
re émouvant document
Re: re émouvant document
J'essaie à nouveau... peut-être que cette fois

la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: re émouvant document
Bonjour a tous,
Bravo c'est réussi !! et merci Jean-Claude.
Bien cordialement, Jean-Louis.
Bravo c'est réussi !! et merci Jean-Claude.
Bien cordialement, Jean-Louis.
Dites le a tous, " Il ne fait pas bon mourir".
- violette
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Re: re émouvant document
Bonjour à tous,
Bonjour Jean-Claude,
Merci de cet émouvant document. Le rapatriement des corps pouvait être source de beaucoup d'émotion. J'en ai pour preuve un témoignage oral, celui d'une femme qui avait assisté à l'âge de 8 ans, en 1921, au retour en grandes pompes du corps de son père tué en 1918, et qui l'a évoqué toute sa vie tant le choc avait été profond.
Cordialement,
Violette
"Voici que point ton dernier jour - Dépose ici toute espérance - Hélas, comme un fardeau trop lourd"
F Carco in La Bohème et mon coeur
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Re: re émouvant document
Bravo Jean Claude !
Je vous avais envoyé un message en MP pour essayer de débloquer la situation, je vois que ça marche. Donc, je supprime.
Bien cordialement Jean Michel
Je vous avais envoyé un message en MP pour essayer de débloquer la situation, je vois que ça marche. Donc, je supprime.
Bien cordialement Jean Michel
Cordialement Jean Michel
Re: re émouvant document
Bonjour à tous,
Et merci pour les conseils.
Il me revient le témoignage de cette veuve qui (dans les années 70) m'affirmait que le corps dans son caveau n'était pas celui de son mari...
La famille s'en était rendu compte lors d'une réduction de corps (réfection du caveau) puisque les documents trouvés ne correspondaient pas au défunt: plaques, une sorte de carnet, une pipe gravée... et puis me dit elle mon époux était notoirement plus petit...
Troublant mais je sais que la récupération des corps a été souvent bien mal organisé...
J.Claude
Et merci pour les conseils.
Il me revient le témoignage de cette veuve qui (dans les années 70) m'affirmait que le corps dans son caveau n'était pas celui de son mari...
La famille s'en était rendu compte lors d'une réduction de corps (réfection du caveau) puisque les documents trouvés ne correspondaient pas au défunt: plaques, une sorte de carnet, une pipe gravée... et puis me dit elle mon époux était notoirement plus petit...
Troublant mais je sais que la récupération des corps a été souvent bien mal organisé...
J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
- violette
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Re: re émouvant document
Bonjour à tous,
Bonjour Jean-Claude,
Plus que troublant : à quoi celà sert-il de s'acharner à localiser un corps si ce n'est au final pas le bon et qu'on n'a en plus aucun moyen de le savoir ... Il me semblait que les exhumations se faisaient en présence d'un membre de la famille ? Ce n'était donc pas toujours le cas, sinon la veuve ou un autre représentant s'en serait apperçu tout de suite ?
Cordialement,
Violette
Bonjour Jean-Claude,
Plus que troublant : à quoi celà sert-il de s'acharner à localiser un corps si ce n'est au final pas le bon et qu'on n'a en plus aucun moyen de le savoir ... Il me semblait que les exhumations se faisaient en présence d'un membre de la famille ? Ce n'était donc pas toujours le cas, sinon la veuve ou un autre représentant s'en serait apperçu tout de suite ?
Cordialement,
Violette
"Voici que point ton dernier jour - Dépose ici toute espérance - Hélas, comme un fardeau trop lourd"
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Re: re émouvant document
Bonsoir,
J'ignore ce qu'il en fut de la généralité ou de la totalité des exhumations et réinhumations; mais par les quelques documents qui me sont accessibles aux AM de mon village, j'imagine assez bien que ce ne fut pas une mince affaire que tous ces déplacements de dépouilles plus ou moins identifiables, aussi bien au sens de leur identité abstraite d'état civil que de leur identification physique. Ce cimetière ne comportait "que" 900 et quelques hommes... et le "programme des exhumations", dont j'ai vu les archives, portait sur plusieurs dizaines desdites exhumation dans la journée, sinon dans la demie-journée. Sans vouloir insister sur des détails morbides, je rappelle que la plupart de ces victimes avaient été inhumées en "fosse commune", sans cercueil, et dès l'origine dans un état plus ou moins aléatoire de leur intégrité physique. On outre, ces exhumations ont eu lieu au minimum après 2 ans 1/2 ou 3 ans de séjour dans la terre. Inutile de souligner que le travail de décomposition cadavérique avait largement eu lieu, ajouté aux mélanges des restes qui ont pu se produire dans ces fosses commune, la toile de tente à laquelle ils avaient droit pour unique cerceuil n'étant pas elle même à l'abri de dégration dans la terre. Donc: "qu'est-ce" exactement que l'on identifait ? qu'est-ce que l'on pouvait encore identifier, dans bien des cas ? ... On peut aussi penser que les hommes, "manoeuvres", qui ont procédé à ces exhumations, étaient sujets à la fatigue, et, comme nous mêmes rétrospectivement, à l'émotion: ce travail, si accourumés qu'ils y fussent, peut être, ne devaient pas les laisser complètement indifférents; on peu donc admettre la possiblibilité d'erreurs lors du clouage d'une pancarte sur un cercueil, etc...
Car, cette fois, les cercueils étaient bien présents, pour les transports vers les sépultures de rapatriement. Mais c'était des cercueils plombés. Si donc les familles avaient en effet été averties de la date et heure de l'exhumation du leur, il est fort douteux que les déplacements aient été nombreux: la mobilité des personnes n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui, et donc bien peu ont dû faire le voyage pour assister à l'exhumation. Certaine personnes ont, par courrier, par exemple recommandé au maire du village de veiller à ce que cette exhumation se passe correctement, mais le pauvre maire, que pouvait-il vérifier de l'identité de l'homme concerné? Le maire de mon village avait été évacué comme toute la population juste au moment où les combats arrivaient sur sa commune; il n'a donc fait que retrouver le cimetière en l'état quand il est rentré, sans jamais avoir aperçu un seul des hommes qui y reposaient...
Quant à l'arrivée, je ne pense pas que nombreuses furent les familles qui pensèrent à vérifier, ou eurent le coeur de faire réouvrir ce cerceuil plombé pour vérifier qu'il contenait bien les restes de l'être cher.
Donc, que des erreurs se soient produites au cours de ces innombrables transferts, c'est évidemment déplorable, mais je pense que c'est le contraire qui serait vraiment étonnant.
Pour en revenir à monsieur Maurice Després, qui fait l'objet initial de cette page, 91 ans et deux jours exactement après son décès, je me suis rendu aujourd'hui même dans le village qui fut celui de sa dernière heure sur cette terre. En hommage à lui, voici une photo, actuelle donc, de ce village:

à deux jours près à la même date, donc à la même saison... avec les quelques variations qu'a pu subir le paysage depuis cette époque, c'est donc dans ce paysage qu'il a disparu... -Un joli coin de Tardenois agro-viticole, où, aujourd'hui, les habitants se livraient au pacifique travail de saison: les grands nettoyages d'après vendanges...
A la date de son décès, les combats se situent au delà de la Vesle: derrière le coteau que l'on aperçoit à droite de cette photo. Savigny-sur-Ardres est un lieu d'approche du front où le 319e RI est arrivé quelques jours à peine auparavant. Monsieur Després est donc très probablement décédé par le bombardement plutôt qu'au combat proprement dit. Nous sommes alors, en cette fin Septembre, dans cette après seconde bataille de la Marne, qui, depuis la fin Mai a vu l'invasion puis la libération progressive de cette vallée de l'Ardres, jusqu'à Marfaux/ Pourcy, à une quinzaine de km au Sud de Savigny, où l'avance allemande a buté sur le massif de la Forêt de la Montagne de Reims tandis qu'un peu plus à l'Ouest, elle descendait jusqu'au delà de la rivière de Marne.
"Nous savons bien compter les morts
Par milliers et par millions
On sait compter mais tout va vite
De guerre en guerre tout s'efface
Mais qu'un seul mort soudain se dresse
Au milieu de notre mémoire
Et nous vivons contre la mort
Nous nous battons contre la guerre
Nous luttons pour la vie."
Paul Eluard
Bien à vous,
Achache
J'ignore ce qu'il en fut de la généralité ou de la totalité des exhumations et réinhumations; mais par les quelques documents qui me sont accessibles aux AM de mon village, j'imagine assez bien que ce ne fut pas une mince affaire que tous ces déplacements de dépouilles plus ou moins identifiables, aussi bien au sens de leur identité abstraite d'état civil que de leur identification physique. Ce cimetière ne comportait "que" 900 et quelques hommes... et le "programme des exhumations", dont j'ai vu les archives, portait sur plusieurs dizaines desdites exhumation dans la journée, sinon dans la demie-journée. Sans vouloir insister sur des détails morbides, je rappelle que la plupart de ces victimes avaient été inhumées en "fosse commune", sans cercueil, et dès l'origine dans un état plus ou moins aléatoire de leur intégrité physique. On outre, ces exhumations ont eu lieu au minimum après 2 ans 1/2 ou 3 ans de séjour dans la terre. Inutile de souligner que le travail de décomposition cadavérique avait largement eu lieu, ajouté aux mélanges des restes qui ont pu se produire dans ces fosses commune, la toile de tente à laquelle ils avaient droit pour unique cerceuil n'étant pas elle même à l'abri de dégration dans la terre. Donc: "qu'est-ce" exactement que l'on identifait ? qu'est-ce que l'on pouvait encore identifier, dans bien des cas ? ... On peut aussi penser que les hommes, "manoeuvres", qui ont procédé à ces exhumations, étaient sujets à la fatigue, et, comme nous mêmes rétrospectivement, à l'émotion: ce travail, si accourumés qu'ils y fussent, peut être, ne devaient pas les laisser complètement indifférents; on peu donc admettre la possiblibilité d'erreurs lors du clouage d'une pancarte sur un cercueil, etc...
Car, cette fois, les cercueils étaient bien présents, pour les transports vers les sépultures de rapatriement. Mais c'était des cercueils plombés. Si donc les familles avaient en effet été averties de la date et heure de l'exhumation du leur, il est fort douteux que les déplacements aient été nombreux: la mobilité des personnes n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui, et donc bien peu ont dû faire le voyage pour assister à l'exhumation. Certaine personnes ont, par courrier, par exemple recommandé au maire du village de veiller à ce que cette exhumation se passe correctement, mais le pauvre maire, que pouvait-il vérifier de l'identité de l'homme concerné? Le maire de mon village avait été évacué comme toute la population juste au moment où les combats arrivaient sur sa commune; il n'a donc fait que retrouver le cimetière en l'état quand il est rentré, sans jamais avoir aperçu un seul des hommes qui y reposaient...
Quant à l'arrivée, je ne pense pas que nombreuses furent les familles qui pensèrent à vérifier, ou eurent le coeur de faire réouvrir ce cerceuil plombé pour vérifier qu'il contenait bien les restes de l'être cher.
Donc, que des erreurs se soient produites au cours de ces innombrables transferts, c'est évidemment déplorable, mais je pense que c'est le contraire qui serait vraiment étonnant.
Pour en revenir à monsieur Maurice Després, qui fait l'objet initial de cette page, 91 ans et deux jours exactement après son décès, je me suis rendu aujourd'hui même dans le village qui fut celui de sa dernière heure sur cette terre. En hommage à lui, voici une photo, actuelle donc, de ce village:

à deux jours près à la même date, donc à la même saison... avec les quelques variations qu'a pu subir le paysage depuis cette époque, c'est donc dans ce paysage qu'il a disparu... -Un joli coin de Tardenois agro-viticole, où, aujourd'hui, les habitants se livraient au pacifique travail de saison: les grands nettoyages d'après vendanges...
A la date de son décès, les combats se situent au delà de la Vesle: derrière le coteau que l'on aperçoit à droite de cette photo. Savigny-sur-Ardres est un lieu d'approche du front où le 319e RI est arrivé quelques jours à peine auparavant. Monsieur Després est donc très probablement décédé par le bombardement plutôt qu'au combat proprement dit. Nous sommes alors, en cette fin Septembre, dans cette après seconde bataille de la Marne, qui, depuis la fin Mai a vu l'invasion puis la libération progressive de cette vallée de l'Ardres, jusqu'à Marfaux/ Pourcy, à une quinzaine de km au Sud de Savigny, où l'avance allemande a buté sur le massif de la Forêt de la Montagne de Reims tandis qu'un peu plus à l'Ouest, elle descendait jusqu'au delà de la rivière de Marne.
"Nous savons bien compter les morts
Par milliers et par millions
On sait compter mais tout va vite
De guerre en guerre tout s'efface
Mais qu'un seul mort soudain se dresse
Au milieu de notre mémoire
Et nous vivons contre la mort
Nous nous battons contre la guerre
Nous luttons pour la vie."
Paul Eluard
Bien à vous,
Achache
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Re: re émouvant document
Bonjour à tous
ci joint la composition du train du 18 05 1922 concernant le rapatriement des corps (Progrès de la Somme du 19/05/1922) ainsi qu'un formulaire d'identification du train funéraire prouvé aux A.C de Fontainebleau


Cordialement
ci joint la composition du train du 18 05 1922 concernant le rapatriement des corps (Progrès de la Somme du 19/05/1922) ainsi qu'un formulaire d'identification du train funéraire prouvé aux A.C de Fontainebleau


Cordialement
- Stephan @gosto
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Re: re émouvant document
Bonjour,

Ce télégramme était-il encore attendu et espéré, par sa veuve ?
C'est dix ans plus tôt, le 18 septembre 1914, que ce capitaine du 74e R.I. était tué au combat, près des Cavaliers de Courcy. Dès qu'elle apprendra la disparition de son mari, elle ne cessera de correspondre, des années durant, aves ses camarades de combats et différentes autorités militaires ou civiles afin, dans un premier temps, d'avoir confirmation de sa mort, puis, devant l'évidence, de localiser le corps de son mari que certains disent avoir été inhumé rapidement sur le champ de bataille, là où il fut tué, le long du canal...
Cette correspondance émouvante laisse voir à quel point, tant officiers et soldats ayant connu ce capitaine, se sont démenés, au fil des ans, pour tenter d'aider sa veuve dans sa recherche de renseignement sur la fin de son mari.
Ce télégramme venait mettre un terme à cette longue quête et jalonner, d'une pierre nouvelle, un deuil interminable.
Il est heureux que des familles aient conservé de tels documents. Je remercie à nouveau et au passage la famille du capitaine Bonal.
Bonne journée.
Stéphan

Ce télégramme était-il encore attendu et espéré, par sa veuve ?
C'est dix ans plus tôt, le 18 septembre 1914, que ce capitaine du 74e R.I. était tué au combat, près des Cavaliers de Courcy. Dès qu'elle apprendra la disparition de son mari, elle ne cessera de correspondre, des années durant, aves ses camarades de combats et différentes autorités militaires ou civiles afin, dans un premier temps, d'avoir confirmation de sa mort, puis, devant l'évidence, de localiser le corps de son mari que certains disent avoir été inhumé rapidement sur le champ de bataille, là où il fut tué, le long du canal...
Cette correspondance émouvante laisse voir à quel point, tant officiers et soldats ayant connu ce capitaine, se sont démenés, au fil des ans, pour tenter d'aider sa veuve dans sa recherche de renseignement sur la fin de son mari.
Ce télégramme venait mettre un terme à cette longue quête et jalonner, d'une pierre nouvelle, un deuil interminable.
Il est heureux que des familles aient conservé de tels documents. Je remercie à nouveau et au passage la famille du capitaine Bonal.
Bonne journée.
Stéphan
- violette
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Re: re émouvant document
Bonsoir,
La fiabilité des identifications dépendait certainement aussi des circonstances du décès et de l'inhumation. Les témoignages ci-dessus montrent que certains corps restaient identifiables. D'après ce que j'ai pu lire la pratique des fosses communes n'était pas systématique mais je ne dispose pas de témoignages d'archives comme HH. Certaines identifications ont aussi été facilitées par la présence d'une bouteille, contenant le nom du soldat et posée par les camarades.
Aussi longtemps après, il me semble que le geste ou le symbole est aussi important que la fiabilité du rapatriement. Terrible pour ces veuves ou ces descendants qui ont douté toute leur vie, comme dans le témoignage présenté par Sylvain, mais pour les autres, après tout, qui ne se sont pas posé la question et peut-être également pour ceux qui cherchent actuellement, la démarche consistant à ramener le corps revêt une importance en elle-même. C'est une façon de prendre soin des morts, pour ne pas dire disparus, le terme pouvant prêter à confusion.
Cordialement,
Violette
La fiabilité des identifications dépendait certainement aussi des circonstances du décès et de l'inhumation. Les témoignages ci-dessus montrent que certains corps restaient identifiables. D'après ce que j'ai pu lire la pratique des fosses communes n'était pas systématique mais je ne dispose pas de témoignages d'archives comme HH. Certaines identifications ont aussi été facilitées par la présence d'une bouteille, contenant le nom du soldat et posée par les camarades.
Aussi longtemps après, il me semble que le geste ou le symbole est aussi important que la fiabilité du rapatriement. Terrible pour ces veuves ou ces descendants qui ont douté toute leur vie, comme dans le témoignage présenté par Sylvain, mais pour les autres, après tout, qui ne se sont pas posé la question et peut-être également pour ceux qui cherchent actuellement, la démarche consistant à ramener le corps revêt une importance en elle-même. C'est une façon de prendre soin des morts, pour ne pas dire disparus, le terme pouvant prêter à confusion.
Cordialement,
Violette
"Voici que point ton dernier jour - Dépose ici toute espérance - Hélas, comme un fardeau trop lourd"
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F Carco in La Bohème et mon coeur
