Casemate à proximité du village de Robecq (62) apparement construite par les britanniques en 1918.
Casemate à proximité du village de Robecq (62)
Re: Casemate à proximité du village de Robecq (62)
Bonsoir,
Là, c'est le panard, peut-être pas pour certains !
Merci, je ne connaissais pas cet endroit, j'irai en fin de semaine.
Les spécialistes vont sans doute s'exprimer ...
Cordialement, Hervé.
Là, c'est le panard, peut-être pas pour certains !
Merci, je ne connaissais pas cet endroit, j'irai en fin de semaine.
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Cordialement, Hervé.
Les régiments de Béthune et Saint-Omer : les Poilus du Pas de Calais et d'ailleurs :
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Recensement des Poilus des 16e et 56e BCP
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Re: Casemate à proximité du village de Robecq (62)
Mais ché min coin !!!
Ayant ma résidence de campagne à St Venant (4kms de Robecq)
je connais bien cet endroit. En effet ce blockhaus est l'un des rares survivants d'une ligne de fortification construite par le génie Britannique au cours de l'année 1917, 1918. Lors de l'offensive d'Avril 1918, les Allemands s'arrêteront à moins d'1 km de ce point. Robecq ne fut pas occupé (les allemands auront une seconde chance en mai 1940).
1 autre ouvrage de ce type existe bien le long du canal de la Lys à St Venant mais il a été construit plus tard en 1918.
Plus d'infos: Après un mois d’Avril difficile où les troupes Allemandes ont enfoncé le front d’une douzaine de kilomètres et sont arrivées à proximité de Saint-Venant, les Britanniques vont mettre à profit l’accalmie pour renforcer leur système de défense et construire en grand nombre d’abris.
Ces abris essentiellement destinés à recevoir une mitrailleuse Vickers et ses servants vont être construits, dans la région, entre le canal de La Bassée et la forêt de Nieppe, limite extrême de la première Armée britannique. Ils sont du type spécifique dessiné par les ingénieurs de la première armée.
En novembre 1917, une usine de fabrication de parpaings et linteaux avait été installée par la 230ème Field company du génie à Aire-Sur-la-Lys. Son lieu d’implantation exact n’est pas connu, mais elle se trouvait à proximité du canal et de la voie de chemin de fer. Les matériaux nécessaires à la fabrication, pierres de Marquise, sable, ciment et treillis métallique sont amenés par péniches,
Les parpaings mesurant 45 cm de long sur 22, 5 cm de large, sont renforcé par un treillis métallique croisé et percés de deux trous. L’assemblage d’un abri est simple et rapide. Une fondation en béton d’où dépasse de tiges métalliques est coulée. Les parpaings sont empilés les uns sur les autres, enfilés dans les tiges métalliques, après quoi un béton liquide est coulé dans les orifices. Il ne reste plus qu’à placer le plafond fait de linteaux, en général 4 à 5 épaisseurs. Les matériaux sont acheminé par voie de chemin de fer légère jusqu’au dépôt de l’unité de génie chargé de la construction.
Le 23 janvier 1918, une école d’instruction est ouverte à côté de l’usine. La production et l’instruction continuent conjointement jusqu’au 11 avril, date à laquelle elles sont stoppées jusqu’au 30 avril du fait de l’offensive allemande. La fabrication reprendra ensuite et connaîtra un pic durant les mois de juin et juillet, période à laquelle la majorité des abris sont construits, plus de 700 parpaings et 700 linteaux seront coulés.
Il ne reste aujourd’hui que très peu d’abris de ce type. Ceux visibles le sont à Mont-Bernanchon, près du canal, à Robecq, Rue des Amuzoires, Haverskerque, le long du canal de la Lys et dans la forêt de Nieppe. La plupart ont rapidement été démonté après l’armistice par les populations locales soit pour servir de base à la reconstruction des maisons, paver les cours ou les lieux de stationnement des chariots, ou simplement pour reboucher les trous d’obus trop profond pour n’y mettre que de la terre.
(source DF. ARHAM)
Laurent


1 autre ouvrage de ce type existe bien le long du canal de la Lys à St Venant mais il a été construit plus tard en 1918.
Plus d'infos: Après un mois d’Avril difficile où les troupes Allemandes ont enfoncé le front d’une douzaine de kilomètres et sont arrivées à proximité de Saint-Venant, les Britanniques vont mettre à profit l’accalmie pour renforcer leur système de défense et construire en grand nombre d’abris.
Ces abris essentiellement destinés à recevoir une mitrailleuse Vickers et ses servants vont être construits, dans la région, entre le canal de La Bassée et la forêt de Nieppe, limite extrême de la première Armée britannique. Ils sont du type spécifique dessiné par les ingénieurs de la première armée.
En novembre 1917, une usine de fabrication de parpaings et linteaux avait été installée par la 230ème Field company du génie à Aire-Sur-la-Lys. Son lieu d’implantation exact n’est pas connu, mais elle se trouvait à proximité du canal et de la voie de chemin de fer. Les matériaux nécessaires à la fabrication, pierres de Marquise, sable, ciment et treillis métallique sont amenés par péniches,
Les parpaings mesurant 45 cm de long sur 22, 5 cm de large, sont renforcé par un treillis métallique croisé et percés de deux trous. L’assemblage d’un abri est simple et rapide. Une fondation en béton d’où dépasse de tiges métalliques est coulée. Les parpaings sont empilés les uns sur les autres, enfilés dans les tiges métalliques, après quoi un béton liquide est coulé dans les orifices. Il ne reste plus qu’à placer le plafond fait de linteaux, en général 4 à 5 épaisseurs. Les matériaux sont acheminé par voie de chemin de fer légère jusqu’au dépôt de l’unité de génie chargé de la construction.
Le 23 janvier 1918, une école d’instruction est ouverte à côté de l’usine. La production et l’instruction continuent conjointement jusqu’au 11 avril, date à laquelle elles sont stoppées jusqu’au 30 avril du fait de l’offensive allemande. La fabrication reprendra ensuite et connaîtra un pic durant les mois de juin et juillet, période à laquelle la majorité des abris sont construits, plus de 700 parpaings et 700 linteaux seront coulés.
Il ne reste aujourd’hui que très peu d’abris de ce type. Ceux visibles le sont à Mont-Bernanchon, près du canal, à Robecq, Rue des Amuzoires, Haverskerque, le long du canal de la Lys et dans la forêt de Nieppe. La plupart ont rapidement été démonté après l’armistice par les populations locales soit pour servir de base à la reconstruction des maisons, paver les cours ou les lieux de stationnement des chariots, ou simplement pour reboucher les trous d’obus trop profond pour n’y mettre que de la terre.
(source DF. ARHAM)
Laurent

Histoire du soldat François Louchart 72ème RI .
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Re: Casemate à proximité du village de Robecq (62)
c'est fait ! notre association ARHAM s'en est chargé il y a déjà qques temps. Photos et localisation sur carte.Bonjour,
Mais j'étais loin de me douter qu'il subsiste encore autant de vestiges dans le Nord-Pas-de-Calais. Il faudrait répertorier tout cela et éviter la disparition de ces vestiges
Sylvain
Laurent

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Re: Casemate à proximité du village de Robecq (62)
Voici les photos de deux casemates situé à Gonnehem et Mont-Benanchon.
Casemate située à Gonnehem entre Le-Cauroy (Hameau de Gonnehem) et Les-Harisoires (Hameau de Mont-Bernanchon) : Casemate située à Mont Bernanchon entre Riez-du-Vinage et Le-Marquais (Hameaux de Mont-Bernanchon) :
Casemate située à Gonnehem entre Le-Cauroy (Hameau de Gonnehem) et Les-Harisoires (Hameau de Mont-Bernanchon) : Casemate située à Mont Bernanchon entre Riez-du-Vinage et Le-Marquais (Hameaux de Mont-Bernanchon) :
Re: Casemate à proximité du village de Robecq (62)
Le blockhaus de Robecq situé ici sur une carte datée d'avril 1918. Il existait à cette époque toute une ligne de défense comprenant petits ouvrages et nids de mitrailleuses. Les Allemands s'arrêteront qques centaines de mètres à l'Est de cette ligne de défense

Laurent

Laurent

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Re: Casemate à proximité du village de Robecq (62)
Ce Week-End j'ai découvert une casemate à Beuvry (à la sortie de Beuvry, entre le Quesnoy et la zone industriel, sur la RD171):
Serait-il possible de me confirmer si c'est bien une casemate de la 1ere guerre mondiale.
Merci.
Serait-il possible de me confirmer si c'est bien une casemate de la 1ere guerre mondiale.
Merci.
Re: Casemate à proximité du village de Robecq (62)
Bonsoir, c'est bien possible ! si vous voulez en découvrir en très bon état allez qques kms plus loin notamment à Herlies et Hillies, il y a pas mal de bunker allds datés de la 1ère guerre, réutilisés par l'armée Française lors de l'avance des forces allemandes en mai 1940.Ce Week-End j'ai découvert une casemate à Beuvry (à la sortie de Beuvry, entre le Quesnoy et la zone industriel, sur la RD171):
Serait-il possible de me confirmer si c'est bien une casemate de la 1ere guerre mondiale.
Merci.
Laurent

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