Bonjour, s'est juste pour vous faire partager mes sentiments...J'ai fait mon pélerinage annuel, visitant les derniers "sentiers touristiques" qu'il me manquait. Avec le livre des sentiers de plein air et quelques cartes d'état majors n'ayant que 2 jours plein, que je devais exploité au mieux. M'écartant légèrement des sentiers pour "sentir et vivre" cette terre.
J'ai fini ma visite (en 4 an) plus où moins touristique du champs de bataille de Verdun et des alentours (je dormais bien le soir). Maintenant que j'ai dégrossi je ferais des approches plus historique à l'avenir.
J'ai la facheuse tendance de retourné sur les mêmes sites...pourquoi? A ce rythme il faudra que je monte des mois durant.
Mais que j'aime ces moments! Seul, au calme, sans bruits, imaginant avec les documents cartes et photos à l'appui, ce qu'a pu se passer ...Et quand d'un coup le Bourdon de l'Ossuaire résonne, j'ai l'impréssion que toute la terre l'entend et lui répond! Marchant inlassablement, sous la canicule (2006) où sous la pluie (2007) comme pris d'une ivresse et d'un devoir d'allez toujours de l'avant...C'est des sensations difficiles à décrires. Cela vous fait-il pareil? Suis-je fous?
J'ai ainsi pu allez voir la ligne de front de la partie Est du BDcaures que je connaissai pas, et ceci, grace à votre aide (carte) j'ai pu revivre l'attaque et les mouvements de repli des troupes française ce fameux 21 février. J'ai été frapé par la proximité et l'état des premières lignes Allemandes. Je ne les voyais pas aussi près (merci aux cartes) elle suivent vraiment les lisières des Bois. C'est une partie du champs de bataille que j'affectionne tout comme Froideterre et Souville..
J'ai fait un tour à la côte du Poivre (il font une autoroute sur la crète?) où un AR grand Oncle est tombé.
Je me suit mit du regard Allemand cette fois lors de la revisite du secteur au pied du fort de Vaux! Quelles visions! J'ai pu détaillé les ravins (Gayette, Horgne...) et les bois qu'il l'entoure (le paysage d'avant guerre était-il le même, peut-être moins de bois?) J'ai montée le ravin des grands Houyers (ça grimpe dur!) jusqu'aux ouvrage de Lorient et du Muguet, que je n'ai pas vu! Et dans la descente j'ai aperçu le drapeau flotté sur le fort. Il voyait donc ça les Allemands! Alors je me suit transporté dans R1, m'imaginant l'énnemi montée depuis le village et l'étang...Je veux y retourner!!! Il me reste tant à voir encore.
Un grand bravo pour tout les membres des associations qui oeuvre parfois dans la difficulté (post sur l'Ossuaire) et notament ceux de la Butte de Vauquois. Merci pour votre dévouement et votre travail.
On retourne toujours à Verdun....Merci de m'avoir lu, à bientôt.
Que d'émotions
Re: Que d'émotions
bonjour olive,
vous m'intriguez:que font-ils à la cote du poivre?j'y suis allé en aout 2006;le chemin était bien défoncé jusqu'à louvemont.
je suis redescendu ensuite jusque bras,là ou est tombé mon agp
bien à vous et à tous
bruno
vous m'intriguez:que font-ils à la cote du poivre?j'y suis allé en aout 2006;le chemin était bien défoncé jusqu'à louvemont.
je suis redescendu ensuite jusque bras,là ou est tombé mon agp
bien à vous et à tous
bruno
Re: Que d'émotions
Bonjour Bruno, ce n'est pas la petite route goudronnée Bras/Louvemont. Je pense qu'il s'agit d'une route où chemin forestier en travaux qui fait bien 6 mètres de large et les arbres sont abattus sur la même distance de part et d'autre de la route, un sacré coupe feu sur la ligne de défense du 24 et 25 février 16! La route est au sommet de la côte du poivre légèrement sur le versant nord ouest et suit un axe nord/est en direction du sud/est. En 1 mot parallèle à la crête.
Mon AR grand Oncle est tombé le 25 Février 16, il appartenait au 3eme RMZ mais je ne trouve pas de trace de sa sépulture. Peut-il être à l'Ossuaire? Comment fonctionne les recherches pour une sépulture au cimetière de l'Ossuaire?
Mon AR grand Oncle est tombé le 25 Février 16, il appartenait au 3eme RMZ mais je ne trouve pas de trace de sa sépulture. Peut-il être à l'Ossuaire? Comment fonctionne les recherches pour une sépulture au cimetière de l'Ossuaire?
Re: Que d'émotions
Du faît, vous êtes d'Eauze dans le Gers? J'ai campé au stade municipal avec les Scouts de France! Quel jolie coin, Armagnac, Foie gras..Cordialement.
Re: Que d'émotions
bonjour,
et bien cher OLIVE, tu n'es sans doute pas le seul à ressentir tout cela. Ce que tu fais est excellent pour une bonne approche mémorielle de la Grande Guerre...s'écarter des sentiers battus réserve souvent de bonnes, voir des moins bonnes surprises.
En effet, comme tant d'autres il m'arrive (souvent) de partir sur ces lieux. Comme tu le dit si bien, je m'étonne tout le temps de cette attirance : à peine revenu, j'ai envie de me réimprégner de toute cette mémoire, et j'y retourne, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente. Alors je mets un point d'honneur à ma déplacer à pieds ou à vélo sur les sites, carte en main, boussole, cartes d'Etat-Major, canevas de tir. Je dors à la sauvette en installant mon campement le plus souvent sur les lieux même (ce qui donne quelques frissons la nuit venue...mais c'est à vivre) ou alors aux abords d'un petit village. Pour moi c'est un véritable voyage intérieur et une communion totale avec le terrain...Bon, je dois avouer qu'après trois ou quatre jours, la vue de ces choses tue le moral, et il nous tarde de revenir chez soi. Mais ce n'est que pour repartir de plus belle, avec cette fois-ci un carnet en main ou autre chose. Et l'on rencontre des gens, des paysans qui s'expliquent sur cette guerre, des historiens du coin, prêt à parler longuement de tout ça. Mais parfois, il n'y a personne, parfois il neige et parfois la température descend, descend, descend, parfois il pleuviote, parfois il pleut à verse et parfois, enfin, on se send bien seul dans ces vastes paysages, ces grands cimetières ou ces grandes forêts, trempé ou gelé que l'on est, arnaché de partout, subissant le poids du sac, puants (et oui), les pieds mouillés et froids, des bleus sous les talons. Et puis on rencontre un monument solitaire avec des dates, des noms, des mots, et l'on se sent tout drôle de ne finalement ressembler qu'à un pauvre Poilu.
Bien cordialement,
Clément
et bien cher OLIVE, tu n'es sans doute pas le seul à ressentir tout cela. Ce que tu fais est excellent pour une bonne approche mémorielle de la Grande Guerre...s'écarter des sentiers battus réserve souvent de bonnes, voir des moins bonnes surprises.
En effet, comme tant d'autres il m'arrive (souvent) de partir sur ces lieux. Comme tu le dit si bien, je m'étonne tout le temps de cette attirance : à peine revenu, j'ai envie de me réimprégner de toute cette mémoire, et j'y retourne, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente. Alors je mets un point d'honneur à ma déplacer à pieds ou à vélo sur les sites, carte en main, boussole, cartes d'Etat-Major, canevas de tir. Je dors à la sauvette en installant mon campement le plus souvent sur les lieux même (ce qui donne quelques frissons la nuit venue...mais c'est à vivre) ou alors aux abords d'un petit village. Pour moi c'est un véritable voyage intérieur et une communion totale avec le terrain...Bon, je dois avouer qu'après trois ou quatre jours, la vue de ces choses tue le moral, et il nous tarde de revenir chez soi. Mais ce n'est que pour repartir de plus belle, avec cette fois-ci un carnet en main ou autre chose. Et l'on rencontre des gens, des paysans qui s'expliquent sur cette guerre, des historiens du coin, prêt à parler longuement de tout ça. Mais parfois, il n'y a personne, parfois il neige et parfois la température descend, descend, descend, parfois il pleuviote, parfois il pleut à verse et parfois, enfin, on se send bien seul dans ces vastes paysages, ces grands cimetières ou ces grandes forêts, trempé ou gelé que l'on est, arnaché de partout, subissant le poids du sac, puants (et oui), les pieds mouillés et froids, des bleus sous les talons. Et puis on rencontre un monument solitaire avec des dates, des noms, des mots, et l'on se sent tout drôle de ne finalement ressembler qu'à un pauvre Poilu.
Bien cordialement,
Clément
Re: Que d'émotions
Merci Clémént, alors je ne suit pas malade! Faudra que j'y pense à dormir comme à la belle époque, cella ne m'avait jamais traverser l'esprit! Il est vrai que plus les sentiers sont difficles et escarpé moins l'ont croise de monde...Sauf
Avec un climat froid et neigeux, les sites doivent prendre toutes leurs splendeurs et se montrer sur leur vrai visage! Et on comprend encore mieux les difficultés de nos aieux même si des fois ont à l'impression de marcher pour rien...jusqu'a, comme tu le dit si bien, on rencontre quelque chose.
Avec un climat froid et neigeux, les sites doivent prendre toutes leurs splendeurs et se montrer sur leur vrai visage! Et on comprend encore mieux les difficultés de nos aieux même si des fois ont à l'impression de marcher pour rien...jusqu'a, comme tu le dit si bien, on rencontre quelque chose.
Re: Que d'émotions
Bonjour tout le monde...
Parlez vous de la côte du poivre ? Si tel est le cas, alors oui, il y a une sacrée trouée !!! A mon avis, c'est ici que l'O.N.F entraîne ses personnels à tailler des coupe-feux. Encore que...Chez moi en Corse, y a pas de tranchées...alors forcément, font pas de coupe de feux.
En attendant, elle a pris un coup de sabot taille zéro...Y a plus les arbres qui gâchent l'horizon !!!
Cordialement à vous deux (et à tous bien évidement).
Bernard.
Parlez vous de la côte du poivre ? Si tel est le cas, alors oui, il y a une sacrée trouée !!! A mon avis, c'est ici que l'O.N.F entraîne ses personnels à tailler des coupe-feux. Encore que...Chez moi en Corse, y a pas de tranchées...alors forcément, font pas de coupe de feux.
En attendant, elle a pris un coup de sabot taille zéro...Y a plus les arbres qui gâchent l'horizon !!!
Cordialement à vous deux (et à tous bien évidement).
Bernard.
Re: Que d'émotions
Bonsoir,
Effectivement, ce fut un rasage de (trop) près, j'ai aussi été très désagréablement surpris de ce fait, la trouée étant gigantesque là-haut...
Vraiment dommage, cordialement, Hervé.
Effectivement, ce fut un rasage de (trop) près, j'ai aussi été très désagréablement surpris de ce fait, la trouée étant gigantesque là-haut...
Vraiment dommage, cordialement, Hervé.
Les régiments de Béthune et Saint-Omer : les Poilus du Pas de Calais et d'ailleurs :
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Recensement des Poilus des 16e et 56e BCP
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Re: Que d'émotions
bonjour si c'est de la folie alors nous sommes au moins 2 a être fou ... j'y retourne souvent et toujour avec la même émotion . j'etais a verdun la semaine derniere et j'avais pris avec moi ma bible : VERDUN de jacque péricard comme a chaque fois depuis plus de 10 ans . les cartes y sont parfaites et les temoignages preçis et boulversants. j'arrive par endroit a retrouver une tranchée , son positionnement sur la carte , son nom . et la ... tous a un sens . j'ai l'impression d'y être et une grande émotion me chavire.
cordialement jean pierre
cordialement jean pierre