Dans un ouvrage, non. Il s'agit d'une infime partie du contenu d'un carton du SHD, coté 19 N 1344 (VIIe Armée ; artillerie ; Correspondance relative aux opérations ; D.C.A. : localités bombardées sur le territoire de l’armée ; instruction pour l’exécution de levés topographiques. Juin 1916 - octobre 1918).
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Un vestige de 14-18 ou pas ?
- Eric Mansuy
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Re: Un vestige de 14-18 ou pas ?
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
- philippe90
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Re: Un vestige de 14-18 ou pas ?
Merci pour ces éclaircissements Eric, je comprend mieux maintenant d'où viennent vos sources
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Un vestige de 14-18 ou pas ?
Bonsoir,
De toute évidence, cette section n'a pas chômé. A titre d'exemple, le 24 janvier 1918, elle a ouvert le feu, à l'instar du PDF 180 (de Vauthiermont) sur un appareil venu, en début de soirée, larguer 3 bombes sur Belfort, et sur un second, passé au-dessus de Cunelières à 20 h 10 pour aller bombarder Audincourt.
Je n'ai pas en soute l'ensemble des tirs effectués par cette SDF 104, mais il est vraisemblable qu'elle a dû s'activer souvent, au regard de l'itinéraire suivi par les appareils allemands partis bombarder Belfort ou les communes du nord du Doubs, ou revenant de bombardements sur Luxeuil ou Lure.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
De toute évidence, cette section n'a pas chômé. A titre d'exemple, le 24 janvier 1918, elle a ouvert le feu, à l'instar du PDF 180 (de Vauthiermont) sur un appareil venu, en début de soirée, larguer 3 bombes sur Belfort, et sur un second, passé au-dessus de Cunelières à 20 h 10 pour aller bombarder Audincourt.
Je n'ai pas en soute l'ensemble des tirs effectués par cette SDF 104, mais il est vraisemblable qu'elle a dû s'activer souvent, au regard de l'itinéraire suivi par les appareils allemands partis bombarder Belfort ou les communes du nord du Doubs, ou revenant de bombardements sur Luxeuil ou Lure.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
- philippe90
- Messages : 16
- Inscription : ven. août 21, 2015 2:00 am
Re: Un vestige de 14-18 ou pas ?
Merci pour ce complément d'informations, je ne pensais pas qu'il y avait eu encore de l'activité militaire près de chez moi en 1918.
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Un vestige de 14-18 ou pas ?
Bonsoir,
Si vous lisez le JMO du 40e Corps, vous y découvrirez une activité soutenue jusqu'à la veille de l'armistice, dans un certain nombre de points du Sundgau.
Pour ce qui concerne l'aviation, un aperçu du "Rapport de quinzaine sur l'activité de l'aviation ennemie (1er au 15 octobre 1918)" : "Malgré le temps médiocre, l'aviation ennemie fait preuve pendant la première quinzaine d'octobre d'une activité supérieure à celle de la période précédente (100 avions signalés le 7 contre 46 maximum de la quinzaine précédente). Cette activité se manifeste surtout dans l'aviation de combat, opérant par patrouilles plus fortes, allant jusqu'à 10 avions. L'aviation de combat opère presque exclusivement en Haute-Alsace et est peu agressive. L'aviation de corps d'armée et d'artillerie n'a pas augmenté. Les reconnaissances à longue portée se poursuivent quand le temps le permet sur Lure, Luxeuil, Epinal, Remiremont. Pas de reconnaissance de nuit ni de bombardement. Toutefois le village de Bonfol (Suisse) a reçu à deux reprises des bombes lancées, sans doute, par des appareils allemands, aucun avion de l'Armée n'étant sorti à ce moment. En Haute-Alsace, un de nos avions abat le 7 octobre un Rumpler dans les lignes ennemies." (source : SHD 19 N 1349 (VIIe Armée, aéronautique))
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Si vous lisez le JMO du 40e Corps, vous y découvrirez une activité soutenue jusqu'à la veille de l'armistice, dans un certain nombre de points du Sundgau.
Pour ce qui concerne l'aviation, un aperçu du "Rapport de quinzaine sur l'activité de l'aviation ennemie (1er au 15 octobre 1918)" : "Malgré le temps médiocre, l'aviation ennemie fait preuve pendant la première quinzaine d'octobre d'une activité supérieure à celle de la période précédente (100 avions signalés le 7 contre 46 maximum de la quinzaine précédente). Cette activité se manifeste surtout dans l'aviation de combat, opérant par patrouilles plus fortes, allant jusqu'à 10 avions. L'aviation de combat opère presque exclusivement en Haute-Alsace et est peu agressive. L'aviation de corps d'armée et d'artillerie n'a pas augmenté. Les reconnaissances à longue portée se poursuivent quand le temps le permet sur Lure, Luxeuil, Epinal, Remiremont. Pas de reconnaissance de nuit ni de bombardement. Toutefois le village de Bonfol (Suisse) a reçu à deux reprises des bombes lancées, sans doute, par des appareils allemands, aucun avion de l'Armée n'étant sorti à ce moment. En Haute-Alsace, un de nos avions abat le 7 octobre un Rumpler dans les lignes ennemies." (source : SHD 19 N 1349 (VIIe Armée, aéronautique))
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.