Etant en vacances, j'ai décidé hier de part ces températures proches de 0° de me mettre au chaud et d'ainsi finaliser la visite d'une galerie souterraine que j'avais entamé il y a quelques mois en guise de repérage!
Afin de mieux se reprérer, nous sommes sur un réseau de premières lignes allemandes en Meurthe et Moselle, tout proche du département de la Meuse. A cet endroit-ci, les lignes françaises sont distantes de plusieurs dizaines de mètres, les fourneaux de mines sont donc idéals pour atteindre l'ennemi "sans" essuyer les tirs de l'artillerie qui se font de plus en plus précis avec les années.
Nous voici donc au coeur d'une tranchée où se dessine en avant ce qui semble être des abris !

A gauche, l'on peut observer une entrée bétonnée donnant sur des pièces dont l'une principale censée acceuillir des lits superposés. La configuration de cet abri souterrain tout comme son organisation ne fait aucun doute: nous avons à faire à une annexe où s'organisait la logistique de quelques choses de bien plus gros...

C'est donc sur le côté droit de cette tranchée que notre reportage va prendre tout son sens. En effet, c'est bien cette entrée renforcée de béton et de tôles ondulées, le tout surmonté de sacs de ciment, qui va déboucher sur quelques choses de bien plus conséquent: un véritable labyrinthe de galeries creusées par l'homme et ce dans l'unique but de faire exploser des centaines voirs des tonnes d'explosif sous un ennemi hagard qui ne sait quand son heure sera venue !

Une fois à l'intérieur, c'est une grande pièce qui donne à sa droite sur ce qui semble être un dépot où devait s'entreposer très certainement outils et appareils respiratoires de secours.

C'est véritablement en face que tout se passe. Un long couloir se déroule sous la lueur de nos lampes, celui-ci semble interminable! Les lieux vous hérissent le poil, l'athmosphère y est pesante ... d'autant plus que nous ne savons pas où nous ménera ce lugubre passage !

Certaines parcelles, malgrès les presques 100 ans qui nous séparent, laissent entrevoir des parties boisées.

Nous continuons accroupi à parcourir les lieux avec parfois la malchance de tomber sur un sol inondé.


Petit à petit, d'autres couloirs apparaissent... à gauche, à droite puis ce sont de légers palliers qui montent, redescendent pour nous emmener un peu plus profond encore sous terre.

Ici et là ont été creusés dans la parois des niches tandis que de nombreuses traces noirâtres nous laissent imaginer les bougies qui trônaient là à l'époque...
