Bonjour,
avec l'aide de la collection Delcampe que je remercie, voici l'église de 08 Launois sur Vence en 1918 et maintenant . Entre temps, la halle a disparu .
En août 1914, Launois sur Vence était sur le passage de la 3ème Armée Allemande de von Hauser qui se heurta au 9ème Corps avec les Batailles de La Fosse à l'Eau, de Bertoncourt, de Rethel, de Juniville .....
Cordialement BB
PS : Brigitte parle de 7 générations, je n'en suis qu'à 5 : de ma Grand-mère qui a vécu l'occupation de 14-18 dans les Ardennes à mes petits enfants .
- Août 1914 dans le département des Ardennes : du début août avec l'arrivée et le passage des troupes se concentrant en se dirigeant vers la Belgique, au repli de fin août vers la Marne en résistant sur la Semoy, La Chiers, la Meuse, l'Aisne, la Retourne.
Bonjour
Concernant le pont de Riqueval, il faut ajouter que la rive Est du canal était fortififié dont la partie Est du pont. Derrière le parement de briques des 2 dernières arches, il y a un mur de protection en béton avec créneaux de tir des 2 côtés.
En regardant vers l'Est, LES TIRS SE CROISAIENT avec le tir d'un blockhaus situé dans le soutènement du talus vers la gauche du pont et sur la droite avec un autre bunker situé à 100 m du pont.
Après la guerre le SN a caché le bunker du pont par un mur de briques des 2 côtés, d'ailleurs côté gauche une partie du mur a été renversé au pied du pont sur la rive.
A la sortie du pont toujours côté Est , à l'arrière du monument du WFA, il y a disposé en chicane 2 murs de tir avec parapet en béton pour empêcher tout passage sur le pont alors que le bunker sous le pont est utilisé pou empêcher toute traversée du LIT DU canal.
Coté OUEST du canal, a l'extérieur du pont, dans les déblais, il y a un OP (Observation Post)en béton pour un guetteur qui devait donner l'alerte en cas de l'arrivée des anglais.
Encore un info, le poste de tir situé vers le tunnel de Riqueval a été détruit en 2008 pour laisser place à un accès pompier, il y a maintenant à la place un mur de soutènement.
Cette destruction pouvait être évitée en décalant le chemin de 2 m vers le canal mais là, facilité d'exécution: on a coupé droit.
Ce bunker détruit était très intéressant, on y accédait côté halage (à plat ventre). A l'intérieur un accès à une longue galerie de 120 m parallèle au chemin de halage, quelques niches sur un côté, TRACES AU SOL d'une petite voie ferrée étroite, présence d'isolateurs électrique e et en partie des fils (donc éclairage), quelques annotations et prénoms d'allemands sur les parois.
Au bout de ce tunnel le croisement avec un grande galerie perpendiculaire, à gauche cette galerie aboutissait un chemin de halage (issue fermée), à droite, la galerie partait en direction de l'est, passait sous la RN 44 et aboutissait dans un carrière située de l'autre côté de cette RN (ISSUE fermée également). Les quelques rares personnes qui ont visité ces lieux ont été frappés du génie allemand.
Maintenant, il ne reste que des souvenirs.
Quelques mots sur cette carrière, elle était d'intérêt stratégique pour les Allemands en cas de contre attaque.
Il y avait aussi sur le chemin de halage, à l'entrée du tunnel de Riqueval, un bunker qui empêchait toute entrée dans ce tunnel (détruit dans les années 80 pour faire beau).
Pour compléter le système défensif EXISTANT, une fenêtre de tir dans le mur de voûte du canal souterrain et je ne parle pas des 2 murs en béton avec créneaux de tir qui existaient dans le tunnel.
Le 1er à l'intérieur, à 10 m de la tête du souterrain, le second à 1600 m de cette tête.
Ces 2 murs RENFERMAIENT la partie casernement (37 péniches).
A l'intérieur de cette zone, accès par voie ferrée étroite, dépôts de munitions, groupes électriques, système de ventilation, infirmerie et nombreux accès vers la surface aussi bien côté Ouest que côté Est.
En résumé; le tunnel n'était pas fortifié sur 6 km comme il est écrit mais sur 2 km uniquement, seul les abords nord côté Macquincourt étaient défendus par quelques ouvrages bétonnés.
Le dessus du souterrain en surface était défendu par un grand nombre de fortins en béton.
Quelques cheminées d'aération étaient pourvues d'accès avec échelles pour accéder aux postes de tir que constituaient ces cheminées.
En résumé, entre la téte sud de Riqueval et Bellenglise, des postes de tir dans la berge Est, quelques uns côté ouest mais à proximité de la tête de Riqueval et près du pont du même nom.
Ces postes devaient empêcher toute traversée du lit du canal.
Si les Anglais passent, il faut escalader (hormis le pont) les berges hautes et raides du canal et arrivés à l'extrémité,les attendaient installés dans les bunkers les Allemands : bunkers qui existaient encore dans les années 70 , des bunkers construits près de la RN 44.
A l'arrière, la première tranchée Siegfried.
J'ai été long mais j'aime le détail.
Au revoir !!!
Bonjour,
mon village ardennais, Vaux-Champagne, fut occupé du 1er août 1914 au 12 octobre 1918 .
L'église fut utilisé comme Feldlazarett . Suivant les unités dans le secteur, le numéro de ce Feldlazarett changea . Ainsi, j'ai trouvé Feldlazarett 163 et Feldlazarett 276 .
Voici, avec l'aide de la collection Delcampe que je remercie, une vue de l'église et des blessés prenant le soleil dans le cimetière dont les monuments furent retirés ( Ma Grand-Mère me racontait que les Allemands faisaient tourner un bouc autour des blessés pour chasser les mouches . Après guerre, aucun habitant ne pouvait situer avec exactitude les anciennes tombes qui sont maintenant sous une pelouse. Un nouveau cimetière fut créé pendant la guerre en haut du village vers l'ancien moulin ):
Voici une vue actuelle, l'ancien cimetière est maintenant une pelouse :
Pour passer leur temps, certains blessés gravaient leur nom sur les pierres en craie :
Cordialement BB
Toutes photos et/ou CP de mon village en 14-18 seront les bienvenues .Des Amis du Forum auraient ils des informations complémentaires sur les Feldlazaretten qui passèrent à Vaux-Champagne .
- Août 1914 dans le département des Ardennes : du début août avec l'arrivée et le passage des troupes se concentrant en se dirigeant vers la Belgique, au repli de fin août vers la Marne en résistant sur la Semoy, La Chiers, la Meuse, l'Aisne, la Retourne.
si on compte les intervalles (et pas les poteaux).
Bonjour à toutes et tous Alain, quand on ne sait pas se débrouiller avec intervalles / poteaux dans l'enfance, c'est pour toute la vie ( je crois)
bien à vous
Brigitte
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hier
et aujoud'hui.
le poste frontiére France- Suisse le plus proche du front ( quelques centaines de mètres)
cette route va de Pfetterhouse en France , passe en territoire Suisse sur environ 1km et rejoint le village de
Courtavon en France, mais particularité de la guerre de 14, passer ces 1 km de forêt vous étiez en territoire
Allemand, même lieux , même endroits, mais 100 ans plus tard
cordialement à toutes et à tous.
noel
Et moi,survivant,je crois etre inspiré par leur volonté en luttant sans treve ni merci jusqu à mon dernier souffle pour l 'idée de paix et de fraternité humaine (caporal.Barthas) novembre 1919
bonsoir à toutes et tous
Merci Noël pour avoir initié cette rubrique, elle est la "top star" incontestable du forum, merci à vous également de continuer à la nourrir de vos photos .
Brigitte B.
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Bonsoir,
la photo d'époque ne daterait-elle pas de la libération ? Printemps-été 1945 ? Le soldat de faction me semble équipé en GI ...
Cordialement BB
- Août 1914 dans le département des Ardennes : du début août avec l'arrivée et le passage des troupes se concentrant en se dirigeant vers la Belgique, au repli de fin août vers la Marne en résistant sur la Semoy, La Chiers, la Meuse, l'Aisne, la Retourne.
Les sujets suivant ont été fusionnés à ce sujet par Gilles ROLAND
BAURIEUX
-Ca sent le macchab, dit Le Moal. -J’te crois, y en a plein par ici. Jean Berthaud « 1915 sur les Hauts-de Meuse en Champagne » VESTIGES.1914.1918 MAJ le 10 novembre 2015
bonjour à toutes et à tous
,
merci de la confiance que vous m'accorder sur la datation du document, si vous regardez bien en faite , ce n'est pas un soldat, mais un douanier Français, il est vrai que ce n'est pas façile à faire la différence si ce n'ai le ceinturon , invisible sur cette photo. c'est pourquoi nous allons nous avancer d'une cinquantaine de métres,par rapport à cette première photo ,
nous sommes directement sur la ligne de Frontière, nos quatres douaniers juste devant la palissade, et derrière celle-ci nous aperçevons le poste Suisse, regardez bien le petit drapeau sur le coté gauche de la photo.
même endroit aujourd'hui, regardez bien toujours sur le coté gauche,nous aperçevons la borne frontière.
nous voyons également que cette route a été réhausée
maintenant j'espère, Bernard que tu ne confondras pas un soldat US avec nos douaniers
amicalement à toutes et à tous
noel
Et moi,survivant,je crois etre inspiré par leur volonté en luttant sans treve ni merci jusqu à mon dernier souffle pour l 'idée de paix et de fraternité humaine (caporal.Barthas) novembre 1919