Bonjour à tous, voici un objet d'époque rare et unique :
le pot de chambre du 57ème RI.
Pour le récupéré, j'ai du faire appel à une spéléologue car il se trouvait au font d'une diaclase (faille naturelle) derrière l'un des abris d'un poste de mitrailleuses du régiment.
ne crois-tu pas que ce pot est un peu comme la casquette du père Bugeaud ? Mais l'histoire est plaisante et montre que sur le forum de pages1418 l'humour n'est pas étranger, ce qui n'est pas le cas sur tous les forums.
Amicalement
Alain
Bonjour Alain, même si nous ne pourrons jamais être sur de l'origine du pot, il est a noter que les feuillées du régiments se trouvaient devant l'abri (attesté par les croquis du JMO et par un autre pot) donc ce n'est pas tiré par les cheveux.
Cordialement,
Gilles.
Bonjour à tous. Merci Gilles, tu nous en avais parlé ce WE, il est magnifique. Ce large rebord qui permet de diminuer notablement la pression au cm2, une trouvaille.
Cordialement. Patrick
si dans les carnets de guerre de soldats de la Grande Guerre il est parfois question des feuillées, plus ou moins éloignées des abris ou plus ou moins confortables, il est rarement question dans ces mêmes récits de pots oet encore moins de pièces d'or. Il nous faudrait l'avis d'un pissadouphile pour dater cette trouvaille.
Amicalement
AG
Gilles, je vois le sujet "Le pot de chambre de Bernard Labarbe", donc de suite j'imagine mon GP Raymond en position peu glorieuse mais commune à tout le monde même au pape.
Cela dit, je doute que le soldat Labarbe ait utilisé un pot semblable, il devait aller "aux feuillées" comme les autres. Gros trous, planches de bois espacées pour les fesses et le dos, arrosage au grésil de temps en temps, bref l'horreur mais comment faire ? La cata, j'imagine les bombardements, les marmites, et un gros noir tombant dans la fosse...
Mais pourquoi un pot de chambre du 57 ? C'est marqué ? Et puis y a-t-il un oeil au fond ? (classique pour les pots de chambre). Le secteur a été occupé par d'autres après le départ du 57 mais bon...
Alors peut-être un pot d'officier, ils avaient des privilèges dont celui sans doute de ne pas s'asseoir aux feuillées à côté d'un soldat. (C'est que ça en fout un coup à l'autorité ensuite, ça.)
Car les feuillées étaient pour plusieurs hommes, retour à l'antiquité. A Pompéi on peut voir des latrines, mais plus "classe": Des trous dans un banc de marbre, et un cours d'eau qui passait dessous dans une rigole. Les notables soulevaient leur toge, se posaient et devisaient entre eux pendant la chose. Un esclave était là avec un seau d'eau et une éponge pour la suite, le Moltonel triple épaisseur n'existait pas.
Pour en revenir au pot, je suis [strike]septique[/strike] sceptique...Mais par élimination, si pas un pot de "chambre" je vois pas...
