Survivants de 18 sous les Drapeaux en 14

[LABARBE Bernard]

Bonjour garance,
Je n'ai pas hélas la réponse, je la cherche aussi...
Mais l'exemple du général à Metz n'est pas révélateur, car bon nombre de soldats étaient mutés dans d'autres régiments, allez savoir pourquoi. Des blessés guéris revenaient au front mais dans un autre régiment aussi, le leur étant "plein", bref, c'était le brassage...
Cordialement,
Bernard

[grain]

Bonsoir Garance.

Dans l'infanterie il doit pas y en avoir de legions, puisque l'on pretend que beaucoups de RI on vu leurs effectif renouveler 3 fois au cours de la guerre.
Par contre dans les RA ils doivent êtres plus nombreux.
Et c'est une question que je me suis posé egalement.
On trouvera peut-être la reponse.
Cdlt
Martial

[garnier jean pierre]

Bonjour

Pas mieux.
Cdlt
JP

[Stephan @gosto]

Bonsoir,

J'ai lu qu'un général en 18 à Metz a passé en revue son régiment de 14 et a demandé que sortent des rangs ceux qui étaient avec lui...2 ou 3 hommes sont sortis...

Ceux d'août 14 qui, mobilisés au énième régiment d'infanterie (pour les autres armes, c'est un peu différents), étaient encore dans ce régiment au 11 novembre 1918, ne sont certainement pas nombreux.

Je laisse la parole, à titre d'exemple, à un ancien du 74e R.I. :

Marcel VETILLARD, de la classe 1908, était sergent-major à la 10e Cie du 74e R.I. Il est décédé le 15 avril 1970.

« Au départ de Rouen, en août 1914, sur les 250 inscrits sur le registre de contrôle de la 10e Cie – et n’ayant jamais été rayé – il restait seulement deux inscrits – Vigneux et moi-même – à la libération ».

Amicalement,

Stéphan

[Jean RIOTTE]

Bonsoir à toutes et à tous,
Le 12 novembre 1918, le Chef de Bataillon Tuffrau, Paul, du 246ème RI organise une prise d' armes pour " mieux savourer notre joie et notre fierté " dit-il à ses subordonnés rassemblés dans la cour du château Malglaive.
A la fin de la cérémonie il fait reposer les armes.
" ( puis ) une idée m' est venue.
Ceux qui ont fait les premiers combats, la Belgique, la Marne...Mettez l' arme sur l' épaule. J' en ai à peine trouvé quarante neuf, en comptant les officiers....".
Et il s' agissait d' un bataillon d' un régiment de réserve...

Pour plus de renseignements sur les souvenirs de Paul Tuffrau, se reporter à la rubrique Pages vécues: récits et témoignages, au sujet intitulé La mort d' un compagnon d' arme.

Cordialement.
Jean RIOTTE.

[Stephan @gosto]

Bonjour Jean,

Ce chiffre est relativement "élévé" car parmi ces 49, beaucoup avaient été mobilisés dans un autre régiment que celui où ils se trouvaient à la fin de la guerre, à commencer par Tuffrau lui-même.

Amicalement,

Stéphan

[patrick mestdag]

Bonsoir ,

Louis Barthas en est un de ces chanceux,
Tout comme mes deux grand pères,
Engagé des le début du conflit en 14 ,
Et tout deux rescapes .
L’un sans égratignure, mais il est partit en 16
battre le boche au Congo
Et la ils mouraient plutôt de maladies.
et l’autre a prit une tasse de gaz en 17 , a l’Yser
mais a finit la guerre activement .

@+
Patrick

[Stephan @gosto]

Bonsoir Patrick,

Louis Barthas en est un de ces chanceux

Non ! au risque de me répéter, le cas de Barthas ne rentre pas dans le cadre de l'interrogation de Garance. Barthas a changé au moins trois fois de régiment en cours de route. Garance - si j'ai bien compris sa question - s'interrogeait sur le cas d'hommes partis le 2 août 1914 dans un régiment et toujours en vie et sur le front, le 11 novembre 1918, dans le même régiment...

Amicalement,

Stéphan