à peu près à la même époque . Bref, l'habit ne fait pas le moine. Mais le jeu des acteurs est peut-être remarquable...

Cordialement,



L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
scapin51
Messages : 62
Inscription : ven. mars 08, 2013 1:00 am

Re: ça y est quand même!!

Message par scapin51 »

il ne faudra pas que le jeu des acteurs soit seulement remarquable, ils se doivent d'être exceptionnels, avec un tel texte "en bouche"...
il me semble si mes souvenirs sont bons, que d'après Barthas et Cendrars, l'uniforme français dans la première moitié de 1915, c'est quand même une grosse improvisation:

c'est peut être mieux comme ça (c'est vrai qu'ils ont un peu forcé sur le méchoui)?

Image


dans un style humaniste similaire, bien que moins volumineux et épique, c'est "Nous autres à Vauquois". Peu cité lui aussi, la description des hommes rendus à l'état de bêtes sauvages, se couvrant de branchages pour se protéger du froid sur le flanc de la Butte est bouleversant.
Avatar de l’utilisateur
Achache
Messages : 9956
Inscription : sam. sept. 13, 2008 2:00 am
Contact :

Re: ça y est quand même!!

Message par Achache »

Bonjour,

Pour les costumes, suite à la remarque d'Arnaud :hello: : dont acte.

Mais:
l'oeuvre de Genevoix n'était quasiment jamais cité dans les ouvrages "références" de la Grande Guerre.
Ah bon ??? :pt1cable:
"Nous autres à Vauquois". Peu cité lui aussi
décidément, ça ne s'arrange pas !!! :lol:

A la trappe, ces deux bons vieux archi-classiques ?
Mais qu'y a-t-il donc dans les biblio couramment accessibles à nos chers "moins de 20 ans" ?
-"Les oubliés de ci", "les oubliés de ça", et "untel fusillé"... et encore "le fusillé trucmuche", ou "les sénégalais ont gagné la guerre" ? etc...

Nom d'une pipe, s'il n'y a plus que la télé pour ramener aux classiques, il va falloir que je me rachète un récepteur... - 15 ans et plus que je vis, très bien, sans cette machine... ;)

Bien à vous,

[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
chanteloube
Messages : 1547
Inscription : mer. nov. 10, 2004 1:00 am

Re: ça y est quand même!!

Message par chanteloube »

Bonjour,
Je lis ceci:

décidément, ça ne s'arrange pas !!!

A la trappe, ces deux bons vieux archi-classiques ?
Mais qu'y a-t-il donc dans les biblio couramment accessibles à nos chers "moins de 20 ans" ?
-"Les oubliés de ci", "les oubliés de ça", et "untel fusillé"... et encore "le fusillé trucmuche", ou "les sénégalais ont gagné la guerre" ? etc...


faut pas exagérer, même pour la bonne cause....
Une bibliographie, une bonne, ça se trouve à la fin de tous les bons ouvrages
évidemmment il faut choisir un assez récent

[#b80046]-"Les oubliés de ci", "les oubliés de ça", et "untel fusillé"... et encore "le fusillé trucmuche", ou "les sénégalais ont gagné la guerre" ? etc...

là je sens un soupçon d'hire à propos de laquelle nous nous sommes expliqués.
On ne peut pas aujourd'hui écrire "le feu "ou "les croix de bois" ... la parole est aux historiens
et ils vont chercher dans les coins sombres même si ça gratte ou dérange parfois.
Il y a quelques années, pardon de me citer, j'avais écrit ceci pour un article:

L'inventaire rapide, d’une bibliographie consacrée aux milliers d’ouvrages ayant trait à la Première Guerre Mondiale montre qu’environ deux cents témoignages ou écrits polémiques ont été publiés, en France, pendant les hostilités. Il montre aussi que dès l’armistice, parurent en grand nombre les " Souvenirs " et " Mémoires " des acteurs politiques du conflit et " Les historiques grands formats " de ceux qui avaient exercé le commandement des Armées. Comme si un irrépressible désir de justification et d’explication émergeait soudain ! Il révèle enfin qu’aux textes suscités par un évident désir de propagande, comme " Gaspard " ou " Bourru soldat de Vauquois " s’ajoutèrent des œuvres écornées par la censure, dont les auteurs, Barbusse, Dorgelès, Genevoix ou Lintier, tentaient de rendre compte de l’horreur dans laquelle les soldats avaient été plongés.
Le succès populaire des uns et des autres, fut indéniable mais les combattants revenus du front ne reconnurent pas leur expérience singulière dans cette profusion de publications.
Dès 1919 André Maillet écrivait : " Qui sauvera des ténèbres qui l’ensevelissent, la sauvagerie des luttes multiples que nous livrons ? Tout cela est irrémédiablement perdu, et c'est dommage […] ". C’est probablement la raison pour laquelle, parallèlement aux grandes éditions, plus discrètement, des dizaines d’ouvrages virent le jour. Derniers honneurs rendus à quelque célébrité locale, pieux hommages à la mémoire de disparus ou volonté de survivants de dire les heures terribles vécues au front, ces écrits manifestent, tous, un même souci de témoigner, une volonté commune, très souvent formulée, de ne pas laisser s’effacer les traces de la tragédie .
Lorsque, en 1929, Norton Cru fit paraître " Témoins ", il appuyait son travail sur trois cent quatre volumes. Deux cent seize avaient été publiés entre 1915 et 1919, les autres, dans les dix années qui suivirent. Au sein de ce corpus, comportant les auteurs dont on a l’habitude de dire qu’ils sont les meilleurs : Meyer, Delvert, Pézard, Bernier, Escholier, rares étaient les authentiques " Carnets de guerre ", encore plus rares les Correspondances de soldats. " Volatier [était] le seul soldat homme du peuple, le seul poilu non bachelier, non breveté dont on [avait] publié les impressions ".
Quatre vingt dix sept ans plus tard, et tenant compte de la floraison d'ouvrages postérieurs aux commémorations de 1998, on constate, sans surprise, que les documents dont nous disposons sont presque toujours l’œuvre d’hommes rompus à la pratique de la langue écrite. Font exception des livres, comme, " Grenadou paysan français ", " Les carnets de Louis Barthas, tonnelier " et quelques ouvrages publiés, sous l’impulsion d’universitaires comme Rémy Cazals et Patrick Cabanel à Toulouse, Gérard Canini, Pierre Barral à Nancy . On conviendra qu’un tiers des textes les plus anciens émanent d’officiers, on conviendra aussi qu’ils ont souvent été " lissés " par la censure, des héritiers timorés , des éditeurs prudents.
Depuis 1998 une évolution se perçoit. Au témoignage d’un spécialiste comme Jules Isaac , on peut confronter de nouvelles publications qui constituent, peu à peu, les sources nécessaires à l’étude de la vie des " hommes – soldats " de 14-18 et de leurs mentalités.
On citera, entre autres : " Un Commandant bleu horizon ", présenté par Yves Pourcher (Editions de Paris), " Emile Carrière : un professeur dans les tranchées 1914-1916 " (L’Harmattan), " Si je reviens comme je l'espère : Lettres du front et de l'arrière, 1914-1918 ",(Grasset) par R. Cazals et N. Offenstadt, " Carnets de guerre d’un hussard noir de la République " sous la direction du Général Bach, sans oublier l’étonnant " Une lettre par jour " de Gérard Berger (CERHI – Saint-Etienne).
Ces œuvres, moins littéraires, moins éloignées des préoccupations quotidiennes de la troupe, s’inscrivent dans ce mouvement de renouveau, sans pour autant corriger la sous représentation des " hommes du peuple ", les grands silencieux du corpus dont nous disposons.
Un exemple, emprunté à Emile Carrière : " Parce que je porte le même uniforme qu'eux, les propres ouvriers de mon père se croient immédiatement autorisés à me tutoyer, à me parler grossièrement. Nous vivons tous ici dans un état de promiscuité physique et morale extrême. Nous sommes entassés la nuit, […] nos membres s'enchevêtrent, nos transpirations se pénètrent, nos haleines se mélangent. "
Une pareille évocation de la promiscuité est rarement présente dans les témoignages issus de soldats venus des milieux populaires et, à fortiori, une telle conscience de classe.
Autre exemple, plus ancien : Jacques Meyer qui consacrera, en 1966 quelques lignes de l’avant propos de son livre " Les soldats de la Grande Guerre " à expliquer que le terme Poilu était une création de l’arrière et que les soldats, selon lui, répugnaient à l’utiliser . Meyer, officier subalterne vivait au contact de la troupe mais conservait de son éducation, certaines délicatesses de langage et son témoignage, par ailleurs fort intéressant, est, bien sûr, marqué par son origine sociale.
Plus singulier est le cas de Robert Hertz. Ses lettres publiées ", révèlent une obsession d'intégration qui le conduit à l'acceptation du sacrifice de sa vie : " C'est difficile de parler de ces choses si nuancées, mais c'est vrai qu'il y a quelque chose d'admirable dans cette tranquille et gaie acceptation du plus grand risque par nos petits troupiers. C'est une armée de gens qui y voient clair, qui ne se laissent pas bourrer le crâne et qui acceptent tout, résolument, sans faire usage de leur raison si éveillée et si vive, parce qu'il le faut. C'est une bénédiction de vivre parmi eux surtout pour un Juif. Aussi suis-je plein de gratitude et d'amour pour la douce patrie si accueillante, jusqu'à l'excès […] "
Mise à part le très croyant Johannès Berger de " Une lettre par jour ", une attitude d'extrême soumission au destin n'est jamais formulée aussi nettement dans les correspondances venues du rang dont nous avons eu personnellement connaissance.
Ces trois exemples montrent que pour tenter de savoir ce que pensaient les combattants, une voie est à privilégier : accumuler les témoignages !
On a, hélas, beaucoup trop attendu, pour s'en préoccuper.
" Combien d'erreurs ont été répandues sur les combattants ! […] Que ceux qui sont loin du combat ne nous travestissent pas par leur imagination ! Qu'ils ne songent point à décrire des états d'âme où ils n'entrent point et où ils n'ont pas droit de visite ! Qu'ils nous laissent la vérité […] que nous payons de notre sang ! ", protestait, avant d'être tué à Verdun, R. Jubert, scandalisé par les élucubrations d'un Barrés
On a souvent, considéré avec méfiance les témoins directs : " Les historiens se sont toujours méfiés de ce que l'on appelle l'histoire orale, c'est à dire le récit d'un événement par ceux qui l'ont fait ou en ont été les témoins. Méfiance légitime si l'on songe que tout événement passant par le prisme déformant d'une personnalité donnée est filtré par une mémoire qui l'interprète, n'est plus qu'une vérité subjectivée, que toute évocation d'un passé lointain fait nécessairement jouer la sélectivité dans les souvenirs et leur télescopage, transmute la réalité vécue et l'éclaire différemment, gommant ici, idéalisant là, ordonnant les événements selon l'intensité avec laquelle ils ont été ressentis […].", écrit Simone Pesquies-Courbier du S.H.A.A dans la revue " ICARE , " avant de poser l’autre grande question : " L'histoire peut-elle être faite uniquement à partir de documents écrits dont l'objectivité n'est, après tout, pas davantage absolument garantie? Le témoignage d'hommes que l'on interroge sur des événements contemporains n'apporte-t-il pas aussi, malgré‚ ses imperfections, une note nouvelle, donnant à la réalité son poids d'humanité ? "
On a même évoqué, au cours d'un colloque (Jean-François Jagielski) le problème de l'altération de la " perception du temps chez les combattants ".
Cette défiance, beaucoup trop souvent manifestée à l’encontre des témoins, explique, probablement, le retard pris dans l’étude des mentalités des soldats. Il va sans dire aussi que certains propos dérangent quand ils vont à l’encontre des idées reçues ou en vogue.
Les recherches historiques récentes ont fait avancer la connaissance des événements, l’ouverture des Archives a permis aux spécialistes de redresser nombre d’erreurs et d’éclaircir bien des zones d’ombre, les " Traces " laissées par la guerre, dans des domaines aussi divers que la sociologie, la littérature, la musique, la peinture, l’industrie, l’aviation ont été explorées. On sait tout des automobiles, de l’artillerie, des uniformes et des armes, on sait tout …ou presque, mais une interrogation demeure : comment des hommes ont-ils pu se laisser ainsi conduire, en masse, à la mort ?
L’expliquer par une sorte de consentement généralisé n'est pas convaincant au regard des registres de Prévôté; par le patriotisme inculqué par l'Ecole de la République ou " le souci de la défense d'un sol dans lequel ils sont enfouis à longueur de journée [qui correspondrait] à la mentalité de paysans-fantassins et [paraîtrait] d'autant plus nécessaire que des camarades sont morts sur cette terre […] Défendre le sol, c'est aussi défendre ceux qui sont morts pour lui " est un peu court. L’expliquer par la peur de l'encadrement, des officiers, du peloton d’exécution, par la terreur que faisait régner les gendarmes qui sévissaient sur les arrières des armées et " l'impérieux regard des autres " n’est pas suffisant selon nous.


A bientôt.
CC
Répondre

Revenir à « LES ARTS & LA GUERRE »