Autres temps, autres mœurs...
Extrait d'un petit article trouvé dans un journal d'Anciens Combattants de l'UNC (publié dans les Deux-Sèvres) daté de 1932, sur Gallica.
Allez ! tout l'monde à genou, et en route pour Douaumont !
Bonne journée.
Stéphan
ICI > LE 74e R.I.
Actuellement : Le Gardien de la Flamme
Bonjour Stéphan, et merci pour ce très intéressant article, de ceux que je cherche avec assiduité...
Bonjour à tous,
Voici une photo prise sur le parvis de l'ossuaire de Douaumont. Photographie non datée hélas mais je pense au début des années 60. Les militaires sont Américains (si je ne m'abuse).
Personne ne semble déroger à la règle de la bienséance, de la tenue, de la dignité.
Cette photo m'a été confiée par le petit fils de Sylvestre Martini dont j'ai publié une partie de l'histoire ici : http://chamois.canalblog.com/archives/s ... index.html
Salutations
Jean-Claude Poncet
Merci pour l'article et la photo.
De nos jours on s'offusquerai de voir des touristes rire à Douaumont. Les chemises de couleurs c'est sure il y en aura plein et cela ne choquera pas, les torses nu par contre oui, enfin j'espère. Les moeurs ont changés, il y a un peu plus de laxisme.
Je me dis qu'aujourd'hui c'est déjà bien de se rendre au cimetière pour rendre hommage à la mémoire de nos soldats, et ce quelque soit la tenue... Cela prouve au moins qu'il y a un intérêt pour ce qu'ils ont fait pour nous.
Je me souviens d'un jour d'été où une famille visitait le cimetière... les gosses couraient partout et une petite était juchée sur une croix..
Suite à ma remarque la mère m'a répondu sèchement: nous avons roulé toute la journée et il fait chaud... elle peut se dégourdir les jambes !!!
Également dans l'Ossuaire les gens qui parlent à voix haute pour raconter la naissance du petit dernier, la réussite à un examen d'un autre, et je ne parle pas des rires...
Il fut un temps où un gardien imposait le silence...
J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Autre temps, autre époque, autre moeurs.
Maintenant, nous avons bien des chanteurs patagoniens exilés qui tournent leurs clips dans l'ossuaire. Je ne suis pas sur que nos AC auraient entonné ne serait-ce qu'une bribe de la Madelon en ces lieux.
Alors, que dire, que faire? Nous avons les édiles, les vedettes et les représentants que nous méritons.
Cordialement
Jérôme Charraud (mal embouché qui retourne dans sa caverne)
Bonsoir, j'ai accompagné l'an dernier deux classes d'école primaire sur le site de la Main de Massiges. Les enfants ont suivi les explications de Jean Pierre, le guide, avec intérêt et dans un certain silence, comme celui qu'il plaît aux enfants de cette âge mais aussi avec respect en parcourant les lieux où des restes de soldats venaient d'être retrouvés. Je crois que le respect, que ce soit sur un haut lieu ou sur une Nécropole, est à la hauteur de ce qu'on en sait et de ce qu'il inspire. Si les parents qui accompagnent prennent l'endroit pour un terrain de jeu ou de détente au même titre qu'une aire d'autoroute, les enfants feront de même. Habitués des Nécropoles et cimetières en général, je crois qu'on y voit (peu de monde, c'est sûr) peu d'irrespect. Quant aux tenues.......
Cordialement
Alain
Je ne mets pas les jeunes en cause... les parents ont leur responsabilité...
Au cimetière du Faubourg Pavé à Verdun, nous avons pu voir une dame d'un âge certain qui visitait le cimetière avec son chien !!!
Plusieurs membres du groupe lui ont fait une remarque sur ce comportement... Cette dame à répondu: "ben quoi, je le tiens en laisse mon chien !!!
J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
L'article note : "les champs de bataille de Verdun sont un vaste cimetière".
Oui, et tous les autres champs de bataille également.
Les morts n'ont pas tous rejoint les nécropoles et leurs ossuaires, et nombreux sont ceux qui restent sous les pas du promeneur, parfois à quelques centimètres de la surface du sol (je pense notamment à ce soldat découvert dans un chemin des Vosges il y a quelques années).
Je m'étonne toujours que l'on fasse des circuits touristiques "mémoriels" sans avertir le visiteur qu'il foule peut-être des corps (et des explosifs !)...