Bonjour à tous, Bonjour Jérome,
Merci de l'intérêt que vous prenez au boyau Eugène..
J'ai lancé le fil initial dans l'espoir de réhabiliter ce lieu hautement symbolique et en même temps a démarré la recherche des troupes qui sont passé par là ..
Comme vous avez pu le constater, Achache , a l'oeil d'aigle et a la vivacité du cobra affamé vous a renvoyé sur le fil initial...
Si vous avez des éléments complémentaires, nous sommes bien sûr preneurs...
à bientôt peut être à val de Vesle ..
Cordialement Nono
Appel aux marnais ,Boyau Eugène
- Charraud Jerome
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- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
- Localisation : Entre Berry et Sologne
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Re: Appel aux marnais ,Boyau Eugène
Bonsoir
Comme je l'indiquais dans un autre message, il s'agit d'un secteur où le 9e corps vint s'échouer après les mouvements de la bataille de la Marne. Les premières tranchées de Prosnes furent alors une désagréable découverte.
Le 290e RI perdit le 25 septembre à Thuizy-Wez quelques 200 hommes (Tués, blessés et disparus), les compagnies d'attaque du 68e RI eurent près de 45% de pertes.
Dès le mois d'octobre 1914, le 68ème RI y eut son premier fusillé (Sept-Saulx). (Voir p386-387 Fusillés pour l'exemple - Général André Bach)
A mon grand malheur, les JMO de l'époque ne sont pas très illustrés et les témoignages rares.
La montée en ligne du 290e RI pour l'attaque du 25 septembre (Extrait journal du Lieutenant Sohier, repris dans l'historique du colonel Eggenspieler):
La bataille se stabilise peu à peu, on a gagné le terrain péniblement, mètre par mètre dans les bois. Notre lente avance nous a conduits jusqu'à la voie romaine, et ne nous a permis de la dépasser qu'en de rares endroits.
On organise des secteurs, et le 22 septembre, un secteur définitif nous est attribué : Le 290e relèvera le 151e régiment sur la voie romaine (il a 3 bataillons et nous 2). Poste de commandement dans un vaste trou couvert de rondins, où l'on peut tenir 12 à 13 et où loge déjà le colonel Janin qui commande le 32e et je crois, le secteur.
Comme il faut traverser des espaces dénudés, la relève ne se fera qu'à la nuit. Je pars, à cheval, reconnaître le terrain.
Après avoir rapidement coupé droit à travers la zone découverte où canonne l'artillerie, je franchis les dernières ondulations de terrain, et je m'engage dans la large bande de bois qui longe la voie romaine.
Aucun point de repère : tous les pins sont plantés en lignes géométriques. La terre est remuée en tous sens de tranchées, d'embryons de défenses, vestiges des luttes acharnées qui se sont déroulées là.
N'ayant pas d'ordonnance, je m'entête à rester à cheval, je m'empêtre dans les racines, les fils de fer, je tombe dans les trous, je me heurte aux bosses de terre. Mais j'arrive gravement sur mon grand diable de bidet aux premières lignes, sur la voie romaine.
Stupéfaction des troupes qui occupent les tranchées; stupéfaction courte, vite suivie d'engueulades monstres, car les boches m'ont aperçu. Ils sont de l'autre côté d'une vaste courtine en pente douce et ne perdent pas un de nos mouvements. Ils déclenchent aussitôt un feu d'enfer qui fait redoubler les injures, je prends mes renseignements et rentre sous bois à la recherche du poste de commandement.
Je m'embrouille encore. Je perds ma carte restée accrochée à une branche par la courroie qui me servait à la porter en bandoulière pour la lire facilement. Impossible de la retrouver. On me la rapportera deux jours après.
Enfin, je rencontre un monticule bien travaillé. Une tête sort de l'abri. Le poste de commandement est là je prends les derniers ordres et renseignements, et je retourne au colonel que je rejoins à la nuit tombante.
Le capitaine de Lacombes a, de son côté, fait un travail précis et la relève peut commencer.
Nous arrivons sans encombre à la nuit noire sur un chemin coupant en biais les bois, juste à l'endroit où les agents de liaison du 151e qui doivent diriger les fractions nous attendent.
La troupe soigneusement divisée suit ses guides et l'état-major et la C. H. R. restent seuls, sans agent de liaison.
« Sohier, dit le colonel, vous êtes allé cet après-midi au poste de commandement, vous allez nous y conduire. »
Baste, je ne m'y attendais pas. N'ayant pu suivre aucun itinéraire précis, jamais je ne m'en tirerai.
A Dieu vat.
Je m'engage bravement suivi par le colonel, le capitaine de Lacombes, de Tarlé, la C. H. R., entière.
Il fait plus noir qu'à Baconnes dans ces maudits bois.
Je concentre toute mon attention, j'irai tout droit, bien droit malgré les obstacles, jusqu'à ce que je me crois à hauteur du P. C., puis je ferai un à gauche et alors...
Nous choppons à chaque dénivellation de terrain, nous marchons prudemment pour ne pas disparaître dans les trous de tranchées, nous accrochons tous les arbres sur notre passage. Le colonel jure, tempête, fait un boucan d'enfer. Je lui fais remarquer qu'il va réveiller les hoches. Il me prend à partie : « Vous ne savez pas où vous allez, c'est stupide, et patati et patata. ».
Je lui demande de ne pas me parler, j'ai besoin de toute mon attention. Il se tait un instant, puis reprend de plus belle.
Pour comble de malheur les hoches ont entendu le relève et déclenchent une fusillade nourrie. La pétarade fait rage, les balles sifflent, la plupart heureusement trop haut. Le canon s'en mêle. C'est du propre. Je m'abstrais comme je peux de tout ce chahut.
Quand je pense être arrivé à point nommé, je fais à gauche.
Le colonel proteste violemment et arrête la colonne. .Je lui demande froidement de prendre la direction du mouvement.
Il me laisse continuer. Nous repartons. Au bout d'un moment (cette marche a paru longue, longue) je m'arrête; ce doit être là. Je fais un pas en avant, je bute contre l'abri cherché.
Le colonel est plus médusé encore que moi. Je me détends. Ouf!
Le colonel Janin ne nous attendait pas si tôt. C'est un homme grand, maigre, à le barbe grise. Son faciès est à la fois énergique et bon, ses yeux gris remarquablement intelligents. Tout de suite il m'empaume. Je garderai toujours le souvenir de cet homme parfait qui, général, fera parler beaucoup de lui en Russie.
La C.H.R. se répartit dans les éléments de tranchées alentour. Nous établissons les liaisons nécessaires. C'est un peu vaseux. Mais bien orientés nous ne nous en tirons pas trop mal.
Le hic, c'est qu'il faut prendre le contact avec le colonel du 100e, le régiment voisin. Il est quelque part, par là-bas, dans les bois, gîté dans un coin difficile à repérer même de jour.
On envoie un agent de liaison avec une note. Il ne reparaît pas. Perdu.
On en envoie un second, puis un troisième. L'un revient automatiquement au point de départ, ayant tourné en cercle, croyant aller en ligne droite. L'autre a bafouillé au bout de cent mètres, et ainsi de suite.
Un dernier essai, avant de tenter moi-même l'aventure. Je convoque Potet, un brigadier des éclaireurs de terrains que j'ai déjà remarqué pour son sens de l'orientation.
J'accumule tous les renseignements que je peux, et je l'expédie. Au bout d'un temps qui nous paraît démesurément long, nous le jugeons égaré à son tour, et je m'apprête à partir, quand il reparaît. Il a été droit au but, a trouvé le colonel du 100e, nous rapporte sa réponse, c'est merveilleux.
La liaison est établie. Un homme du 100e est venu avec Potet pour reconnaître notre P. C. Il repart bien orienté.
Le lendemain, on achève d'organiser le secteur. Autour de nous les sapeurs, sous la direction de Tarle qui met vigoureusement la main à la pâte, font du bon travail : on abat des arbres, on creuse, on bastionne.
Non loin de nous, tout eu haut d'un arbre où l'a projeté un éclatement d'obus, un morceau de chasseur à pied achève de pourrir.
Ici commence « le bois des Chasseurs ».
Petit bois de bouleaux, de tremble et de pins, il mérite bien son nom : conquis mètre à mètre par les chasseurs à pieds, gardé par eux, traqués dans les ronciers, sa pointe avançante domine la large bande de terrains qui, de la voie romaine s'étend en pente douce vers les bois de Moronvilliers. Fiché dans la défense allemande qui l'étreignait, mais qu'il dominait, couvrant de ses feux les chemins découverts de relève et de ravitaillement, sa conquête fut certainement une des principales causes du rejet des Allemands au delà de la courtine, grâce à quoi nous pouvons respirer un peu.
C'est à nous maintenant qu'incombe la tâche de défendre ce bois et de nous en servir comme base de départ ou d'appui des attaques et des contre-attaques.
Nous organisons nos défenses, et transformons les quelques levées de terre que nous avons trouvées en tranchées acceptables.
La position de départ n'est donc pas la voie romaine Est-Ouest, mais celle se dirigeant vers le Sud-Est

Cordialement
Jérôme Charraud
Cordialement
Jérôme Charraud
Comme je l'indiquais dans un autre message, il s'agit d'un secteur où le 9e corps vint s'échouer après les mouvements de la bataille de la Marne. Les premières tranchées de Prosnes furent alors une désagréable découverte.
Le 290e RI perdit le 25 septembre à Thuizy-Wez quelques 200 hommes (Tués, blessés et disparus), les compagnies d'attaque du 68e RI eurent près de 45% de pertes.
Dès le mois d'octobre 1914, le 68ème RI y eut son premier fusillé (Sept-Saulx). (Voir p386-387 Fusillés pour l'exemple - Général André Bach)
A mon grand malheur, les JMO de l'époque ne sont pas très illustrés et les témoignages rares.
La montée en ligne du 290e RI pour l'attaque du 25 septembre (Extrait journal du Lieutenant Sohier, repris dans l'historique du colonel Eggenspieler):
La bataille se stabilise peu à peu, on a gagné le terrain péniblement, mètre par mètre dans les bois. Notre lente avance nous a conduits jusqu'à la voie romaine, et ne nous a permis de la dépasser qu'en de rares endroits.
On organise des secteurs, et le 22 septembre, un secteur définitif nous est attribué : Le 290e relèvera le 151e régiment sur la voie romaine (il a 3 bataillons et nous 2). Poste de commandement dans un vaste trou couvert de rondins, où l'on peut tenir 12 à 13 et où loge déjà le colonel Janin qui commande le 32e et je crois, le secteur.
Comme il faut traverser des espaces dénudés, la relève ne se fera qu'à la nuit. Je pars, à cheval, reconnaître le terrain.
Après avoir rapidement coupé droit à travers la zone découverte où canonne l'artillerie, je franchis les dernières ondulations de terrain, et je m'engage dans la large bande de bois qui longe la voie romaine.
Aucun point de repère : tous les pins sont plantés en lignes géométriques. La terre est remuée en tous sens de tranchées, d'embryons de défenses, vestiges des luttes acharnées qui se sont déroulées là.
N'ayant pas d'ordonnance, je m'entête à rester à cheval, je m'empêtre dans les racines, les fils de fer, je tombe dans les trous, je me heurte aux bosses de terre. Mais j'arrive gravement sur mon grand diable de bidet aux premières lignes, sur la voie romaine.
Stupéfaction des troupes qui occupent les tranchées; stupéfaction courte, vite suivie d'engueulades monstres, car les boches m'ont aperçu. Ils sont de l'autre côté d'une vaste courtine en pente douce et ne perdent pas un de nos mouvements. Ils déclenchent aussitôt un feu d'enfer qui fait redoubler les injures, je prends mes renseignements et rentre sous bois à la recherche du poste de commandement.
Je m'embrouille encore. Je perds ma carte restée accrochée à une branche par la courroie qui me servait à la porter en bandoulière pour la lire facilement. Impossible de la retrouver. On me la rapportera deux jours après.
Enfin, je rencontre un monticule bien travaillé. Une tête sort de l'abri. Le poste de commandement est là je prends les derniers ordres et renseignements, et je retourne au colonel que je rejoins à la nuit tombante.
Le capitaine de Lacombes a, de son côté, fait un travail précis et la relève peut commencer.
Nous arrivons sans encombre à la nuit noire sur un chemin coupant en biais les bois, juste à l'endroit où les agents de liaison du 151e qui doivent diriger les fractions nous attendent.
La troupe soigneusement divisée suit ses guides et l'état-major et la C. H. R. restent seuls, sans agent de liaison.
« Sohier, dit le colonel, vous êtes allé cet après-midi au poste de commandement, vous allez nous y conduire. »
Baste, je ne m'y attendais pas. N'ayant pu suivre aucun itinéraire précis, jamais je ne m'en tirerai.
A Dieu vat.
Je m'engage bravement suivi par le colonel, le capitaine de Lacombes, de Tarlé, la C. H. R., entière.
Il fait plus noir qu'à Baconnes dans ces maudits bois.
Je concentre toute mon attention, j'irai tout droit, bien droit malgré les obstacles, jusqu'à ce que je me crois à hauteur du P. C., puis je ferai un à gauche et alors...
Nous choppons à chaque dénivellation de terrain, nous marchons prudemment pour ne pas disparaître dans les trous de tranchées, nous accrochons tous les arbres sur notre passage. Le colonel jure, tempête, fait un boucan d'enfer. Je lui fais remarquer qu'il va réveiller les hoches. Il me prend à partie : « Vous ne savez pas où vous allez, c'est stupide, et patati et patata. ».
Je lui demande de ne pas me parler, j'ai besoin de toute mon attention. Il se tait un instant, puis reprend de plus belle.
Pour comble de malheur les hoches ont entendu le relève et déclenchent une fusillade nourrie. La pétarade fait rage, les balles sifflent, la plupart heureusement trop haut. Le canon s'en mêle. C'est du propre. Je m'abstrais comme je peux de tout ce chahut.
Quand je pense être arrivé à point nommé, je fais à gauche.
Le colonel proteste violemment et arrête la colonne. .Je lui demande froidement de prendre la direction du mouvement.
Il me laisse continuer. Nous repartons. Au bout d'un moment (cette marche a paru longue, longue) je m'arrête; ce doit être là. Je fais un pas en avant, je bute contre l'abri cherché.
Le colonel est plus médusé encore que moi. Je me détends. Ouf!
Le colonel Janin ne nous attendait pas si tôt. C'est un homme grand, maigre, à le barbe grise. Son faciès est à la fois énergique et bon, ses yeux gris remarquablement intelligents. Tout de suite il m'empaume. Je garderai toujours le souvenir de cet homme parfait qui, général, fera parler beaucoup de lui en Russie.
La C.H.R. se répartit dans les éléments de tranchées alentour. Nous établissons les liaisons nécessaires. C'est un peu vaseux. Mais bien orientés nous ne nous en tirons pas trop mal.
Le hic, c'est qu'il faut prendre le contact avec le colonel du 100e, le régiment voisin. Il est quelque part, par là-bas, dans les bois, gîté dans un coin difficile à repérer même de jour.
On envoie un agent de liaison avec une note. Il ne reparaît pas. Perdu.
On en envoie un second, puis un troisième. L'un revient automatiquement au point de départ, ayant tourné en cercle, croyant aller en ligne droite. L'autre a bafouillé au bout de cent mètres, et ainsi de suite.
Un dernier essai, avant de tenter moi-même l'aventure. Je convoque Potet, un brigadier des éclaireurs de terrains que j'ai déjà remarqué pour son sens de l'orientation.
J'accumule tous les renseignements que je peux, et je l'expédie. Au bout d'un temps qui nous paraît démesurément long, nous le jugeons égaré à son tour, et je m'apprête à partir, quand il reparaît. Il a été droit au but, a trouvé le colonel du 100e, nous rapporte sa réponse, c'est merveilleux.
La liaison est établie. Un homme du 100e est venu avec Potet pour reconnaître notre P. C. Il repart bien orienté.
Le lendemain, on achève d'organiser le secteur. Autour de nous les sapeurs, sous la direction de Tarle qui met vigoureusement la main à la pâte, font du bon travail : on abat des arbres, on creuse, on bastionne.
Non loin de nous, tout eu haut d'un arbre où l'a projeté un éclatement d'obus, un morceau de chasseur à pied achève de pourrir.
Ici commence « le bois des Chasseurs ».
Petit bois de bouleaux, de tremble et de pins, il mérite bien son nom : conquis mètre à mètre par les chasseurs à pieds, gardé par eux, traqués dans les ronciers, sa pointe avançante domine la large bande de terrains qui, de la voie romaine s'étend en pente douce vers les bois de Moronvilliers. Fiché dans la défense allemande qui l'étreignait, mais qu'il dominait, couvrant de ses feux les chemins découverts de relève et de ravitaillement, sa conquête fut certainement une des principales causes du rejet des Allemands au delà de la courtine, grâce à quoi nous pouvons respirer un peu.
C'est à nous maintenant qu'incombe la tâche de défendre ce bois et de nous en servir comme base de départ ou d'appui des attaques et des contre-attaques.
Nous organisons nos défenses, et transformons les quelques levées de terre que nous avons trouvées en tranchées acceptables.
La position de départ n'est donc pas la voie romaine Est-Ouest, mais celle se dirigeant vers le Sud-Est

Cordialement
Jérôme Charraud
Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

-
- Messages : 300
- Inscription : sam. mars 06, 2010 1:00 am
Re: Appel aux marnais ,Boyau Eugène
Bonsoir tous
D'après le JMO du 290RI il se trouvait le 22 09 14 en position au dessus et sur la voie romaine ouest-est Reims Souain à mi-chemin entre la ferme de Moscou et la nécropole actuelle et plus précisément de la lisière est d'un grand bois carré (1500m. de Moscou) au chemin de Baconnes à Vaudesincourt.Bois et chemin encore visible sur ma Michelin de 2004 ainsi que les bois où était le 290.Lieu-dit Les Coupons.Mais que de souffrance sur ces terres aujourd'hui fertiles.
Bonne nuit et A+
D'après le JMO du 290RI il se trouvait le 22 09 14 en position au dessus et sur la voie romaine ouest-est Reims Souain à mi-chemin entre la ferme de Moscou et la nécropole actuelle et plus précisément de la lisière est d'un grand bois carré (1500m. de Moscou) au chemin de Baconnes à Vaudesincourt.Bois et chemin encore visible sur ma Michelin de 2004 ainsi que les bois où était le 290.Lieu-dit Les Coupons.Mais que de souffrance sur ces terres aujourd'hui fertiles.
Bonne nuit et A+
GP35
Re: Appel aux marnais ,Boyau Eugène
Bonsoir à tous,
La date du 25/09 est toujours d'actualité ?
Peut on fournir également l'adresse pour le GPS
Cordialement,
Yves
La date du 25/09 est toujours d'actualité ?
Peut on fournir également l'adresse pour le GPS

Cordialement,
Yves
"Quel spectacle que celui de ces quatre mille hommes ensevelis sous l'acier des coupoles et le beton des voûte, coupés du reste du monde, immobilisant devant eux plus de 120.000 soldats et un matériel énorme !" Albert I
Re: Appel aux marnais ,Boyau Eugène
Bonsoir,
Nono
, excuse-moi de répondre à ta place:
la localisation a été évoquée dans cet autre fil:
pages1418/Sites-et-vestiges-de-la-Grand ... 1419_1.htm
et donc, pour le GPS (je n'y connais rien !!
) mais ce doit être:
49° 12' 12.13" N 4° 14' 3.04" E
pour moi, je me repère: route de Reims à Suippes, après les Marquises, juste près de la grosse distribution électrique haute tension...
alors, à samedi Yves
Bien à vous,
[:achache:1]
Nono

la localisation a été évoquée dans cet autre fil:
pages1418/Sites-et-vestiges-de-la-Grand ... 1419_1.htm
et donc, pour le GPS (je n'y connais rien !!

49° 12' 12.13" N 4° 14' 3.04" E
pour moi, je me repère: route de Reims à Suippes, après les Marquises, juste près de la grosse distribution électrique haute tension...
alors, à samedi Yves

Bien à vous,
[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
- gruerie59
- Messages : 248
- Inscription : dim. nov. 21, 2004 1:00 am
- Localisation : Bois de la Gruerie -02.07.1915
Re: Appel aux marnais ,Boyau Eugène
bonsoir,
j'y serai. j'ai le même système de repérage que Achache, bien qu'ayant un GPS.
la météo ne nous sera pas favorable !!!!!
alors à samedi avec un K-Way...
david
j'y serai. j'ai le même système de repérage que Achache, bien qu'ayant un GPS.
la météo ne nous sera pas favorable !!!!!
alors à samedi avec un K-Way...
david
A la mémoire du
- Sergent Jules Marez - 16è BCP - Tué à Bagatelle le 02/07/1915
- Sergeant Clifford Kennedy - 131th Infantry Regt - KIA le 09/08/1918
- Corporal James Outwater Vedder -107th Infantry Regt - KIA le 29/9/1918
- Sergent Jules Marez - 16è BCP - Tué à Bagatelle le 02/07/1915
- Sergeant Clifford Kennedy - 131th Infantry Regt - KIA le 09/08/1918
- Corporal James Outwater Vedder -107th Infantry Regt - KIA le 29/9/1918
Re: Appel aux marnais ,Boyau Eugène
Bonsoir achache, bonsoir à tous ,
je suis arrivé ce soir à Reims, demain reco et peut être rencontre avec le président de l'association foncière...
A samedi donc, le K way a faire suivre...
Cordialement Nono
je suis arrivé ce soir à Reims, demain reco et peut être rencontre avec le président de l'association foncière...
A samedi donc, le K way a faire suivre...
Cordialement Nono
- laurent jm
- Messages : 457
- Inscription : dim. juil. 31, 2005 2:00 am
Re: Appel aux marnais ,Boyau Eugène
Salut ter tous,
Le k way originaire du Nord.Bof on fera avec.
Le matériel est dans le coffre.
Et les munitions aussi el bistoule à 9 heures Nono.
Pi la Ch'ti et ch' paté d'ech Nord et ch' maroille et l'tarte au chuc et pour finir l'genièvre de houle.
Allez bonne nuit et à samedi.
Jean Marie
Le k way originaire du Nord.Bof on fera avec.
Le matériel est dans le coffre.
Et les munitions aussi el bistoule à 9 heures Nono.
Pi la Ch'ti et ch' paté d'ech Nord et ch' maroille et l'tarte au chuc et pour finir l'genièvre de houle.
Allez bonne nuit et à samedi.
Jean Marie
In gemino certamine
Au combat il en vaut deux
4 ème Régiment de Cuirassiers
Au combat il en vaut deux
4 ème Régiment de Cuirassiers
Re: Appel aux marnais ,Boyau Eugène
Salut à tous,
un bord de route !
ya pas une place de village dans le coin, pour parquer les voitures.
Nono, trouves un bout de terrain, sinon ça va être le souk !
A+
Gilles.
un bord de route !
ya pas une place de village dans le coin, pour parquer les voitures.
Nono, trouves un bout de terrain, sinon ça va être le souk !
A+
Gilles.
Re: Appel aux marnais ,Boyau Eugène
Bonsoir Gilles, bonsoir à tous,
Pas de panique, bord de route,mais avec des bordures très conséquentes.. Demain après midi je vais reconnaitre et préparer un peu le terrain... le village le plus proche est loin, mais je serai sur place de bonne heure avec mon inratable camionnette rouge..
A samedi les courageux... amitiés Nono
Pas de panique, bord de route,mais avec des bordures très conséquentes.. Demain après midi je vais reconnaitre et préparer un peu le terrain... le village le plus proche est loin, mais je serai sur place de bonne heure avec mon inratable camionnette rouge..
A samedi les courageux... amitiés Nono