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Bonjour à tous,
Autre piste pour Bertrand, un carnet qui veint juste d'être mis en ligne ici : http://www.abri-memoire.org/ul/pdf/hwk_72.pdf (merci encore à Dominique Rhéty )
Amicalement,
Eric
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Bonsoir Bertrand,
Là, ça se complique... Il te faut alors te contenter du Journal de Marche d'un Bourgeois de Paris, 1914-1919, de Léon Riotor (5e S.M.A., 1er échelon de Parc, 59e R.A.C.) ! Contacte-moi donc en privé
Amicalement,
Eric
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Concernant l’efficacité du canon de 75, le Général Bernard, commandant la 57° Division de Réserve écrivait dans son journal :
Vendredi 14 Août 1914
On a continué à enterrer les morts et à relever les blessés dans la matinée du 14, c’est une grosse besogne, car les allemands ont abandonné tous leurs morts et il doit y en avoir plus de 1500 ; Licht m’a rendu compte que les cadavres étaient en tas le long des lisières des bois ; la plupart avaient été tués par le feu de l’Artillerie et surtout par nos obus à mélinite dont les effets étaient réellement effrayants ; comme c’est surtout le groupe Rivet qui a employé cette sorte de projectiles, il faut attribuer une part importante à cette unité dans le succès obtenu, ainsi qu’à l’officier supérieur qui l’a commandée, et qui mérite autant que qui que ce soit, d’être cité à l’ordre à cette occasion.
Dimanche 16 Août 1914
Je suis allé dans l’après-midi voir l’installation du Colonel Quais à Dannemarie, il a mis son E.M. à la mairie qui est occupée par une centaine de blessés allemands abandonnés par l’ennemi après la retraite qui a suivi le combat de Montreux ; le petit hôpital de Dannemarie est lui-même encombré de blessés allemands, dont beaucoup d’officiers et même un major. Tous sont médusés par les effets de notre canon ; le major dit qu’une semblable artillerie était indigne d’un peuple civilisé !
Mais cela concerne un combat en Haute Alsace et non pas dans le massif vosgien.
Bien cordialement.
Jean-Louis PIERRET
133° RI "Les Lions du Bugey"
"Pas s'en faire, pas s'en fichtre .... Le Lion atteint toujours sa proie"
Bonjour Guillaume et merci pour cet extrait,
Etes-vous sûr de l'orthographe d'"Ebenvald" ?
Meilleures salutations,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Bonsoir à tous,
Bonsoir Guillaume,
Merci pour ces précisions. Je vous contacte en privé pou faire un point "orthographique".
Amicales salutations,
Eric
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Le 75 est une pièce "de campagne", destinée à agir sur du personnel à découvert ou faiblement protégé. Capable de déplacement à la vitesse de l'infanterie (voire de la cavalerie). Son tir tendu ou sous angle faible correspond donc à une utilisation en guerre de mouvement sur terrain non accidenté. La capacité de sa munition est largement suffisante compte tenu de la nature de son "objectif d'origine". Le bilan de l'A.C en août et septembre est plutôt favorable, son efficacité avérée, quand elle a pu se déployer, et ce, souvent malgré une contre-batterie d'A.L ennemie. Un exemple : le repli du 8e Corps, après Sarrebourg s'est effectué sous la protection de son artillerie (rôle non prévu, dans les réglements de l'immédiat avant-guerre, je crois) et a permis sa victoire de la Trouée de Charmes.
La guerre de mouvement terminée, l'A.C n'est pas retournée dans les arsenaux bien entendu. Répartie sur tout le front, elle a cotoyé des pièces de musées (mortiers d'empire etc...) pas plus adaptées qu'elle à la guerre de position ou de montagne. On a aussi désarmé les forts, les batteries d'intervalles etc... et les vieux de Bange ont rendu les meilleurs services. La réponse à la question de l'efficacité du 75 dans les Vosges (plus simplement dans la guerre de position) est : ON N'A RIEN D'AUTRE POUR LE MOMENT, FAUT FAIRE AVEC...!!! et ce, jusqu'en 1916 (et même au delà).
Ne pouvant pas trop "gonfler" la capacité de la munition du 75, on a surtout cherché à augmenter son angle de tir (gain de portée et meilleur angle de chute).
Le 75 est donc une pièce de campagne utilisée par défaut, avec ses limites, dans la guerre de position.