Repérage par le son

[LABARBE Bernard]

Petit ajout à mon message précédent, "le mur du çon" n'a bien entendu rien à voir avec les infos pointues citées.
Cela dit, sait-on si ce système de repérage de l'artillerie adverse a été utilisé de manière habituelle, partout, ou bien était-ce relativement marginal ? Je tente en effet d'imaginer où et quand, puis le résultat, j'ai du mal.
Merci.

[Stephan @gosto]

Bonsoir,

"le mur du çon" n'a bien entendu rien à voir avec les infos pointues citées

OK. Bien noté.




Les sections de repérage furent effectivement utilisées de façon systématique et cela dès le début de 1915. Après quelques temps de tatonnement, d'essais et de développement progressif, les choses se sont structurées. Plusieurs instructions mirent en place ces sections, définirent leurs attributions, leurs objectifs et ainsi que les liaisons avec les différents corps avec lequels elles auront à collaborer.

Ces sections sont des organes de l'Artillerie, placées dans chaque Armée sous les ordres du général commandant l'Artillerie de l'Armée. Le matériel leur est fourni par le Service Géographique de l'Armée.

Pour davantage de précisions, sur les méthodes comme sur les résultats, se reporter éventuellement aux pages 179-188 du bel historique du Service Géographique de l'Armée : "Rapport sur les travaux exécutés du 1er août 1914 au 31 décembre 1919. Historique du Service Géographique de l'Armée pendant la guerre", imp. du SGA, 1936, 352 pages.

Amicalement,

Stéphan

[Frederic S.]

Bonjour à tous,

Voilà quelques documents plus ou moins techniques et lisibles sur le repérage par le son.

Le 1er :












Le 2e, que je trouve très intéressant :





Cordialement,

Frédéric S.

[Alain Dubois-Choulik]

Bonjour,et un grand Merci.
Cordialement
Alain

[Frederic S.]

Encore 3 notes du QG, que je viens de retrouver, et qui complètent les autres postées plus haut. Elles montrent qu'effectivement l'Etat-Major s'inquiète des possibles "écoutes téléphoniques" ennemies.






Cordialement,

Frédéric S.

[LABARBE Bernard]

Bonjour,
Bravo pour toutes ces infos.
Mais on s'égare dans les sons... Nous en étions au son du canon ("Dansons la Carmagnolle, vive le son, vive le son du canon...")
Ma question, au delà des notes officielles et autres doc livresques, concernait la réalité, sur le terrain, lorsque plusieurs batteries d'artillerie lourde tiraient en même temps. Etait-il alors possible de les détecter par le son ? Et à quelle distance du départ du coup ? Car ça peut faire loin...
Contre-battre ensuite avec de tels calculs (et efficacité) me paraît toujours une énigme.
Merci pour tout.
BL

[Frederic S.]

Bonjour Bernard,

Dis-moi, c'est vrai que je me suis éloigné du sujet de départ... je m'en n'étais même pas rendu compte : j'ai seulement rebondi sur le message de Rémi.

Quant au repérage des canons ennemis par le son je ne pense pas qu'il ait été très utilisé, c'est plutôt anecdotique. Au sol, faute d'avions, les observateurs repéraient et tentaient de situer les batteries surtout à partir des lueurs des départs.

A bientôt,

Frédéric S.