Soldats victimes de l’hostilité de la nature
[V. la mise à jour ci-après]
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Soldats victimes de l’hostilité de la nature.
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Bonsoir à tous,
Dernière modification par Rutilius le sam. févr. 27, 2021 2:54 pm, modifié 1 fois.
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Bonsoir à tous,
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
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HarryJohann
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Re: Soldats victimes de l’hostilité de la nature.
Daniel,
La vie continue aussi pendant la guerre. Crises cardiaques, suicide, maladies. C'est tout là.
Harry
La vie continue aussi pendant la guerre. Crises cardiaques, suicide, maladies. C'est tout là.
Harry
Soldats victimes de l’hostilité de la nature.
Bonsoir à tous,
Soldats victimes de l’hostilité de la nature
● Les serpents.
— PICOT Louis, né le 3 mars 1879 à Moulins (Allier), mort le 5 août 1917 à Tivavouane (Sénégal) à la suite d’une « piqûre de serpent en service commandé ». Adjudant-chef, 1er Régiment de tirailleurs sénégalais, matricule et classe inconnus, n° 3.328 en un lieu de recrutement inconnu (Acte transcrit à Moulins, le 25 mai 1918).
● Les champignons.
— BAUMANN Albert Charles, né le 15 mars 1888 à Langres (Haute-Marne), décédé le 30 août 1917 à l’Hôpital complémentaire n° 22 de Montargis (Loiret) à la suite d’une « intoxication par champignons », « maladie étrangère au service ». Soldat de 1re classe, 169e Régiment d’infanterie, matricule n° 07.379 au corps, classe 1908, n° 869 au recrutement de Langres [Acte transcrit à Giromagny (Territoire-de-Belfort), le ...]. [Non déclaré « Mort pour la France »].
— FABRE Pierre André, né le 29 juillet 1890 à Fauillet (Lot-et-Garonne) et domicilié à Tonneins (– d° –), décédé le 21 octobre 1914 à l’Hôpital de Bar-le-Duc (Meuse) à la suite d’un « empoisonnement par [les] champignons ». Soldat de 2e classe, 44e Régiment d’infanterie coloniale, matricule n° 012.352 au corps, classe 1910, n° 702 au recrutement de Marmande. [Non déclaré « Mort pour la France »].
— TCHAI Ts’ai Weng, né vers 1891 en un lieu inconnu de la Chine, mort le 11 octobre 1918 à Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) à la suite d’un « empoisonnement par champignons ». Travailleur chinois, matricule n° 29.067 au corps (Acte établi à Romorantin-Lanthenay, le 12 oct. 1918, n° 218).
● Le gel.
― ALLIER Henri Alphonse, né le 27 février 1896 à Gonesse (Seine-et-Oise — aujourd’hui Val-d’Oise), décédé le 22 février 1917 à l’Hôpital auxiliaire n° 104 de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) d’une septicémie consécutive à des « pieds gelés ». Soldat de 2e classe, 1er Régiment d’infanterie territoriale, matricule n° 13.961 au corps, classe 1916, n° 431 au recrutement de Beauvais [« Acte envoyé le 22 février 1917 à Notre-Dame-du-Thil (Oise). » – Commune rattachée à Beauvais par le D. n° 172 du 6 févr. 1943 (J.O. 18 févr. 1943, p. 474)].
— BIRAMA Diara, présumé né en 1893 à Masoko (Cercle de Bougouni, Soudan — aujourd’hui Mali), décédé le 1er août 1918 à l’Hôpital de Médéa (Algérie) des suites d’une amputation consécutive à des « pieds gelés » ayant entraîné une gangrène. Tirailleur de 2e classe, 93e Bataillon de tirailleurs sénégalais, matricule n° 61.077 au corps, classe 1916, n° 61.077 au recrutement de Bamako.
― FRÉMY Corentin Eugène, né le 30 novembre 1890 au Moule (Guadeloupe) et y domicilié, décédé le 5 décembre 1915 à bord du navire-hôpital La Bretagne (Maladie contractée en service : pneumonie, dysenterie et gelures des pieds). Soldat de 2e classe, 56e Régiment d’infanterie coloniale, Matricule n° 7/12.884 au corps, classe 1910, n° 1971 au recrutement de la Guadeloupe.
— HAMMED Chérif, né vers 1865 à Boghari (Département d’Alger, Algérie) et y domicilié, mort le 25 décembre 1914 à l’Hôpital auxiliaire n° 225, ouvert à Paris dans l’École Bossuet des suites de « gelures des deux pieds et pneumonie ». Tirailleur de 2e classe, 1er Régiment de tirailleurs algériens, matricule n° 11.664 au corps, engagé volontaire le 22 février 1913.
— PLOUZENNEC Jean Marie, né le 17 juillet 1876 à Mellac (Finistère), décédé le 3 février 1915 à l’Hôpital temporaire de Louhans (Saône-et-Loire) des suites de « pieds gelés et fièvre typhoïde ». Soldat de 2e classe, 328e Régiment d’infanterie, matricule n° 30 au corps, classe 1896, n° 3.493 au recrutement de Quimper.
— RODRIGUEZ Henri Aimé, né le 9 janvier 1898 à Fleurus (Département d’Oran, Algérie), décédé le 7 mai 1917 à l’Hôpital complémentaire n° 21 d’Héricourt (Haute-Saône) des suites de « congélation des pieds (tétanos) ». Chasseur de 2e classe, matricule n° 3.765 au corps, classe 1918, n° L.M. 752 au recrutement d’Oran.
● La foudre.
― DUBOIS Jules Joseph, né le 24 juillet 1883 à Lille (Nord), décédé le 19 mai 1917 au camp de Mailly (Aube), « foudroyé au cours de l’installation d’une ligne téléphonique ». Soldat de 2e classe, 127e Régiment d’infanterie, matricule n° 014.588 au corps, classe 1903, n° 7121 au recrutement de Lille (Acte transcrit à Lille, le 14 nov. 1919).
― HOURCADE-BELLOCQ Martin, né le 7 juillet 1886 à Navarenx (Basses-Pyrénées — aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques), décédé le 29 juillet 1917 « à l’hôpital de Brienne-le-Chateau (Aube) » des suites d’un « accident produit par la foudre ». Adjudant, « Télégraphie militaire de 2e ligne », matricule n° 0.765 au corps, classe 1906, n° 156 au recrutement de Pau (« Extrait de registre de décès adressé au maire du VIe Arr. de Paris, le 31 juillet 1917. »).
― PEYRE Louis Charles Fernand, né le 10 avril 1894 à Saint-Affrique (Aveyron), décédé le 28 juin 1894 « à la boucle de la Cerna (Serbie), tué par la foudre ». Soldat de 1re classe, 8e Régiment mixte d’infanterie coloniale, matricule n° ... / 15.797 au corps, classe 1914, n° 73 au recrutement de Montpellier (Acte transcrit à Saint-Affrique, le 25 oct. 1917).
— PICOT Louis, né le 3 mars 1879 à Moulins (Allier), mort le 5 août 1917 à Tivavouane (Sénégal) à la suite d’une « piqûre de serpent en service commandé ». Adjudant-chef, 1er Régiment de tirailleurs sénégalais, matricule et classe inconnus, n° 3.328 en un lieu de recrutement inconnu (Acte transcrit à Moulins, le 25 mai 1918).
● Les champignons.
— BAUMANN Albert Charles, né le 15 mars 1888 à Langres (Haute-Marne), décédé le 30 août 1917 à l’Hôpital complémentaire n° 22 de Montargis (Loiret) à la suite d’une « intoxication par champignons », « maladie étrangère au service ». Soldat de 1re classe, 169e Régiment d’infanterie, matricule n° 07.379 au corps, classe 1908, n° 869 au recrutement de Langres [Acte transcrit à Giromagny (Territoire-de-Belfort), le ...]. [Non déclaré « Mort pour la France »].
— FABRE Pierre André, né le 29 juillet 1890 à Fauillet (Lot-et-Garonne) et domicilié à Tonneins (– d° –), décédé le 21 octobre 1914 à l’Hôpital de Bar-le-Duc (Meuse) à la suite d’un « empoisonnement par [les] champignons ». Soldat de 2e classe, 44e Régiment d’infanterie coloniale, matricule n° 012.352 au corps, classe 1910, n° 702 au recrutement de Marmande. [Non déclaré « Mort pour la France »].
— TCHAI Ts’ai Weng, né vers 1891 en un lieu inconnu de la Chine, mort le 11 octobre 1918 à Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) à la suite d’un « empoisonnement par champignons ». Travailleur chinois, matricule n° 29.067 au corps (Acte établi à Romorantin-Lanthenay, le 12 oct. 1918, n° 218).
● Le gel.
― ALLIER Henri Alphonse, né le 27 février 1896 à Gonesse (Seine-et-Oise — aujourd’hui Val-d’Oise), décédé le 22 février 1917 à l’Hôpital auxiliaire n° 104 de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) d’une septicémie consécutive à des « pieds gelés ». Soldat de 2e classe, 1er Régiment d’infanterie territoriale, matricule n° 13.961 au corps, classe 1916, n° 431 au recrutement de Beauvais [« Acte envoyé le 22 février 1917 à Notre-Dame-du-Thil (Oise). » – Commune rattachée à Beauvais par le D. n° 172 du 6 févr. 1943 (J.O. 18 févr. 1943, p. 474)].
— BIRAMA Diara, présumé né en 1893 à Masoko (Cercle de Bougouni, Soudan — aujourd’hui Mali), décédé le 1er août 1918 à l’Hôpital de Médéa (Algérie) des suites d’une amputation consécutive à des « pieds gelés » ayant entraîné une gangrène. Tirailleur de 2e classe, 93e Bataillon de tirailleurs sénégalais, matricule n° 61.077 au corps, classe 1916, n° 61.077 au recrutement de Bamako.
― FRÉMY Corentin Eugène, né le 30 novembre 1890 au Moule (Guadeloupe) et y domicilié, décédé le 5 décembre 1915 à bord du navire-hôpital La Bretagne (Maladie contractée en service : pneumonie, dysenterie et gelures des pieds). Soldat de 2e classe, 56e Régiment d’infanterie coloniale, Matricule n° 7/12.884 au corps, classe 1910, n° 1971 au recrutement de la Guadeloupe.
— HAMMED Chérif, né vers 1865 à Boghari (Département d’Alger, Algérie) et y domicilié, mort le 25 décembre 1914 à l’Hôpital auxiliaire n° 225, ouvert à Paris dans l’École Bossuet des suites de « gelures des deux pieds et pneumonie ». Tirailleur de 2e classe, 1er Régiment de tirailleurs algériens, matricule n° 11.664 au corps, engagé volontaire le 22 février 1913.
— PLOUZENNEC Jean Marie, né le 17 juillet 1876 à Mellac (Finistère), décédé le 3 février 1915 à l’Hôpital temporaire de Louhans (Saône-et-Loire) des suites de « pieds gelés et fièvre typhoïde ». Soldat de 2e classe, 328e Régiment d’infanterie, matricule n° 30 au corps, classe 1896, n° 3.493 au recrutement de Quimper.
— RODRIGUEZ Henri Aimé, né le 9 janvier 1898 à Fleurus (Département d’Oran, Algérie), décédé le 7 mai 1917 à l’Hôpital complémentaire n° 21 d’Héricourt (Haute-Saône) des suites de « congélation des pieds (tétanos) ». Chasseur de 2e classe, matricule n° 3.765 au corps, classe 1918, n° L.M. 752 au recrutement d’Oran.
● La foudre.
― DUBOIS Jules Joseph, né le 24 juillet 1883 à Lille (Nord), décédé le 19 mai 1917 au camp de Mailly (Aube), « foudroyé au cours de l’installation d’une ligne téléphonique ». Soldat de 2e classe, 127e Régiment d’infanterie, matricule n° 014.588 au corps, classe 1903, n° 7121 au recrutement de Lille (Acte transcrit à Lille, le 14 nov. 1919).
― HOURCADE-BELLOCQ Martin, né le 7 juillet 1886 à Navarenx (Basses-Pyrénées — aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques), décédé le 29 juillet 1917 « à l’hôpital de Brienne-le-Chateau (Aube) » des suites d’un « accident produit par la foudre ». Adjudant, « Télégraphie militaire de 2e ligne », matricule n° 0.765 au corps, classe 1906, n° 156 au recrutement de Pau (« Extrait de registre de décès adressé au maire du VIe Arr. de Paris, le 31 juillet 1917. »).
― PEYRE Louis Charles Fernand, né le 10 avril 1894 à Saint-Affrique (Aveyron), décédé le 28 juin 1894 « à la boucle de la Cerna (Serbie), tué par la foudre ». Soldat de 1re classe, 8e Régiment mixte d’infanterie coloniale, matricule n° ... / 15.797 au corps, classe 1914, n° 73 au recrutement de Montpellier (Acte transcrit à Saint-Affrique, le 25 oct. 1917).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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