Bonsoir à toutes et tous,
Question naïve mais pour moi importante : est-il possible que des hommes de régiments géographiquement opposés, non tenus dans la même brigade, aient eu des circonstances leur permettant de lier des liens de camaraderie?
Il faut exclure dans ma question les hospitalisations : là bien sur, le voisin de chambre, de dortoir veux-je dire, peut être quiconque. Je pense à des périodes de repos-exercices dans lesquelles il put peut-être y avoir des rapprochements entre régiments.
Concrètement pour ce que je recherche: des liens furent t’ils possibles entre des gars du 33 artésien et du 71 breton (et non le 73 de Béthune), ceci jusqu'en mars 1916.
Amicalement, François
camaraderies entre régiments
- francois noury
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- Stephan @gosto
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Re: camaraderies entre régiments
Bonsoir François,
Il semble qu'il y ait effectivement eu des rapprochements, fin septembre 1914, entre la 2e D. I. et la 19e D. I., avec des transferts temporaires de brigades qui ont peut-être permis la rencontre entre ces deux unités.
Regarde le parcours de ces deux divisions et notamment les notes en bas de pages :
Amicalement,
Stéphan
Il semble qu'il y ait effectivement eu des rapprochements, fin septembre 1914, entre la 2e D. I. et la 19e D. I., avec des transferts temporaires de brigades qui ont peut-être permis la rencontre entre ces deux unités.
Regarde le parcours de ces deux divisions et notamment les notes en bas de pages :
Amicalement,
Stéphan
- francois noury
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Re: camaraderies entre régiments
Bonjour à tous,
J’ai pensé qu’il était « correct » d’expliquer le sens de ma demande.
Merci Stéphan pour ces renseignements qui n’effacent pas mon trouble (et mes hypothèses) à la lecture de ce poème : extraits issus de ce site http://www.pays-de-born.com/verdun/poeme1.htm
Je vous revois aussi, poilus de mon escouade,
Toi, Picard, toi, Le Gall, et toi, vieux Catillon,
Presque tous des bretons, et tous bons camarades,
Ah oui ! Nous l'avions bien, ce bel esprit du front.
Car à la "Patte d'Oie", nous trouvions la pitance
Jetée par les cuistots prestement au fossé,
Aussi, selon le sort, nous trouvions du lait rance,
Sans pain, ni jus, ou du pain, ou rien à manger.
Alors, ces journées-là, on vidait les musettes,
Et puis l'on partageait le peu que l'on avait.
On fouillait dans son sac et près de ses chaussettes
On trouvait du tabac, qu'à chacun l'on donnait.
Ce serait tout de même extraordinaire que ce CATILLON soit mon AGP (voir fiche mdh)
http://193.108.167.105/SrvImg/SrvImg.ph ... I=C890843R
Cependant, aucun Catillon issu de MDH n’est du 71 RI , régiment de l’auteur du poème. De même, lorsque l’on est de la classe 1904 et père de famille, n’est on pas aussi un « vieux soldat » ? J'ajoute qu'aucun Catillon de sa génération est né en Bretagne.
L’auteur dit « poilus de mon escouade ». Un régiment peut-il « prêter » des soldats à un autre régiment ?
Quelqu’un aurait t’il la liste des tués du 71 RI ?
Amicalement, François
J’ai pensé qu’il était « correct » d’expliquer le sens de ma demande.
Merci Stéphan pour ces renseignements qui n’effacent pas mon trouble (et mes hypothèses) à la lecture de ce poème : extraits issus de ce site http://www.pays-de-born.com/verdun/poeme1.htm
Je vous revois aussi, poilus de mon escouade,
Toi, Picard, toi, Le Gall, et toi, vieux Catillon,
Presque tous des bretons, et tous bons camarades,
Ah oui ! Nous l'avions bien, ce bel esprit du front.
Car à la "Patte d'Oie", nous trouvions la pitance
Jetée par les cuistots prestement au fossé,
Aussi, selon le sort, nous trouvions du lait rance,
Sans pain, ni jus, ou du pain, ou rien à manger.
Alors, ces journées-là, on vidait les musettes,
Et puis l'on partageait le peu que l'on avait.
On fouillait dans son sac et près de ses chaussettes
On trouvait du tabac, qu'à chacun l'on donnait.
Ce serait tout de même extraordinaire que ce CATILLON soit mon AGP (voir fiche mdh)
http://193.108.167.105/SrvImg/SrvImg.ph ... I=C890843R
Cependant, aucun Catillon issu de MDH n’est du 71 RI , régiment de l’auteur du poème. De même, lorsque l’on est de la classe 1904 et père de famille, n’est on pas aussi un « vieux soldat » ? J'ajoute qu'aucun Catillon de sa génération est né en Bretagne.
L’auteur dit « poilus de mon escouade ». Un régiment peut-il « prêter » des soldats à un autre régiment ?
Quelqu’un aurait t’il la liste des tués du 71 RI ?
Amicalement, François
- LABARBE Bernard
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- Localisation : Aix-en-Provence
Re: camaraderies entre régiments
Bonjour à tous,
François, merci pour ce site de qualité.
Je vais contacter l'auteur car "pays-de-born" ça m'interpelle... Les Landes... Et ma mère habite "rue du Born" à St Vincent-de-Tyrosse...
Encore un coup pour ne rien dire.
Tiens du même (coup), je le mets dans les régiments en ligne sur mon blog, 71ème RI.
Tant pis pour lui, bien fait !
Bernard
François, merci pour ce site de qualité.
Je vais contacter l'auteur car "pays-de-born" ça m'interpelle... Les Landes... Et ma mère habite "rue du Born" à St Vincent-de-Tyrosse...
Encore un coup pour ne rien dire.
Tiens du même (coup), je le mets dans les régiments en ligne sur mon blog, 71ème RI.
Tant pis pour lui, bien fait !


Bernard
- francois noury
- Messages : 660
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Re: camaraderies entre régiments
Salut Bernard,
à propos de parler pour ne rien dire, je viens de le faire sur un autre fil: mon doigt a dérapé sur ma bonne ville de Béthune
(désolé Magali)
amicalement, François
ps: j'ai aussi contacté "pays de born" en donnant le lien de ce fil, peut-être aurons-nous explications.
à propos de parler pour ne rien dire, je viens de le faire sur un autre fil: mon doigt a dérapé sur ma bonne ville de Béthune

amicalement, François
ps: j'ai aussi contacté "pays de born" en donnant le lien de ce fil, peut-être aurons-nous explications.
Re: camaraderies entre régiments
bonjour
j'ai une liste des officiers du 71eme ri tués pendant la guerre 1914 1918,mais aucun Catillon dessus
si cette liste vous interesse, je vous l'envoie
amicalement
los
j'ai une liste des officiers du 71eme ri tués pendant la guerre 1914 1918,mais aucun Catillon dessus
si cette liste vous interesse, je vous l'envoie
amicalement
los
Recherches sur le 19eme RI, le 219e RI et le 50eme RA.
Mes deux sites: http://19emeri.canalblog.com/ et http://219eri.e-monsite.com/
Mes deux sites: http://19emeri.canalblog.com/ et http://219eri.e-monsite.com/
- francois noury
- Messages : 660
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Re: camaraderies entre régiments
Bonjour Los,
merci d'avoir regardé. Je cherche juste s'il s'y trouve un catillon. La liste ne m'est donc pas utile mais vous remercie de la proposer. Mon homme, sinon, n'est pas officier, je n'en ai pas parmis mes aïeux, ah si: un Maréchal
..............Ferrant!
amicalement, François
merci d'avoir regardé. Je cherche juste s'il s'y trouve un catillon. La liste ne m'est donc pas utile mais vous remercie de la proposer. Mon homme, sinon, n'est pas officier, je n'en ai pas parmis mes aïeux, ah si: un Maréchal
..............Ferrant!
amicalement, François
- philippe crozet
- Messages : 810
- Inscription : mer. mars 15, 2006 1:00 am
Re: camaraderies entre régiments
Bonjour à tous,
J’ai pensé qu’il était « correct » d’expliquer le sens de ma demande.
Merci Stéphan pour ces renseignements qui n’effacent pas mon trouble (et mes hypothèses) à la lecture de ce poème : extraits issus de ce site http://www.pays-de-born.com/verdun/poeme1.htm
Je vous revois aussi, poilus de mon escouade,
Toi, Picard, toi, Le Gall, et toi, vieux Catillon,
Presque tous des bretons, et tous bons camarades,
Ah oui ! Nous l'avions bien, ce bel esprit du front.
Car à la "Patte d'Oie", nous trouvions la pitance
Jetée par les cuistots prestement au fossé,
Aussi, selon le sort, nous trouvions du lait rance,
Sans pain, ni jus, ou du pain, ou rien à manger.
Alors, ces journées-là, on vidait les musettes,
Et puis l'on partageait le peu que l'on avait.
On fouillait dans son sac et près de ses chaussettes
On trouvait du tabac, qu'à chacun l'on donnait.
Ce serait tout de même extraordinaire que ce CATILLON soit mon AGP (voir fiche mdh)
http://193.108.167.105/SrvImg/SrvImg.ph ... I=C890843R
Cependant, aucun Catillon issu de MDH n’est du 71 RI , régiment de l’auteur du poème. De même, lorsque l’on est de la classe 1904 et père de famille, n’est on pas aussi un « vieux soldat » ? J'ajoute qu'aucun Catillon de sa génération est né en Bretagne.
L’auteur dit « poilus de mon escouade ». Un régiment peut-il « prêter » des soldats à un autre régiment ?
Quelqu’un aurait t’il la liste des tués du 71 RI ?
Amicalement, François
Bonsoir à tous
Bonsoir François
Pour répondre à votre question " un régiment peut il prêter des soldats à un autre régiment?
C'est tout à fait possible. Le soldat devient subsistant. Il est pris en charge par le régiment qui l'acceuil. Mais il est toujours rattaché (administrativement) à son régiment d'origine. La mise en subsistance est une position temporaire.
Amicalement
Philippe
- francois noury
- Messages : 660
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Re: camaraderies entre régiments
Bonjour à tous,
merci Philippe pour cette réponse,
Bonne journée, François
merci Philippe pour cette réponse,
Bonne journée, François
-
- Messages : 2
- Inscription : mer. juin 07, 2006 2:00 am
Re: camaraderies entre régiments
Bonjour,
A l'intention de François Noury
Je suis , vous vous en souvenez, l'auteur du site, ou plutot le metteur en scène, l'auteur étant mon grand'père, Henri.
Tout ceci me rappelle les échanges de mails que nous avons eus au sujet de Catillon et de Adelson, en octobre 2003.
Malheureusement, je vois que vous n'avez pas avancé sur le sujet, et que nous ne savons toujours pas si nos deux "Catillon" sont la même personne.
Les mots utilisés par mon grand père et les faits étaient troublants.
A l'intention des autres participants de ce forum, je retranscrit ci-après le mail que je vous avait envoyé (juste pour la compréhension) :
"Bonjour,
Je suis très ému de lire vos deux messages.
Malheureusement, mon grand père est décédé il y a 3 ans à l'age de 102 ans.
Je n'en saurais pas plus.
Le site contient l'intégralité de ses écrits
Ceci étant, j'ai tendance à croire que votre arrière gand père est le
Catillon du mien.
En effet, en relisant ses lignes (le poème), il note : "Presque tous Bretons
..." - Lui même ne l'était pas, alors pourquoi pas Catillon
De plus, il cite certains de ses camarades et, concernant Catillon, il écrit
" ... mon vieux Catillon".
Vous dites que Adelson est mort à 33 ans en 16. Mon grand père avant 19 ans
là bas, comme la plupart de ses camarades. Dans ces conditions de vie, pour
un jeune homme de 19 ans, un homme de 33 ans permet de lui donner du " mon
vieux Catillon".
Je suis assez près de croire qu'il s'agit de la même personne.
Peut être pourriez vous rechercher si il existait d'autres Catillon dans ce
régiment auprès du service historique des armées."
Vous deviez attendre 2005 (120 ans après sa naissance) pour avoir accès aux archives départementales pour consulter son dossier militaire. Je suppose que celà n'a rien donné ?
A bientôt
Jean-Louis
A l'intention de François Noury
Je suis , vous vous en souvenez, l'auteur du site, ou plutot le metteur en scène, l'auteur étant mon grand'père, Henri.
Tout ceci me rappelle les échanges de mails que nous avons eus au sujet de Catillon et de Adelson, en octobre 2003.
Malheureusement, je vois que vous n'avez pas avancé sur le sujet, et que nous ne savons toujours pas si nos deux "Catillon" sont la même personne.
Les mots utilisés par mon grand père et les faits étaient troublants.
A l'intention des autres participants de ce forum, je retranscrit ci-après le mail que je vous avait envoyé (juste pour la compréhension) :
"Bonjour,
Je suis très ému de lire vos deux messages.
Malheureusement, mon grand père est décédé il y a 3 ans à l'age de 102 ans.
Je n'en saurais pas plus.
Le site contient l'intégralité de ses écrits
Ceci étant, j'ai tendance à croire que votre arrière gand père est le
Catillon du mien.
En effet, en relisant ses lignes (le poème), il note : "Presque tous Bretons
..." - Lui même ne l'était pas, alors pourquoi pas Catillon
De plus, il cite certains de ses camarades et, concernant Catillon, il écrit
" ... mon vieux Catillon".
Vous dites que Adelson est mort à 33 ans en 16. Mon grand père avant 19 ans
là bas, comme la plupart de ses camarades. Dans ces conditions de vie, pour
un jeune homme de 19 ans, un homme de 33 ans permet de lui donner du " mon
vieux Catillon".
Je suis assez près de croire qu'il s'agit de la même personne.
Peut être pourriez vous rechercher si il existait d'autres Catillon dans ce
régiment auprès du service historique des armées."
Vous deviez attendre 2005 (120 ans après sa naissance) pour avoir accès aux archives départementales pour consulter son dossier militaire. Je suppose que celà n'a rien donné ?
A bientôt
Jean-Louis