Tombes et stèles isolées champ de bataille de Verdun

[RADET Frederic]

Bonjour à tous,

Merci Alain pour ces précisions !

Puisque nous avons évoqué le monument du 3e Bon. du 74e RI, voici trois vues d'époques différentes...





Cdl,
Frédéric

[Stephan @gosto]

Bonjour,

Obligé de mettre mon grain de sel !

L'aspect de ce monument a considérablement évolué au fil des ans. Travaux de consolidation ou de réfection se sont succédés afin de préserver cette pierre. Espérons que cela durera. Un aperçu :



Le voici, en 1952 lors d'un pèlerinage des anciens du 74e, portant encore les stigmates des combats de 1940 dans la région :



Bonus :



Bonne journée.

Stéphan

[Gilles ROLAND]

Bonjour,

Un petit avant après



Cordialement

Gilles [:gilles roland]

[acesar55]

Bonjour à tous,

Merci Frédéric, Stéphan et Gilles pour ces infos et photos montrant l'évolution de la stèle du 74e RI et montrant le vestige de la tourelle 3212.
Question d'un novice, n'ayant rien à voir avec le sujet : Quel était l'armement de cette tourelle ?
Cordialement
Alain

[RADET Frederic]

Bonjour à tous,

Question d'un novice, n'ayant rien à voir avec le sujet : Quel était l'armement de cette tourelle ?

Les travaux n'ont jamais été achevés, le monument se situe sur le puit d'une tourelle pour deux canons de 75, l'autre devait acceuillir un observatoire cuirassé.

Ces cuirassements n'ont jamais été installés, ils faisaient partie du programme complémentaire de 1908, cette batterie annexe du Ft de Douaumont aurait du portée le N° 3-3.

Cordialement,
Frédéric (qui vous répond en "direct" des Hauts de Meuse bien enneigé, plus précisément de la Côte du Poivre, c'est beau la technologie)

[Cyril Cary]

Bonjour

Quel était l'armement de cette tourelle ?

Le début de la guerre empêche l'installation de la tourelle de 75 et durant le conflit, une mitrailleuse fut installée dans le puit en 1916 par les Français, puis une mitrailleuse allemandes jusqu'au 24 octobre 16, puis fut armée de jumelle étant tranformée en observatoire.

Cordialement
Cyril

[acesar55]

Bonsoir Frédéric, bonsoir Cyril,

Merci à vous pour ces informations.

Cordialement

Alain

[RADET Frederic]

Bonsoir Alain,

prenons un peu de hauteur, c'est toujours sympa....



Bonne soirée,
Frédéric

Edition: Une autre dans l'autre sens.

Photos Radet

[acesar55]

Bonjour à tous,
Merci pour ces photos aériennes toujours impressionnantes.

Je vous propose aujourd'hui la croix commémorant l'endroit où le soldat Coppin est tombé le 6/6/1916.
Tous ceux qui balladent leurs godillots dans le bois Fumin connaissent cette croix. Qui ne s'est pas demandé (en dehors de ceux qui savent, bien sûr) ce qui était arrivé à ce soldat et ce qu'il faisait là ?
Cette croix se trouve près de DV4 en allant vers le ravin de Fumin. elle est d'une extrême simplicité comme l'étaient tous ces soldats qui montaient au front.



J'ai eu quelques difficultés à trouver sa fiche MPLF car l'orthographe de son nom diffère de celui qui est inscrit sur la croix.
La fiche MPLF précise que le soldat Coppin appartenait au 38e RI or ce régiment appartenant à cette date à la 120e DI se trouvait en Picardie dans le secteur de Hautebrayes en juin 1916.



En faisant des recherches, je me suis aperçu que c'est le régiment frère (238e RI) qui était en ligne près du fort de Vaux à cette date.
Je rappelle synthétiquement les évènements autour de la date du 6 juin 1916.
Le 4 juin 1916, une attaque française est lancée pour délivrer la garnison du fort de Vaux. cette attaque échoue.
Pour le 6 juin 1916, une autre attaque est programmée toujours dans le but de nettoyer les abords du fort.
Deux compagnies du 238e RI sont mises à la disposition du 298e RI ainsi qu'une compagnie de mitrailleuses.
La 22e compagnie du 238e RI doit attaquer le fossé NO du fort alors que la 23e compagnie le fossé de gorge avec l'aide d'une section du génie qui doit apporter les échelles servant à escalader la structure du fort.
Un fort bombardement allemand accueille les soldats qui se mettent sur leur parallèle de départ et c'est probablement à ce moment que Coppin est tué; la parallèle de départ de la 22e Cie étant le boyau de la tranchée Besançon.
L'attaque mal préparée échoue.
Source SHD, cote : 26 N 504/3 page 41


Voici ce que raconte le jmo du 238e RI à cette date
Source SHD, cote : 26 N 725/3 pages 61, 62, 63









Une autre attaque est programmée pour le 8 juin mais elle n'aura pas lieu. Le fort bombardement allemand et une puissante attaque d'infanterie vont faire avorter ce projet. A cette date, R1, la courtine et la tranchée Besançon sont pris.
La garnison du fort s'est rendue la veille.

Alors, quand vous passerez devant la croix du soldat Coppin, rappelez-vous qu'il était venu délivrer Raynal et ses protégés.

Cordialement

Alain

[RADET Frederic]

Bonsoir,

pour illustrer le propos...



Cordialement,
Frédéric