Bonjour à tous,
Bonjour, Cher J.Claude,
Oui, et il semble qu'il n'y ait, finalement,... rien... de ....typiquement militaire ou de civil comme matériau...: on peut aisément s'en servir pour l'un ou l'autre usage....
Cordialement
Rumeur
Re: Rumeur
[quotemsg=2730,1,370]
Bonjour,
Si, si j'ai vu un boyau bétonné à Verdun. Il était bien français .Il est situé à 400m au sud du fort de Douaumont. Il fut construit en 1917 pour alimenter sans doute le fort. Ils en avaient assez de pelleter alors ols ont bétonné.
Cordialement
Fern's
Bonjour,
Si, si j'ai vu un boyau bétonné à Verdun. Il était bien français .Il est situé à 400m au sud du fort de Douaumont. Il fut construit en 1917 pour alimenter sans doute le fort. Ils en avaient assez de pelleter alors ols ont bétonné.
Cordialement
Fern's
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
Re: Rumeur
Bonjour Fern's,
Etes vous sur qu'il s'agit d'un boyau français... si c'est celui baptisé "boyau de Londres", c'est raté...
Bien cordialement. J.Claude.
Etes vous sur qu'il s'agit d'un boyau français... si c'est celui baptisé "boyau de Londres", c'est raté...
Bien cordialement. J.Claude.
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: Rumeur
Bonsoir,
Un petit extrait d'un sapeur du 3ème Génie. (secteur Berry au Bac, sous la cote 108)
23 mai 1917 "Nous commençons aujourd'hui deux entrées de galeries extérieures devant évacuer les terres d'extraction au canal. Cette nuit, interruptions générales du travail toutes les trois heures pendant 1/4 d'heure pour des séances d'écoute. J'écoute en bas à la sape près de la tranchée cimentée. Rien aucun bruit suspect. Dans la galerie haute, on entend toujours les roulements des wagonnets."
En plus des détails sur le travail d'un fourneau de mine, il est bien fait allusion à une tranchée en dur. Si vous voulez plus d'infos, envoyez-moi un mail.
Cordialement,Ferns.
Un petit extrait d'un sapeur du 3ème Génie. (secteur Berry au Bac, sous la cote 108)
23 mai 1917 "Nous commençons aujourd'hui deux entrées de galeries extérieures devant évacuer les terres d'extraction au canal. Cette nuit, interruptions générales du travail toutes les trois heures pendant 1/4 d'heure pour des séances d'écoute. J'écoute en bas à la sape près de la tranchée cimentée. Rien aucun bruit suspect. Dans la galerie haute, on entend toujours les roulements des wagonnets."
En plus des détails sur le travail d'un fourneau de mine, il est bien fait allusion à une tranchée en dur. Si vous voulez plus d'infos, envoyez-moi un mail.
Cordialement,Ferns.
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
Re: Rumeur
Bonjour à tous,
bonjour Ferns,
Votre sapeur sert-il au 2e Bon ? A titre perso, je suis friand de ces carnets de notes perso qui sont à la fois riches et émouvants...
Mais, pour tordre le cou à ce fil...
Le Sapeur n'est pas plus c.. que le Pionnier allemand...
Petit détail qui n'a échappé à personne. La ligne de front, d'octobre 1914 à juillet 1918 est situé à l'OUEST de la frontière de 1870. En clair, nous avions pour objectif de reconquérir l'Alsace et la Lorraine...et au 1er octobre 1914, nous avions perdu le Ch'nord, les Ardennes, une grande partie de la Picardie et la Champagne dans sa presque totalité.
Bref, les Teutons avaient tout intêret à geler les acquis, nous étions contraints à l'offensive. Reformulé, cela devient "Défendre-tenir" pour les Allemands, "S'emparer de" pour nous...
Donc les Pionniers bétonnent, et nous, on sape
Bétonner nos tranchées, au-delà du confort, est un aveu politique de notre échec des premiers jours et par motus vivendi, admettre que nous nous contentons des positions actuelles.
La réalisation de la "ligne Hedinburg", largement en arrière des premières lignes, indique trés clairement la stratégie allemande de maintenir les acquis et illustre le propos précédent. La réduction du front allemand permet une meilleur exploitation des troupes, et le terrain laché ne posséde aucun intéret tactique, stratégique ou économique. L'analyse des réalisations "infra", lignes de voies ferrées ET des lignes haute-tension (système complet allant de l'exploitation de centrales thermiques au transport et la répartition, les derniers blocs étant à 8 kms des tranchées) amenant l'electricité jusque dans les abris de premières lignes vont dans ce sens.
En clair, les Teutons avaient des tranchées bétonnées ET électrifiées. Qui a déjà vu chez nous des ampoules dans les abris ?
Toujours dans le même esprit, des tranchées bétonnées françaises, on en trouve dans les Vosges. Là, le front était (presque) figé.
Nos tranchées avaient pour but de "protéger", et non pas de "défendre". Bref, je pourrais presque réaliser un Master sur le sujet.
Je reste persuadé que les profs de la fortif abonderont dans ce sens.
Cordialement à tous,
Bernard.
bonjour Ferns,
Votre sapeur sert-il au 2e Bon ? A titre perso, je suis friand de ces carnets de notes perso qui sont à la fois riches et émouvants...
Mais, pour tordre le cou à ce fil...
Le Sapeur n'est pas plus c.. que le Pionnier allemand...
Petit détail qui n'a échappé à personne. La ligne de front, d'octobre 1914 à juillet 1918 est situé à l'OUEST de la frontière de 1870. En clair, nous avions pour objectif de reconquérir l'Alsace et la Lorraine...et au 1er octobre 1914, nous avions perdu le Ch'nord, les Ardennes, une grande partie de la Picardie et la Champagne dans sa presque totalité.
Bref, les Teutons avaient tout intêret à geler les acquis, nous étions contraints à l'offensive. Reformulé, cela devient "Défendre-tenir" pour les Allemands, "S'emparer de" pour nous...
Donc les Pionniers bétonnent, et nous, on sape

Bétonner nos tranchées, au-delà du confort, est un aveu politique de notre échec des premiers jours et par motus vivendi, admettre que nous nous contentons des positions actuelles.
La réalisation de la "ligne Hedinburg", largement en arrière des premières lignes, indique trés clairement la stratégie allemande de maintenir les acquis et illustre le propos précédent. La réduction du front allemand permet une meilleur exploitation des troupes, et le terrain laché ne posséde aucun intéret tactique, stratégique ou économique. L'analyse des réalisations "infra", lignes de voies ferrées ET des lignes haute-tension (système complet allant de l'exploitation de centrales thermiques au transport et la répartition, les derniers blocs étant à 8 kms des tranchées) amenant l'electricité jusque dans les abris de premières lignes vont dans ce sens.
En clair, les Teutons avaient des tranchées bétonnées ET électrifiées. Qui a déjà vu chez nous des ampoules dans les abris ?
Toujours dans le même esprit, des tranchées bétonnées françaises, on en trouve dans les Vosges. Là, le front était (presque) figé.
Nos tranchées avaient pour but de "protéger", et non pas de "défendre". Bref, je pourrais presque réaliser un Master sur le sujet.
Je reste persuadé que les profs de la fortif abonderont dans ce sens.
Cordialement à tous,
Bernard.
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Rumeur
Bonjour à tous,
Bonjour Bernard,
"La ligne de front, d'octobre 1914 à juillet 1918 est situé à l'OUEST de la frontière de 1870" : euh, oui, sauf du col de Sainte-Marie à Pfetterhouse !
Quant au "bétonnage" français dans les Vosges et en Alsace, il ne serait pas inutile de trouver des traces écrites concernant les Compagnies de Cimentiers (dont la 1re du 6e Génie...).
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonjour Bernard,
"La ligne de front, d'octobre 1914 à juillet 1918 est situé à l'OUEST de la frontière de 1870" : euh, oui, sauf du col de Sainte-Marie à Pfetterhouse !
Quant au "bétonnage" français dans les Vosges et en Alsace, il ne serait pas inutile de trouver des traces écrites concernant les Compagnies de Cimentiers (dont la 1re du 6e Génie...).
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Rumeur
Bonjour,Bonsoir,
Un petit extrait d'un sapeur du 3ème Génie. (secteur Berry au Bac, sous la cote 108)
23 mai 1917 "Nous commençons aujourd'hui deux entrées de galeries extérieures devant évacuer les terres d'extraction au canal. Cette nuit, interruptions générales du travail toutes les trois heures pendant 1/4 d'heure pour des séances d'écoute. J'écoute en bas à la sape près de la tranchée cimentée. Rien aucun bruit suspect. Dans la galerie haute, on entend toujours les roulements des wagonnets."
En plus des détails sur le travail d'un fourneau de mine, il est bien fait allusion à une tranchée en dur. Si vous voulez plus d'infos, envoyez-moi un mail.
Cordialement,Ferns.
La cote 108 est un immense "tas de sable", si je ne me trompe, d'où l'utilité des "tranchées cimentées", probablement plus sûres que les soutènements en bois.
Cordialement,
JJR
Re: Rumeur
Bonsoir à tous,
bonsoir Eric,
arrivé en Champagne, je n'ai pas eu le courage de continuer à descendre...Mais c'est vrai qu'à partir du Grand Couronné, les rudes gaillards des vallées ont résisté...
jl'e f'rais pu...juré !!
Amicalement.
Bernard.
bonsoir Eric,
C'est tout à fait vrai, j'avoue ma flemme crapuleuse...oui, sauf du col de Sainte-Marie à Pfetterhouse !

arrivé en Champagne, je n'ai pas eu le courage de continuer à descendre...Mais c'est vrai qu'à partir du Grand Couronné, les rudes gaillards des vallées ont résisté...
jl'e f'rais pu...juré !!

Amicalement.
Bernard.
Re: Rumeur
Bonjour,
pour la cote 108, je n'ai jamais retrouvé sur le terrain ces entrées de sape bétonnées. D'ailleurs il serait intéréssant de savoir si il en reste et si elles sont toujours visibles. C'est un terrain privé, donc toujours en "l'état". Je crois qu'il y aurait beaucoup de choses à découvrir sur le terrain, et notamment certains corps. Car cette cote, et vous le savez beaucoup plus que moi, est une termittière. Combien d'hommes sont encore prisonniers dans ces tunnels ? et peut-être pas si profondément que cela...je le répète, c'est un endroit resté à l'état brut.
Bien cordialement,
Clément
pour la cote 108, je n'ai jamais retrouvé sur le terrain ces entrées de sape bétonnées. D'ailleurs il serait intéréssant de savoir si il en reste et si elles sont toujours visibles. C'est un terrain privé, donc toujours en "l'état". Je crois qu'il y aurait beaucoup de choses à découvrir sur le terrain, et notamment certains corps. Car cette cote, et vous le savez beaucoup plus que moi, est une termittière. Combien d'hommes sont encore prisonniers dans ces tunnels ? et peut-être pas si profondément que cela...je le répète, c'est un endroit resté à l'état brut.
Bien cordialement,
Clément
Re: Rumeur
Bonsoir à tous,
bonsoir Clem,
Côte 108...laquelle ? rive droite de l'Aisne, Sapigneul ?
Bonne soirée à tous,
Bernard.
bonsoir Clem,
Côte 108...laquelle ? rive droite de l'Aisne, Sapigneul ?
Bonne soirée à tous,
Bernard.