Bonsoir,Bonsoir
Comme on y est
comment considérer ce modèle très particulier au fort de Dugny, un bricolage de la même série que ce qui a été fait sur le massif explosé de la 75 du fort de Vaux?
http://nsa33.casimages.com/img/2013/03/ ... 717442.jpg
Cordialement
JLK
La note n°3893 du 6 aout 1916 fixe les caractéristiques des travaux à réaliser pour la réorganisation des forts. Je reproduis ici le paragraphe 3 in extenso :
"Tentacules de mitrailleuses: Afin de permettre au fort de pouvoir agir sans se borner à un rôle purement passif, il y a lieu de créer des tentacules de mitrailleuses reliées en galeries aux galeries centrales.
Ces tentacules se terminant par une casemate bétonnée avec une coupole blindée, doivent être entreprises de façon suivante :
a) - faire des puits à mitrailleuses qui pourront servir de suite, les munir d'une mitrailleuse, de 2 ou 3 mitrailleurs, de vivre et munitions.
b) - réunir ces puits en galerie au centre du fort. "
Mais le général commandant la IIème Armée précise que "les indications schématiques doivent être adaptées à chacun des forts en tenant compte de toutes ses particularités" et surtout qu'"elles n'ont pas pour but de limiter l'initiative du commandant du fort".
Il ne faut donc pas s'étonner de trouver à Dugny les 2 coupoles recouvertes de béton, voir même une embrasure supplémentaire "bricolée" comme sous l'embrasure standard de la coupole voisine. Il s'agit surement d'une initiative locale du commandant du fort. En la matière, rien n'est figé...
J'en profite pour préciser que les 2 coupoles Pamart de Dugny n'étaient pas reliées au fort mais seulement au dépôt intermédiaire "U" situé au nord du fort.
Toujours dans le cadre des "travaux 16/17", au fort de Vaux, le Génie avait aménagé près de la fosse du contrepoids de la tourelle de 75 détruite, 2 mitrailleuses Saint-Etienne protégées par 2 trémies Pamart (les mêmes que celles du blockhaus de Tavannes). Ces mitrailleuses avaient pour objectif de battre, outre le glacis nord du fort, le terrain entre le village de Dieppe et le ravin de la Fausse Côte. Cette "chambre de tir" était reliée par puit au réseau souterrain 16/17 du fort.
Jidu