Bonjour à tous,
Bonjour Joël, Catherine, et Eric,
Monsieur Georges Charpentier-Page a raison.
Voici ce que j'ai:
Le 08 février 11 obus sont tirés.
Le premier à 12h20 explose dans un champ vers Perouse.
Le second à 14h35 c'est celui qui tombe rue Degombert et blesse 2 femmes légèrement.
Puis les 9 autres s'échelonnent entre 17h20 et 23h05. Ils tombent tous dans les prés en direction d'Essert sans provoquer de dégâts.
Il n'y a pas de tirs le 9 février.
Le 11 février c'est bien 8 tirs, dont 1 sur la ferme Gerbin, à l'entré de Bavilliers, dont le propriétaire retiré des décombres apparemment sain et sauf, décédera plus tard, et 1 faubourg de Lyon. C'est, je pense, celui derrière la gare.
A cette date du 11 février, Monsieur Louis Herbelin dans ses " Éphémérides belfortaines de la Guerre 1914 - 1918 " - imprimerie A. Herbelin Belfort 1924 ( Archives municipales de Belfort. ) estime à 10 000 personnes le nombre de Belfortains ayant évacué la ville.
Concernant les bombardements par avions ils commencent le 03 septembre 1914 à 01h00 et jusqu'au 11 novembre 1918, 640 points de chutes sont répertoriés y compris les engins non éclatés.
Il faut ajouter également un nombre indéterminé de mitraillages de la ville.
Pour Joël, je dois avoir quelque chose sur l'aviation mais il faut que je retrouve! Merci pour le document.
Bien amicalement, Patrice.
Bonjour,
Merci beaucoup pour toutes ces précisions qui complètent les informations contenues dans mes lettres
D'après mes lettres l'obus tombé rue degombert aurait blessé 3 femmes légèrement.
Celui tombé derrière la gare (11 février) aurait été dans le quartier "Coinot" vers les casernes "Béchoff" Il y avait alors un train pour Besançon en gare que l'on fait partir avant l'heure par crainte d'autres obus. Il attendra à Montbéliard les voyageurs retardataires amenés par un train supplémentaire. La population de Belfort s'inquiéte et nombreux sont ceux qui quittent la ville.
En ce qui concerne le nombre d'obus du 11 février, j'en ai 7 le 11 et 2 (dont celui de la ferme) tirés la veille au soir le 10 .
Le 11 février la population de Besançon sait que c'est un canon de 380 qui est déménagé une fois ses coups tirés.
Pour le bombardement du 10 octobre 1916, l'obus a traversé de haut en bas une maison en face de la gare et a tué directement 2 personnes sur les 4 qui s'y étaient réfugiés. Les deux autres sont mortes, n'ayant pu être évacuées, avant d'être intoxiquées par le gaz dont les conduites avaient été crevées.
Amicalement
Catherine 78