Identication

[demonts]

Bonsoir,
Mon grand-père PEZET, Auguste a été incorporé en octobre 1912 pour effectuer son service militaire au 5e régiment de chasseurs d'Afrique en Algérie. Le 2 août 1914 il embarque avec son régiment pour la France. Jusqu'en août 1917 il sera avec son régiment de toutes les grandes batailles.
Il est ensuite mis en sursis d'appel aux usines THEVENOT et BRINGER à ARREAU (usine hydraulique) qui ravitaillait en électricité une usine d'armement dans les Hautes Pyrénées jusqu'en août 1919.
On le retrouve sur la photo, le deuxième en bas à droite.
Plusieurs questions ?
- Il ne porte plus son uniforme de chasseur d'Afrique. Était-il affecté obligatoirement dans un autre régiment?
- Sur cette photo on découvre de multiples uniformes, lesquels?
- ARREAU était un village de plus de 1000 habitants, où ces militaires pouvaient-il être logés, je ne vois pas de caserne?

Merci d'avance pour vos éventuelles réponses.
Cordialement
François

[b sonneck]

Bonjour,

Etant en sursis d'appel, il n'était plus en activité, et n'avait pas d'affectation militaire. Il ne faisait d'ailleurs plus campagne et n'était plus pris en charge (matériellement parlant) par l'administration militaire. Tout en restant à la disposition du ministre de la guerre, qui pouvait à tout moment révoquer le sursis et le rappeler à l'activité.
Cordialement
Bernard

[Achache]

Bonsoir,

Êtes-vous sûr de vos données ?
Ces hommes sur la photo me semblent être tous de l'Infanterie coloniale, malgré toutes les variantes des uniformes.

Bien à vous,
[:achache:1]

[marcus]

Bonsoir,

J'ai la même impression qu'HH. Une grande partie (ou la totalité) de ces hommes sont des coloniaux (paletots croisés et ancres de marine).

Pour une datation, je dirais été 1915 (uniformes ancien modèle et bleu horizon + végétation). Mais la date peut être plus tardive si la photo a été prise à l'arrière.

Cordialement,
Marc

[demonts]

Bonsoir,
Merci d'abord pour vos réponses.
J'ai une autre photo prise à ARREAU avec des camarades et deux filles du village. Ils sont en civils et le visage de mon grand-père correspond à celui de la photo ci-dessus. Au début de la guerre il ne portait pas la moustache. Sur un film que j'ai récupéré l'ECPAD, et, sur lequel j'ai pu l'identifier, il ne portait pas encore la moustache. Au dos de la photo figure le texte suivant : en souvenir des mes derniers jours de martyre, à bientôt de vous revoir!. En été 1915 le régiment de mon grand-père se trouvait à LA HARAZEE près de VERDUN. Il est parti ensuite en Alsace jusqu'en juin 1916 puis à RIBECOURT (Oise) où il a obtenu sa croix de guerre. C'est la raison pour laquelle je suppose que cette photo a été prise après 1917...
Cordialement.
François

[demonts]

Bonjour,
Je reviens sur ma demande. Bernard me dit dans son message que les hommes qui se trouvaient en sursis d'appel ne faisait plus partie intégrante de l'armée mais restaient tout de même à la disposition du ministre de la guerre. Ces militaires donc, devaient rendre leur paquetage lorsqu'ils quittaient le régiment. Je suppose qu'ils devaient être regroupés dans une caserne avant leur départ définitif, et, qu'ils devaient être habillés car ils ne devaient plus posséder d'affaires civiles. Est-ce que la photo ci-dessus aurait pu être prise à ce moment là?
C'est juste une supposition, qu'en pensez-vous?
Cordialement.
François

[marcus]

Bonjour,

les hommes qui se trouvaient en sursis d'appel ne faisait plus partie intégrante de l'armée mais restaient tout de même à la disposition du ministre de la guerre. Ces militaires donc, devaient rendre leur paquetage lorsqu'ils quittaient le régiment.

Non vraisemblablement, puisqu'ils n'ont justement plus d'affaires civiles. On imagine mal des soldats se promenant nus entre 2 casernements...

D'ailleurs, pour cette même raison, les soldats démobilisés en 1919 rentreront dans leurs foyers avec un uniforme complet.
Pour illustrer mon propos, voici un papier se trouvant dans le livret militaire de mon AGP, en date du 19/02/1919 (jour de sa démobilisation) et donnant la liste des effets qu'il emporte avec lui. La signature est probablement celle du fourrier de la 8e compagnie du 13e RI. On remarque que la liste a été préparée à l'avance puis rectifiée manuellement pour chaque soldat.

Cordialement,
Marc