C'est le fort de Troyon.
Toujours dans le magazine HS n°16 Bataille, il existe une vue de l'entrée du fort de Troyon, prise symétriquement à la carte que tu présentes.
Les deux cartes se ressemblent furieusement, même dégats, ouvertures, restes de gabions sur les dessus,...
La légende stipule que cette carte est aussi faussement titrée fort de Douaumont.
Bonne après-midi.
Cordialement.
Laurent
"Dans l'obscurité, les mains tâtonnent. Elles ne trouvent que des cadavres.
Alors, les arrivants devinent....A Verdun, c'est les morts que l'on relève....." Job de Roincé, Verdun, J-H Lefebvre
Bonjour,
J’ai trouvé ce petit texte intitulé « La petite fille du fort Troyon », écrit dans ce style bien particulier de l’époque d’après-guerre:
« Vers la fin de septembre 1914, le commandant du fort Troyon, près de Verdun, joua les Allemands en leur faisant croire à l’abandon des ouvrages et leur fit payer cher leur illusion. Ses canons et ses fusils en couchèrent 7000 sur les glacis du fort. C’est par une fillette d’une douzaine d’années que la garnison du fort connut la marche des Allemands. A quelque distance des ouvrages avancés se trouve une auberge, dont les soldats de la garnison appréciaient fort le fin moka. Plusieurs d’entre eux y descendaient le matin, de bonne humeur, pour s’approvisionner de ce « jus » parfumé. Un jour, ils furent devancés à l’auberge par des uhlans. Il fallait avertir les Français. Une petite gamine s’en chargea. Grimpant les raidillons qui montent vers le fort, elle courut vers les soldats déjà en route pour venir déguster le café, et elle leur apprit en deux mots la nouvelle. Les Français remontèrent rapidement vers le fort, et, quelques instants après, le commandant préparait aux Allemands, une réception imprévue ».
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - (Éditions des Indes Savantes) - "Le lieutenant de Mandchourie" (Éditions de L'Harmattan)