Conférence sur la Belgique le 13 novembre à Vernon (Eure)

[Jean27]

A l'occasion du 90e anniversaire de la signature de l'armistice du 11 novembre 1918,
le CEV a le plaisir de vous inviter le jeudi 13 novembre prochain à 20 h 30 à la conférence que monsieur Jean Baboux, membre du Cercle d'Études Vernonnais, présentera à l'Espace Philippe Auguste de Vernon (salle Maubert - entrée libre) sur


Soldats et civils belges dans la région de Vernon-Bonnières pendant la Grande Guerre



dont vous trouverez ci-après un bref résumé :

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Notre conception de la Première Guerre mondiale a évolué depuis maintenant près d’un siècle. Par contre, la contribution de la Belgique dans cette guerre reste inchangée dans les ouvrages de synthèse édités en France.

Les historiens belges nous montrent pourtant une vision sensiblement différente des récits épiques de l’époque. Brutalement entraînée dans une guerre qui ne la concernait pas, la Belgique a vécu très durement ce conflit. Seul pays d’Europe occidentale à subir une très rude occupation de son territoire presque tout entier, entraînant sur les routes de l’exil plus de 15 % de la population, son armée continuant néanmoins le combat sur la faible portion de la Belgique non occupée.



La Normandie pendant la Grande Guerre servit de base arrière à la Belgique dont le gouvernement s’était réfugié à Sainte-Adresse ; une importante usine d’armement belge devait se créer dans la région du Havre, Rouen et les communes alentours accueillant de nombreux hôpitaux belges.

La région de Vernon devait connaître pendant cette guerre une présence belge multiforme : école de sous-officiers à Gaillon, atelier de menuiserie à Vernon, Institut de rééducation militaire à Port-Villez, importante colonie belge à Bonnières travaillant dans les laminoirs de Louis Piret, paroisse belge de Bennecourt …

Le quatre-vingt-dixième anniversaire de la signature de l’armistice du 11 novembre 1918 est l’occasion de rassembler les témoignages de cette présence dans notre région. En utilisant les documents d’époque et les vestiges subsistant aujourd’hui, Jean Baboux se propose de faire une synthèse de cette histoire qui s’estompe dans la mémoire des hommes.