et bien, avec toute cette architecture militaire des boches de 14 et des chleu' de 40, j'y perd mon latin...merci en tous les cas de ce vous m'apprenez, c'est vivifiant
o'live, l'histoire de cette station radar d'Unchair, explique peut être la présence assez curieuse (pour moi) d'une "carrière" de blocs de ciment ou de béton, quelques deux cents mètres plus en amont, vers Courville. C'est vraiment un truc curieux, je prendrais des photos.
machaut: je n'aurais jamais imaginé qu'il y avait une habitation en cet endroit, c'est très bouleversé, avec une pente assez raide derrière. si la charpente est d'un style inconnu de moi (encore que je verrais très bien un bon filet de camouflage au dessus) ce sont surtout les deux hangars, ou garages, ou entrée de tunnels qui sont presque enterrés, et très bas quant au niveau de la route qui m'interroge. La route n'a pas changé. Elle reprend le tracé de celle d'avant 14 a ce que j'ai pu en juger sur les rares cartes que j'ai vu de l'époque. et la brièveté des combats de 40 n'ont certes pas permis sa disparition. Sans doute est elle un peu plus large aujourd'hui; Alors quand et comment a t'on procédé a ces travaux, et a quelle fin? Un hôtel, pourquoi pas, mais l'emplacement laisse songeur. il y a bien une hostellerie, qui jouxte un hara, cent ou deux cents mètres plus loin, vers Berru, et si j'ai bien vu, à l'emplacement d'une briqueterie. je vais tacher de me renseigner auprès du Maire.
a quelques cinquante mètres de cette fameuse charpente de béton, on trouve sur une pente Sud Ouest du mont, un amas de terre, recouvert d'un épais tapis d'herbes plus ou moins fol dingues, et de nos copines, les ronces. , et qui surplombe la route de Cernay qui mène directement à Reims. la terre provient sans doute des travaux réalisés pour tracer un chemin d'exploitation en ces terres viticoles. émerge de ce tas, l'angle d'une structure apparemment destiné a résister au temps qui passe. ce n'est pas moyenâgeux, les charpentes en acier peuvent en témoigner:
l'interieur est creux. je n'ai pas pu voir si il y avait une communication avec le reste de la structure, les branchages empêchant d'y voir clair. C'est dommage, pour une fois, cela ne semblait pas inondé...
en pénétrant dans la lisière du bois, et suivant justement ce chemin d'exploitation, entre cinquante et cent mètres, il y a un autre petit blockhaus, bien planqué, bien rempli de flotte, qu'il faut trouver aussi... Quelques dizaine de mètres derrière,la création d'une maison d'Accueil Spécialisée a dû faire table rase des vestiges qui pouvaient encore s'y trouver.
faut excuser pour la prise de vue, on manque un peu de recul...
enfin, pour finir cet aperçu de la ligne fortifiée allemande dans ce petit secteur d'un front immense, j'ai marqué d'une très jolie flèche noire, l'emplacement d'un blockhaus de belle taille, suffisant pour abriter "chez Maxim' ", détruit il y a deux ou trois ans. Il ne subsiste que des dalles de béton, dans la basse cour...