Bonjour,
L'imprévoyance est notoire pour tous les belligérants (sauf peut-être les britanniques...)
Logique puisqu'ils ont une armée entièrement professionnelle en 1914. Le problème des approvisionnements est donc moins important.
dès fin septembre le ministère de la guerre s'inquiète des moyens de fournir des équipements chauds pour passer l'hiver et envisage de faire appel aux dons et aux tricoteuses !
Mais cela contribuera justement à donner une apparence bien peu réglementaire aux combattants de l'hiver 14-15, qui sur bien des points sont comparables à leurs prédécesseurs de l'An II. Tout est bon pour équiper les soldats: réquisition de vêtements civils, de pompiers, appel aux dons...
En décembre 1914, la réserve de pantalon s'élève à 20 000 pièces pour 4 000 000 de mobilisés (rappelons qu'un pantalon est la pièce d'uniforme qui s'use le plus rapidement)...
Cet aspect misérable de l'habillement des soldats français ne se retrouve pas chez les autres belligérants, ou à des degrés bien inférieurs. Car au-delà d'une guerre qui commence à s'éterniser, se pose aussi le problème de la perte des principales régions textiles, situées dans le Nord du pays.
Cordialement,
Marc
Sur les traces de mes ancêtres, recherche docs & photos sur 44e RIT, 13e RI et 16e BCP. Merci.