Un autre cas particulier

Genea31
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Re: Un autre cas particulier

Message par Genea31 »



J'effectue actuellement des recherches généalogiques sur mon arrière grand père, décédé le 22 août 1914 à Bertrix et enterré au cimetière Bellefontaine. Celui-ci a été reconnu "Mort pour la France", ainsi que son frère, décédé un an plus tard.

Une question me travaille : comment se fait-il que cet arrière grand-père soit resté et est enterré en Belgique, alors que son frère aîné est enterré dans le village d'où il était originaire ? Je précise que cet arrière grand-père a été découvert il y a juste deux ans dans notre famille, car son nom nous a été caché 88 ans. Ma grand mère a été une enfant né hors mariage, de père non majeur (18 ans) et la mère (21 ans).

Avons nous le droit de demander des recherches ADN pour prouver la filiation, sachant que cet arrière grand-père n'a pas voulu reconnaître ma grand mère, pour X raisons ? Quelles démarches peuvent être possibles ?Aucun enjeu à la clé, juste rétablir les vérités.

Merci pour vos réponses
:pt1cable:

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Achache
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Re: Un autre cas particulier

Message par Achache »

Bonjour,

Si la dépouille de l'un de ces deux hommes n'a pas été rapatriée dans son village natal, c'est que telle a été la décision de la famille de ne pas reprendre le corps, où la volonté de l'intéressé de rester là où il serait tombé (comme, par exemple, mon propre grand père l'avait exprimé).

En ce qui concerne la non reconnaissance de l'enfant, le père étant mineur, il s'agit sans doute d'une opposition de la part de ses propres parents.

Enfin, pour les recherches ADN, celles ci ne pouvant être entreprises que par décision judiciaire, il vous faudrait au préalble consulter un conseiller juridique (il existe des consultations gratuites..).

Bein à vous,

[:achache:1]



Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Genea31
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Re: Un autre cas particulier

Message par Genea31 »




Vous me confirmez ce que je pressentais. Cet arrière grand père bien trop jeune n'a pu se marier et
reconnaître cet enfant, quand il était majeur, il était déjà sur le front.

Je vais tenter de faire des recherches sur le seul survivant de cette famille, qui a pu se marier en 1918.
C'est incroyable la façon dont cette histoire, cet amour entre deux jeunes a été gérée par les familles
respectives.
J'ai levé un beau secret de famille avec de lourdes conséquences derrière.

Merci pour vos informations aussi rapides :ange:
Jean27
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Re: Un autre cas particulier

Message par Jean27 »

Bonsoir

je crois savoir que le droit durant cette période était bien différent d'aujourd'hui. Le droit d'ailleurs correspondait à la mentalité de l'époque.
Un homme âgé de moins de 25 ans devait demander l'autorisation à ses parents, ou bien leur envoyer des "sommations", avec les conséquences qui en découlaient.
Vous imaginez la situation d'une personne mineure âgée de moins de 21 ans.

Un historien du droit civil doit pouvoir vous répondre ! Si vous connaisez un ancien notaire qui conserve cela dans ses souvenirs, il pourra sans doute vous aider !

Cordialement.
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