Ces deux fortins n'existent plus. Placés idéalement par les Allemands au sud de Crouy à 70 m à l'Est du cimetière, ils dominaient les berges de l'Aisne vers l'actuelle sucrerie.Il est surprenant que l'association locale qui s'occupe du souvenir de la Grande Guerre n'ait pas réagi ...
Aujourd'hui...
Cordialement,
Ferns
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
Bonjour !
Eh oui ! Toujours la même chose , on fait des bla-bla et hop mis devant le fait accompli.
Pour quelles raisons avoir détruits ces deux blocs qui apparement n'empêchaient personne de vivre.
La blockausite aigüe gagne attention !
A bientôt.
FVB
Bonjour,
J'ai envoyé un message à la mairie, pas de réponse de l'assoce Eperon 132 pour le moment; Il doit sans doute s'agir d'un futur terrain à bâtir.
Le problème c'est qu'il s'agit d'un site archéologique et que les pelleteuses vont tout retourner !!
Cordialement,
Ferns
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
BONJOUR !
Je pense que parfois les mairies ou plutôt certains maires donnent des accords sans réfléchir (cela dépend aussi de l'intérêt que l'on porte à l'histoire).
Ces permis accordés sans reflexion sont des permis de conplaisance (la preuve dans le Var) ou pour faire plaisir à un ami, bref ces deux abris que je ne connais pas auraient dû être préservés, c'est mon opinion.
Dans ma région, le PDC, au milieu du village de Noreuil, sur un terrain vague très petit, s'élevait un gros blockhaus anglais d'artillerie pour deux canons. En catimini, on a rasé sans prévenir, une association voulait le mettre dans son projet de circuit (là aussi les associations mettent un temps de réaction parfois très long et paf il n'y a plus rien et l'on proteste après.
Personnement, n'étant pas concerné, éloigné du site , j'ai écrit au maire, au présidenr du CG, à un ami anglais (le seul à protester), c'est d'ailleurs ce dernier qui m'a averti de la destruction de ce vestige très intéressant, les Français pas de son, pas d'image, si du bla-bla.
Il y en aurait des charettes à dire, bref!
Au revoir, à bientôt.
FVB
Rebonjour !
Histoire de faire prendre la sauce.
Je remarque qu'il n'y a pas beaucoup de réaction suite à la destruction de ces 2 bunkers de Crouy, peut-être parce que ce sont des ouvrages allemands ? J'espère me tromper, un vestige de guerre se doit d'être préservé peu importe son origine.
Certaines communes qui possédaient de tels vestiges (sauf certaines communes dirigées par des agriculteurs disons à l'esprit particulier) aimeraient posséder de tels vestiges afin de posséder un patrimoine.
J'oubliais aussi que le devoir dit de mémoire n'est plus trop de mise.
On va voir en 2014 jusqu'en 2018 proliférer toutes sortes d'ouvrages sur cette guerre, des commémorations bidons avec des élus gonflés (pour boire le coup) etc, etc. Après 2018, le vide, plus rien à dire, 14-18 dans la caisse aux oublis, j'en fais le pari.
J'en reviens aux bunkers, quand on peut empêcher la destruction agissons au lieu de palabrer.
Bonne journée.
Merci de lire. A bientôt peut-être.
FVB.
Effectivement, je suis un peu seul, avec deux ou trois irréductibles pour s'élever contre ce genre de phénomène qui se banalise finalement.Je me suis renseigné, il faut effectivement un permis de destruction qui doit passer par la mairie. Soit c'est "pas vu pas pris", ou bien alors la mairie a donné son accord. ( C'est vrai que les anciens occupants ne payaient plus la taxe d'habitation depuis des lustres, ni le foncier d'ailleurs...). Pas de réaction en effet de l'EPERON 132 qui d'habitude mettent baïonnette au canon quand il est question de la "mémoire" de 14-18 à Crouy.
Je n'ai pas eu de réaction non plus d'ailleurs ... je n'ai pas eu de réponse de la mairie non plus.
Ce n'est même pas une question de "devoir de mémoire" mais de respecter des vestiges archéologiques utiles à la recherche historique et à la compréhension de certains phénomènes.
Merci pour le "agissons au lieu de palabrer", mais présentement,c'est carrément "agissons au lieu de se taire" et là c'est pire...
Bien cordialement,
Ferns
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
Bonjour Ferns.
Le "agissons au lieu de palabrer" ne vous étais pas destiné, je parlais dans le sens général et je comprends que seul on ne peut rien faire, des courriers sans réponse, votre exemple : une mairie qui fait le gros dos et laisse passer l'orage, une association "l'EPERON 132" qui ne bouge pas (je pense que "agissons au lieu de palabrer" peut s'appliquer à leur encontre.
Je suis content qu'il y a de la réaction sur le sujet.
AU REVOIR, A+ .
fvb.
Le maire de la commune m'a contacté et m'a affirmé sa surprise.
Il pensait que ces deux édifices dataient de la 2 GM ( ce n'est pas une raison non plus... ). Sinon, quelqu'un peut-il me confirmer qu'il est obligatoire d'obtenir un permis pour détruire des édifices ?
Cordialement,
Ferns
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
BONJOUR.
Je me suis renseigné, tout dépend du nombre d'habitants (+ DE 10000 m'a t'on dit) mais le gars n'était pas affirmatif, cela dépend aussi du site, si il y a des monuments, si le lieu (village est classé) je sais que pour un village, ce n'est pas necessaire de demander un permis.
Quant à la DDE, ce service n'existe plus sous cette appelation, c'est au Conseil Général qu'il faut s'adresser, mais ils s'en foutent, j'en ai fait l'expérience.
En bref, ce n'est pas une raison pour détruire et une question :
Que fait donc cette fameuse association dite "Eeron 14-18" pour se manifester ? Je sais IL EST TROP TARD, mais une protestation de leur part serait la bienvenue.
Bonne après-midi.
A bientôt.