Bonsoir Marc
Merci de montrer cette CPA qui, outre le monument, donne la dimension des bâtiments Laënnec de l'hôpital militaire devenu ensuite , avec une extension perpendiculaire et un réhaussement du dernier étage, l'hôpital St Nicolas qui abrite de nos jours certains services de médecine.
La parenthèse terminée, laquelle a sa place dans les pages service de santé, je vous mets une CPA de ces lieux trouvée, avec mon ami Delacruz qui a fait le plein, à prix très bas avant hier à la Citadelle de Verdun.
Je profite pour informer les lecteurs de ce site (et là c'est dans pages du collectionneur ou du bibliophile que cela devrait figurer?) qu'un carton complet, retrouvé par hasard, de livrets de l'Ossuaire imprimé en héliogravure est mis en vente pour la modique somme d'un euro dans le magasin du sous-sol.
Ceux qui connaissent les livres de Jean Dieuzaide sur les églises romanes sauront ce que signifie ce magnifique procédé d'imprimerie.
En double page centrale on lit ce texte:
cette plaquette est offerte à tout donateur d'une offrande de 3 nouveaux francs au profit de l'oeuvre.
Avec l'inflation, vous augmentez de 3,59NF, mais comme un paquet de gaulettes, un demi et la petite boite d'allumettes SEITA cela faisait un nouveau franc au bistrot* à l'époque quel bénéfice !
Et je ne vous dis pas si vous achetez pour vendre sur ibaille, comme le livre sur les combats Fleury toujours disponible au Mémorial à moins de 5 euros et proposé à 28 sur la toile!
Pour revenir au sujet et (triste) plaisanterie mise à part, vu le nombre de régiments présents sur place, il sera certainement plus difficile de trouver le nombre exact des victimes de l'incendie du tunnel de Tavannes, de loin bien plus important mais qui n'a pas donné lieu au moindre monument, ou comme le disait un témoin : le seul discours a été fait au cimetière de Belrupt puisque la presse n'avait pas le droit d'en parler, tellement c'était "bien organisé" en ces lieux...
Mais il valait mieux focaliser après-guerre l'attention sur les conséquences d'un bombardement boche (erreur grossière cependant que de cantonner ainsi un régiment) que sur les conséquences désastreuses d'un caillon typique!
Pour l'instant, je m'explique ce chiffre ainsi.
Cordialement
JLK
*Bistrot: mot obsolète qui désignait un endroit convivial où les citoyens de ce qui était la République pouvaient fumer et boire un coup, voire s'engueuler, avec les habitants du même lieu avant que les merveilleuses lois destinées à les protéger ne signent leur mort économique...
dans la phrase "conséquence d’un caillon typique" 
: brayatte, trayatte, tontiche, nonon, larvote enfin bref un bon vieux mot du patois lorrain ? ? 
