spahis algériens de 14-18, éternels snobés de la cérémonie du souvenir
- genealogie-baert
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Re: spahis algériens de 14-18, éternels snobés de la cérémonie du souvenir
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Les spahis algériens de 14-18, éternels snobés de la cérémonie du souvenir
jeudi 04.11.2010, 05:11 - La Voix du Nord
CONTROVERSE
Depuis huit ans, au cimetière de Lille-Sud, le rituel est immuable. ...
En marge des commémorations du 1er novembre, les membres du Burnous (association amicale des spahis), accompagnés de leurs amis, rendent hommage à trois spahis auxiliaires algériens tombés pour Lille lors du siège de la ville en 1914.
La petite délégation fleurit la tombe, observe une minute de silence, puis des représentants de la communauté musulmane récitent une prière, en arabe, à la mémoire des soldats. Ils étaient issus de familles nobles, s'étaient engagés volontairement au combat, et appartenaient à des régiments formés à Béthune, Dunkerque ou Calais. Et cette année, une nouvelle fois, les amis des spahis se sont sentis bien seuls. « Tous les ans, le cortège officiel passe au large, et évite de passer devant la sépulture des spahis, déplore le capitaine honoraire Francis Josse, délégué régional du Burnous, qui avance une piste pour expliquer cet évitement. Il faut croire que notre habitude d'accompagner d'une prière en arabe cet hommage public à des soldats de confession musulmane indispose quelques élus. »
« Navrant »
Une seule fois, en 2008, le cortège officiel s'était recueilli devant la sépulture des spahis. Il y avait là des militaires, des porte-drapeaux d'associations patriotiques et des élus. « Au moment d'écouter la prière, certains élus étaient partis, d'autres étaient restés, mais l'année suivante le cortège ne s'est pas arrêté », se souvient Francis Josse, qui juge cette attitude « un peu mesquine et assez navrante ». C'est lui, l'ancien officier qui, en effectuant des recherches généalogiques, a découvert, il y a une dizaine d'années, la présence des trois spahis parmi les 226 sépultures du carré militaire du cimetière de Lille-Sud. Il est aujourd'hui d'autant plus peiné que les services du protocole de la ville* et le comité lillois du Souvenir français, entre autres, se renvoient la balle. Pourtant, la manifestation est inscrite très officiellement au catalogue des cérémonies commémoratives. Le comité d'entente des associations patriotiques, lui aussi, est prévenu. Et la manifestation, aux dires de Francis Josse, a l'aval de la hiérarchie militaire. « Si le général gouverneur avait eu le moindre reproche à m'adresser, nous l'aurions arrêtée. Or ce n'est pas le cas. » • H. N.
(*) Contacté, le service du protocole renvoyait hier soir vers la communication.
baert marc