Bonjour à tous
cela fait environ 3 ans que je fait le tour des cimetières civils de Lorraine (247 villes et villages)
et c'est loin d'être fini quoi que, il ne m'en reste plus que 2090 à faire
J'ai pu relever 1367 noms.
Recoupement avec MDH a était fait.
Je ne sais comment mettre cette liste sur le net pour vous le faire partagé.
C'est au format xls.
J'ai aussi le relevé de la nécropole de Flirey (54) au même format.
Si quelqu'un a une idée !?
Sinon je peux vous les passer par mail. [email protected]
Bonjour à tous
cela fait environ 3 ans que je fait le tour des cimetières civils de Lorraine (247 villes et villages)
et c'est loin d'être fini quoi que, il ne m'en reste plus que 2090 à faire
J'ai pu relever 1367 noms.
Recoupement avec MDH a était fait.
Je ne sais comment mettre cette liste sur le net pour vous le faire partagé.
C'est au format xls.
J'ai aussi le relevé de la nécropole de Flirey (54) au même format.
Si quelqu'un a une idée !?
Sinon je peux vous les passer par mail. [email protected]
au plaisir
Bonjour
Tout d'abord, Bravo, 3 ans, cela doit faire du kilomètres sur les routes de campagne.
Créé un site, ou pourquoi ne pas faire un blog? Pas de code HTML à connaitre, on met en forme en cochant les cases ...
Il suffit de faire le dépot du fichier excel sur le web, via l'espace d'hébergement de votre FAI (fournisseur acces Internet) et ensuite depuis le blog, générer des liens vers vos fichiers excel. Je procède ainsi pour mon fichier des MPF de la 17e DI (colonne de droite).
Sinon, autre possibilité, contactez MemorialGenWeb et leur fournir les relevés.
Voilà, c'était juste une indication pour faire avancer le schmilblick ...
Mise à part cela, je suis interressé par vos fichiers: [email protected]
Quel gros boulot effectué
Bravo !!!
Si vous n'avez pas encore les connaissances en htlm pour réaliser un site, effectivement Jérome vous livre la meilleure et la plus simple des solutions : le blog.
Personnellement et s'y vous n'y voyez pas d'inconveignant, je serais plus qu' heureux d'obtenir votre fichier par mail, mes réigments de prédilection étant tous "lorrains".
Vous pouvez bien sur récupérer mon e-mail sur mon profil.
A votre convenance
Un grand merci par avance
Hannibal
Lefort Désiré. 167e RI .
Tué à l'ennemi le 18 septembre 1918 devant le Moulin de Laffaux.
Mon site : http://167e.regiment.free.fr/ : "Les Loups du Bois-le-Prêtre."
Bonjour à tous.
Un grand merci à vous pour vos remerciements.
Comme je disais, il ne me reste que 2090 villes et villages à faire.
Merci aussi à Bernard qui a réussi à nous mettre les deux fichiers en ligne.
J'espère pouvoir refaire une vingtaine de villes avant la fin de l'année.
bien sur je partagerai la mise à jour.
à bientôt
bonjour Christophe, bonjour à tous,
MILLE MERCI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
je viens de retrouver un lieutenant du 53ème RI alors que je croyais tous les connaître
amicalement
Renaud
De mon lointain Dauphiné je ne suis pas en mesure de contribuer à votre oeuvre de bénédictin mais peut être serez vous interessé par une anecdote qui peut éclairer la présence de plusieurs des tombes que l'on peut voir dans le cimetière de Broussey (54)
voici un extrait du carnet de guerre de mon grand père, sergent au 157° d'infanterie, 3° bataillon, 11° compagnie :
2 décembre 1914 :
Nous sommes au repos à Broussey. à 1 h du soir, je suis à la cuisine de ma section, savourant une pipe en lisant le journal; tout à coup une formidable explosion retentit tout près , faisant voler les vitres. C'est une marmite. Quelques secondes après, une autre. Je sors pour voir à quel endroit elles sont tombées; une grêle de débris s'abat autour de moi; je me colle au mur, je regarde : une colonne de fumée à une trentaine de mètres de moi indique le point d'arrivée des projectiles. Voyant que c'est dans le secteur de ma compagnie, je me précipite pour voir et aider au sauvetage. Je rencontre une foule de soldats courant dans toutes les directions tels des fourmis dont on aurait piétiné la fourmilière. J'arrive au lieu de l'accident. Au bord de la rue, un trou rond caractéristique entouré de débris. Entre ce trou et le mur deux paquets informes enveloppés de bleu et de rouge et recouverts de poussière. Ce sont des morts. On les retire des déblais. Ils sont atrocement mutilés; [ je passe sur quelques lignes particulièrement insupportables concernant la vision d'horreur qu'a subi mon GP et qu'il a eu besoin de mettre par écrit, d'exprimer, pour que "ça" sorte un peu de lui] Des hommes sont commandés pour enlever les plaques d'identité et fouiller les poches. C'est une besogne bien difficile mais que l'on exécute. D'une grange en face s'échappent des gémissements; un homme est étendu sur la paille, les hanches broyées et la poitrine ouverte. On ne le porte pas au poste de secours car il meurt dix minutes après. Il y a quatre blessés, tous à la tête, un a tout un côté de la figure brulée mais ne doit pas être gravement atteint. Le deuxième obus est tombé à 6 mètres du premier, traversant à 1 m du sol le mur d'une maison; il a explosé dans une chambre où six hommes jouaient aux cartes. Miracle ! pas un n'a été touché par les éclats et ils sont en train d'éteindre un commencement d'incendie qui s'est déclaré.
On étend les trois cadavres sur des toiles de tente et on les porte au cimetière. On attend la nuit car on risque ne se montrant d'attirer de nouveaux projectiles, puis, comme la lune se lève , on commence à creuser les fosses. C'est moi qui surveille cette corvée et c'est sinistre ces silouhettes éclairées par la lune creusant sans relache à côté des trois morts dont on distingue les yeus vitreux et les bessures affreuses. Pour ne pas le voir je lui recouvre la figure d'un linge. Les trous finis, on les y place, on écrit au charbon les noms sur une pierre du mur quui est en arrière pour se souvenir puis on rebouche. Nous sommes là sept, nous nous agenouillons pour un dernier adieu puis nous rejoingnons la compagnie et on part aux tranchées.
C'était il y a bientôt 93 ans. En 2002 je suis passé à Broussey en suivant les traces de mon aïeul, avec son carnet en main (Broussey, Gironville, étang de Vargévaux, Flirey, bois de Mort Mare, réduit Avocourt) et c'est avec émotion que j'ai vu dans le cimetière de ce village trois tombes militaires dont la date portait 2 décembre 1914. sans doute ces compagnons de mon grand père qui jusqu'ici pour moi étaient anonymes.
