Ces Braves coloniaux occupent une tranchée, dans un bois ravagé par les combats. La photo est datée du 14 avril 1916, d'après les équipements présents, la date semble coller avec la photo. D'après l'historique du régiment, cette photo pourrait donc, avoir été prise dans la Somme.
Encore un magnifique cliché. Je suis interpellé par le renfort aux épaules que porte le soldat accroupi au centre. Sans doute devait-il porter une charge conséquente ? Etonnant aussi le gars avec la vareuse bleu foncé à laquelle il manque des boutons. A cette époque, c'est une relique de 14 ! On peut remarquer les bagouses d'artisanat de tranchée qu'ils portent au petit doigt de la main droite. Fiancés avec la mort ??Doit y avoir une explication quelque part.
Merci du partage.
Cordialement,
Jé
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
En ce qui concerne le renfort aux épaules sur la capote Poiret 2e type, que porte le soldat accroupi, il s'agit d'épaulières Adrian, distribuées à partir de février 1916. Elles sont sensées protéger le soldat des blessures, au thorax et aux épaules. (J'ai eu la photo d'un brancardier ou on voyait ces protections).
La toile des épaulières est renforcée de lamelles métalliques, le tout fermé par des coutures. Les rouleaux servent à retenir les bretelles de l'équipement. L'ensemble est cousu sur la capote.
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)