Un des deux tourelles de mitrailleuses du fort de Douaumont.
On apprécie le point de vue et le champ de tir totalement dégagé.
Les deux tourelles mitrailleuses du fort, détruites ou fortement endommagées par les combats de 1916, ont été remplacées dans les années 30.
Tourelle mitrailleuse de la batterie nord de la place forte de Villey le Sec.
Seules deux tourelles de ce type sont complètes, celle de la batterie nord de Villey le Sec (Toul) et celle du fort d'Uxegney(Epinal)
Vue de l'étage inférieur d'une tourelle mitrailleuse en assez bon état de la place de Toul.
Il manque juste le plancher qui a dû être récupéré.
Echelle d'accès et contrepoids de la tourelle mitrailleuse.
J'espère que ces quelques photos vous permettront de redécouvrir ce type de cuirassement.
Bien amicalement.
Albin DENIS
Allez voir mon site sur les escadrilles françaises de la Grande Guerre.
Si vous avez des photos, journaux, carnets vols, citations, insignes, fanions...), veuillez prendre contact avec moi. Site : http://albindenis.free.fr
Bonsoir à tous,
La mitrailleuse Hotchkiss mod 1900 est très proche du mod 1914 ; elle n'en diffère que par quelques détails :
Différences entre Hotchkiss 1900 et 1914 :
Le piston, jadis point faible de la pièce, a été renforcé. Le piston modèle 1914 permet de résister à 90 000 coups. Dans le matériel 1900, il existait 3 pistons de rechange ; il n'en existera plus qu'un dans le matériel type 1914.
Doigt du cliquet (sur le passe-bande) modifié de telle sorte que l'on puisse le tirer en arrière en actionnant le levier d'armement.
Levier d'armement muni d'un tenon à la partie antérieure permettant de dégager le cliquet.
Sûreté supprimée (suppression du verrou rotatif de sûreté bloquant le piston).
Clavette de démontage du canon remplacée par une excentrique, pour un démontage plus rapide.
Couvre-culasse transformé et renforcé par adaptation d'une poignée, d'une tige fluide et d'un poussoir servant à dégager la nouvelle broche de culasse (transformée également).
Détente ; ne comporte plus qu'un seul cran.
Culasse, extracteur, éjecteur et percuteur modifiés.
Canon beaucoup plus facile à remplacer grâce au filetage à filets interrompus. Les ailettes sont évidées, le régulateur d'échappement modifié. La grande clef de démontage apparaît avec le matériel 1914.
Merci pour ces détails qui nous font avancer un peu plus dans la connaissance de ces armes.
Je connaissais le site, mais je n'avais pas pensé à y faire un tour.
C'est bien d'avoir des liens vers les sites internet mais il faut penser à les consulter quand le besoin s'en fait sentir ! Je le copierais cent fois.
Un lecteur de ces lignes a t'il une vue intérieure d'une tourelle mitrailleuse restaurée (Toul, Epinal ....) ou le détail des armes sur leurs supports ?
Cordialement
Albin DENIS
Allez voir mon site sur les escadrilles françaises de la Grande Guerre.
Si vous avez des photos, journaux, carnets vols, citations, insignes, fanions...), veuillez prendre contact avec moi. Site : http://albindenis.free.fr
bonjour,
je cherche à valider une information sur la tourelle de 75 du fort de Froideterre. Selon certaines sources (feu le colonel Rodier, maire de Fleury devant Douaumont), les impacts sur la tourelle auraient été causés par l'équipage d'un char américain qui, durant la seconde guerre mondiale, aurait testé son armement sur la tourelle. Cyril Cary semble indiquer qu'il s'agirait de tirs allemands plutôt.
Quelqu'un aurait il le fin mot de l'histoire afin que je puisse légender correctement une photo dans un ouvrage ? )
merci !
laurent loiseau
Bonsoir,
cela sera difficile, je ne vois qui pourra vous dire ce qu'il en est réellement, je pense qu'il faut occulter ce sujet, tout en précisant sur la photo que ces impacts ont été fait pendant la deuxième guerre et non rien à voir avec la 1ère.
les uns vous diront que c'est les américains, les autres les allemands, le problème, c'est qu'il n' y a rien à ma connaissance qui atteste quoique ce soit!
les allemands ont fait des essais de cuirassements sur la ligne Maginot comme sur les forts Séré de Rivières, en vue de l'opération Barbarossa. cela consistait en des tirs perforants à longue distance, commes des essais de charges creuses et explosifs sur les tourelles 'certaines de Verdun en ont subit les conséquences.
Les américains ne sont pas en reste, outre le fait qu'ils ont également fait des tests avant de s'attaquer à la ligne Siegfried, un bel exemple existe, c'est l'abri de combat de Custine sur la ceinture de Toul, du côté de Francheville, l'abri a été rogné par les tirs perforants américains.
De là à s'amuser, je veux bien, les américains ne manquant pas de matériels, mais nous sommes en guerre, et je pencherais plus sur des essais. Les américains ont surtout fait des essais de charges creuses et d'explosions en milieu confiné, notamment pour le réglage des sismographes pour la bombe nucléaire.
Saura t'on le fin mot de l'histoire un jour, je l'espère, mais dans l'attente ?
Cordialement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Désolé Albin mais je n'ai pas de vue intérieur de celle de Toul mais voilà quelques clichés de l'intérieur de la tourelle de l'ouvrage de Déramé pour mieux vous rendre compte. Elle en assez bonne état.
Le contre poids :
La frise permettant de savoir ou l'on visait :
L'affut des mitailleuses :
La position du mitralleur :
Voilà pour les photos inérieures.
Espérant que cela vous serais plus parlant.
Bonjour à tous,
pour répondre à un message de Cyril, un peu plus haut, oui la Hotchkiss a été utilisée ailleurs qu'en tourelle, notamment sous casemate, dans les caponnières et coffres et comme pièce de rempart.
En ce qui concerne de savoir si c'était bien des Hotchkiss 1900, la réponse est oui, on ne peut monter des 1914 dans les tourelles, des détails empêchant de les utiliser, à moins que l'on ait pendant la guerre modifier des 1914, mais cela m'étonnerait, d'aillerus la période de désarmement a été lancée au mois d'août et le contre-ordre est arrivé en février, donc les mitrailleuses étaient très certainement stockées.
Petit rectificatif au message d'Albin dans les caractéristiques, ce ne sont pas des artilleurs qui servent la tourelle, mais des fantassins, qui font partie de la section de mitrailleuses du fort.
Pour répondre au message d'Albin, j'ai bien peur de te decevoir, en effet il n'existe que trois tourelles restaurées à ce jour, c'est les n° 81 et 82 d'Uxegney et la n° 25 de la batterie Nord de Villey Le Sec.
A ce jour, il n'y a aucune tourelles de mitrailleuses en France armées de mitrailleuses. Ce que l'on voit à Villey Le Sec et Uxegney, ce sont des épaves, seuls, des tubes ont été replacés avec une partie de la chambre sur les affûts. Donc à ce jour, aucune tourelles n'est complètes. Sur celles d'Uxegney, les ventilateurs aspirateurs non pas été remontés, ainsi que les socles. Il manque également le système de ventilation dans le corps de tourelle, tous le système d'évacuation des douilles, le système de tir de nuit, ainsi que les gaines aériennes pour l'évacuation des fumées (c'est une petite info qui permet de retrouver un bloc tourelle dans un grand fort, car les crochets soutenant la gaine sont toujours au mur en général). La tourelle n° 81 a ses planchers, par contre, la n° 82 est totalement déshabiller à ce niveau là.
Il faudra attendre encore de nombreuses années avant d'en voir une complète !
Un petit espoir subsiste pour la batterie de Vulmix, qui a des chances d'être reprise.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Liste des tourelles de mitrailleuses installées avant 1914 et prêtes au feu.
Tourelle AM – fort de Manonviller (cette tourelle sera ensuite désignée sous n° 1) DF
N° 2 et 3 – fort de Djebel Kebir (Tunisie) (les deux seules installées hors de France). DF
N° 4 et 5 - fort d’Haudainville (place de Verdun). EPMI
N° 6, 7, 8 et 9 – fort d’Arches (rideau défensif de Haute Moselle) DF
N° 10 et 11 – fort de Douaumont (place de Verdun) EPMI
N° 12 et 13 – fort de Dugny (place de Verdun) EPMI
N° 14, 15 et 16 – fort du Rozellier (place de Verdun) EPMI
N° 17 – ouvrage de Thiaumont (place de Verdun) ED
N° 18 et 19 – ouvrage de Froideterre (place de Verdun) EPMI
N° 20 – ouvrage de Charny (place de Verdun) DF
N° 21 – ouvrage de Déramé (place de Verdun) EPMI
N° 22 et 23 – fort des Sartelles (place de Verdun) EPMI
N° 24 – fort de Brûley (place de Toul) DF
N° 25 – batterie Nord de Villey-Le-Sec (place de Toul) EPR
N° 26 et 27 – fort de Landrecourt (place de Verdun) EPMI
N° 28, 29 et 30 – fort de Bois Bourrus (place de Verdun) DF
N° 31 – fort de Gondreville (place de Toul) EPMI
N° 32 – fort de Trondes (place de Toul) DF
N° 33 – ouvrage de la Falouse (place de Verdun) EPMI
N° 34 – fort de Domgermain (place de Toul) EPMI
N° 35 – ouvrage du Mordant (place de Toul) EPMI
N° 36 – fort du Vieux Canton (place de Toul) DF
N° 37 – ouvrage de Francheville (place de Toul) DF
N° 38 et 39 – ouvrage du Chanot (place de Toul) EPMI
N° 40 – fort d’Ecrouves (place de Toul) DF
N° 41 et 42 – fort de Choisel (place de Verdun) ED
N° 43 et 44 – fort de Moulainville (place de Verdun) EPMI
N° 45 et 46 – fort de Regret (place de Verdun) EPMI
N° 47, 48 et 49 – fort de Frouard (fort d’arrêt - place de Nancy) EPMI
N° 50 et 51 – ouvrage de Petite Synthe (place de Dunkerque) DF
N° 52 – fort de Liouville (rideau défensif des Hauts de Meuse) EPMI
N° 53 et 54 – ouvrage des Fougerais (place de Belfort) DF
N° 55, 56 et 57 – fort de Roppe (place de Belfort) DF
N° 58 et 59 – fort de Bessoncourt (place de Belfort) DF
N° 60 – fort des Adelphes (place d’Epinal) DF
N° 61 – ouvrage du haut Bois (place de Belfort) DF
N° 62 et 63 – ouvrage de Deyvillers (place d’Epinal) DF
N° 64 – fort de Dogneville (place d’Epinal) DF
N° 65 – fort du Vieux Canton (place de Toul) DF
N° 66 et 67 – fort de Blénod (place de Toul) DF
N° 68 et 69 – fort de Longchamp (place d’Epinal) DF
N° 70 – fort de Dogneville (place d’Epinal) DF
N° 71 et 72 – fort de Vézelois (place de Belfort) DF
N° 73 – ouvrage de Chèvremont (place de Belfort) DF
N° 74 – fort du Thillot (place de Toul) DF (1985)
N° 75 et 76 – ouvrage de Méroux (place de Belfort) DF
N° 77, 78 et 79 – fort du Bois d’Oyes (place de Belfort) DF
N° 80 – fort de Vacherauville (place de Verdun) DF
N° 81 et 82 - fort d’Uxegney (place d’Epinal) EPR
N° 83 – fort de Haumont (place de Maubeuge) DF
N° 84 et 85 – fort du Bourdiau (place de Maubeuge) DF
N° 86 et 87 – batterie de Vulmix (fort d’arrêt - place de Bourg St Maurice) (dern. installées) EPMI
Tourelles montées après 1918
N° 88 – fort de Vacherauville – montée au fort de Douaumont en 1930 en remplacement de la n° 10 endommagées dont les éléments serviront au montage de la tourelle de la citadelle de Verdun. EP
N° 89 – fort de la Chaux (fort d’arrêt – place de Montbéliard) – montée en 1930 au fort de Douaumont en lieu et place de la tourelle n° 11 détruite. EP
Tourelle « Liouville-Douaumont » - citadelle de Verdun – montage en 1938 avec les éléments de la n° 10 de Douaumont et une partie dont la calotte de la n° 52 du fort de Liouville. EPMI
Des marchés pour d’autres installations avant 1914 ont bien été passés, mais les tourelles ne seront jamais construites, faute de la déclaration de guerre.
EP – en place
EPR – en place et restaurer
EPMI – en place mais incomplète
ED – en place, mais détruite
DF – détruite et ferrailler
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
)
