Bonjour,
Mon grand-père ayant servi dans le 120eme RI, je suis à la recherche de photos ou autres documents me permettant de compléter ceux que j'ai pu trouver sur le site du Service Historique de la Défense. Avec mes sincères remerciements pour ceux qui pourront me fournir des informations
Cordialement
Philippe
Photo du 120 RI
Re: Photo du 120 RI
Cordialement
Philippe
Philippe
- Arnaud Carobbi
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Re: Photo du 120 RI
Bonjour Philippe,
Pour les photographies, indiquez la période à laquelle votre grand-père y était affecté. Si vous pouvez indiquer un bataillon ou même la compagnie ce ne sera que plus intéressant. Cherchez vous un document en particulier ? Cherchez vous d'autres traces de votre grand-père ou plus généralement des documents sur le 120e RI tout au long de la guerre ?
Cordialement,
Arnaud
Pour les photographies, indiquez la période à laquelle votre grand-père y était affecté. Si vous pouvez indiquer un bataillon ou même la compagnie ce ne sera que plus intéressant. Cherchez vous un document en particulier ? Cherchez vous d'autres traces de votre grand-père ou plus généralement des documents sur le 120e RI tout au long de la guerre ?
Cordialement,
Arnaud
Le site du Parcours du combattant de 14-18 : Trésor d’archives n°68 – En avant la musique ! Auxerre, 1908 : présentation et écoute d'une séance de musique militaire. 21/06/2025
Re: Photo du 120 RI
Bonjour Arnaud,
J'aurais du effectivement essayé d'être plus précis.
D'après son livret militaire, il a été blessé le 3 octobre1918 près de Monthois. Il assurait le service télégraphiste entre les différents PC du bataillon et du Régiment. Il n'y a pas de précision supplémentaire sur la compagnie auquelle il appartenanit
Cordialement
Philippe
J'aurais du effectivement essayé d'être plus précis.
D'après son livret militaire, il a été blessé le 3 octobre1918 près de Monthois. Il assurait le service télégraphiste entre les différents PC du bataillon et du Régiment. Il n'y a pas de précision supplémentaire sur la compagnie auquelle il appartenanit
Cordialement
Philippe
Cordialement
Philippe
Philippe
- Arnaud Carobbi
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Re: Photo du 120 RI
Bonjour à nouveau Philippe,
Quand est-il arrivé au 120e RI ? Dès août 1914 ?
En tout cas, c'est une précision utile : si quelqu'un possède une photographie du groupe de télégraphistes du 120e RI, il y a des chances que votre grand-père soit dedans.
Bonnes recherches,
Cordialement,
Arnaud
Quand est-il arrivé au 120e RI ? Dès août 1914 ?
En tout cas, c'est une précision utile : si quelqu'un possède une photographie du groupe de télégraphistes du 120e RI, il y a des chances que votre grand-père soit dedans.
Bonnes recherches,
Cordialement,
Arnaud
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Re: Photo du 120 RI
Il est noté qu'il a été en campagne contre l'Allemagne de janvier 1915 à avril 1919. Son matricule est le 3697 (classe 1907)
Merci à toutes personnes qui pourra me donner d'autres informations
Cordialement
Philippe
Merci à toutes personnes qui pourra me donner d'autres informations
Cordialement
Philippe
Cordialement
Philippe
Philippe
Re: Photo du 120 RI
Bonjour,
Je lis que votre Grand-père à été blessé à Monthois.. Dans quel département se situe ce Monthois ?
Cordialement
Je lis que votre Grand-père à été blessé à Monthois.. Dans quel département se situe ce Monthois ?
Cordialement
Re: Photo du 120 RI
Bonsoir Maxi,
D'après les journaux de marche du 120è, mon grand-père était dans le département des Ardennes. En allant sur Google Earth, j'ai effectivement trouvé Monthois dans cette région.
Avez-vous des informations du 120ème RI sur cette période ? Merci
Bon WE
Cordialement
D'après les journaux de marche du 120è, mon grand-père était dans le département des Ardennes. En allant sur Google Earth, j'ai effectivement trouvé Monthois dans cette région.
Avez-vous des informations du 120ème RI sur cette période ? Merci
Bon WE
Cordialement
Cordialement
Philippe
Philippe
Re: Photo du 120 RI
Bonsoir Philippe,
Il s'agit bien de Monthois dans les Ardennes.
Voici un extrait de l'Historique du 120e RI, que vous connaissez probablement, pour les journées qui encadrent la blessure de votre GP afin de situer les choses :
" Devant nous, la 3e division enlève Tahure et les hauteurs avoisinantes.
La 4e division suit le mouvement.
Le 29 septembre, elle relève par dépassement la 3e division.
Le 120e remplace, en première ligne, des éléments du 87e et du 51e d'infanterie :
3e bataillon , dans le ravin de Koenigsberg, en formation d'attaque.
1er bataillon, en soutien, au camp de Paderbonn.
2e bataillon, en réserve.
A 6 h. 30, le 3e bataillon se jette sur le plateau ouest de Manre (Manre est dans les Ardennes), et atteint son premier objectif, sous un tir serré d'artillerie et de mitrailleuses qui bientôt arrête son élan. [Progression au-delà de la ligne de chemin de fer qui va de Somme-Py vers Grand-Pré]
En collaboration avec le 18e tirailleurs, la 10e compagnie s'efforce de déborder les mitrailleuses, et y réussit à la tombée de la nuit, faisant 12 prisonniers valides (du 9e grenadiers de la garde), pendant qu'une vingtaine d'autres se rendent aux tirailleurs. L'ennemi abandonne, en outre, 12 mitrailleuses et laisse une vingtaine de cadavres sur le terrain.
Le 3e bataillon achève alors de nettoyer la tranchée ennemie Bingen, qu'il occupe complètement.
Cependant, à notre droite, le 18e bataillon de chasseurs a encore fait plus de progrès en avant que nous, et un vide existe entre ses éléments de gauche et notre 3e bataillon. A 19 h. 30, le 1er bataillon, qui a suivi le 3e, vient boucher, malgré la nuit noire et le mauvais temps, l'intervalle ainsi laissé vide : ce mouvement s'exécute à merveille.
Le 2e bataillon pousse jusqu'au camp de Paderbonn.
Nous avons 9 tués et 64 blessés (dont le Sous-Lieutenant VAUDOlS).
Le 30 septembre, au petit jour, des patrouilles de la 2e compagnie s'emparent de 4 canons de 77, de 18 chevaux harnachés, et font 2 prisonniers.
A 9 h. 30, l'attaque est reprise : deux compagnies du 1er bataillon et la 9e en tête.
A 11 heures, l'ennemi est refoulé jusqu'au chemin d'Aure, à Marvaux , puis nous arrivons jusqu'à des réseaux derrière lesquels tirent des mitrailleuses.
Mais, encore une fois, le 18e bataillon de chasseurs, ayant réussi à franchir des réseaux se trouve plus avant que nous : nous progressons alors avec l'aide des pionniers du Régiment et des sapeurs du génie, qui cisaillent cinq réseaux successifs ; nous gagnons, ce jour-là, 7 kilomètres en profondeur.
4 tués, 39 blessés (dont le Lieutenant DIOT et le Sous-Lieutenant BÉNARD).
Le 1er octobre, au petit jour, le Capitaine DELPIERRE (1ère compagnie) s'empare, par une attaque à la grenade, d'un premier blockhaus, où il prend une mitrailleuse et fait des prisonniers. [Le 1er bataillon attaque les pylones, qui sont enlevés d'assaut. Cet emplacement, où l'ennemi a installé des pylones, est une position qui domine Liry que les Allemands devront abandonner.]
A 10 h. 30, l'attaque générale est reprise, mais l'ennemi contre-attaque en même temps, et le combat devient particulièrement violent. Nous finissons par l'emporter, et la 1ère compagnie s'empare encore d'un blockhaus bétonné (1 aspirant prisonnier, 1 mitrailleuse enlevée).
La 2e compagnie, à son tour, prend elle aussi, un troisième abri bétonné.
Puis c'est la 3e qui s'empare d'un quatrième blockhaus, et fait 20 prisonniers.
Une contre-attaque ennemie, vers 11 h. 45, est complètement repoussée : nous demeurons maîtres de la crête pour laquelle on s'est battu, et établissons solidement nos liaisons à droite et à gauche.
Tout de même, nous avons encore ce jour-là, 6 tués et 67 blessés (dont le Capitaine DELPIERRE et le Sous-Lieutenant DENIS).
Le 2, le 2e bataillon remplace le 1er bataillon en première ligne et tente de gagner encore du terrain en avant : il franchit un premier réseau ennemi, mais est arrêté devant des nids de mitrailleuses. [L'ennemi continue son repli au-delà de Liry.]
L'attaque est reprise le 3, après une courte préparation d'artillerie et des tirs de stokes et de V.B., deux réseaux sont franchis : de nouveaux prisonniers et des mitrailleuses tombent encore entre nos mains.
Pour ces deux jours, le 2e bataillon a 6 tués et 87 blessés (dont les Capitaines ORSONI et SANTERRE ; le Lieutenant LE BIHAN ; le Sous-Lieutenant FAURE).
Au total, du 29 septembre au 3 octobre, nous avons gagné 15 kilomètres en profondeur, et fait des prises importantes.
Dans la soirée du 2 octobre, le 87e relève le 120e, [cependant le 2e bataillon reste en place jusqu'au 4 octobre à 12 h] . Nous retournons au camp de Paderbonn, où nous demeurons au repos jusqu'au 9 octobre."
Cordialement
Eric Abadie
Il s'agit bien de Monthois dans les Ardennes.
Voici un extrait de l'Historique du 120e RI, que vous connaissez probablement, pour les journées qui encadrent la blessure de votre GP afin de situer les choses :
" Devant nous, la 3e division enlève Tahure et les hauteurs avoisinantes.
La 4e division suit le mouvement.
Le 29 septembre, elle relève par dépassement la 3e division.
Le 120e remplace, en première ligne, des éléments du 87e et du 51e d'infanterie :
3e bataillon , dans le ravin de Koenigsberg, en formation d'attaque.
1er bataillon, en soutien, au camp de Paderbonn.
2e bataillon, en réserve.
A 6 h. 30, le 3e bataillon se jette sur le plateau ouest de Manre (Manre est dans les Ardennes), et atteint son premier objectif, sous un tir serré d'artillerie et de mitrailleuses qui bientôt arrête son élan. [Progression au-delà de la ligne de chemin de fer qui va de Somme-Py vers Grand-Pré]
En collaboration avec le 18e tirailleurs, la 10e compagnie s'efforce de déborder les mitrailleuses, et y réussit à la tombée de la nuit, faisant 12 prisonniers valides (du 9e grenadiers de la garde), pendant qu'une vingtaine d'autres se rendent aux tirailleurs. L'ennemi abandonne, en outre, 12 mitrailleuses et laisse une vingtaine de cadavres sur le terrain.
Le 3e bataillon achève alors de nettoyer la tranchée ennemie Bingen, qu'il occupe complètement.
Cependant, à notre droite, le 18e bataillon de chasseurs a encore fait plus de progrès en avant que nous, et un vide existe entre ses éléments de gauche et notre 3e bataillon. A 19 h. 30, le 1er bataillon, qui a suivi le 3e, vient boucher, malgré la nuit noire et le mauvais temps, l'intervalle ainsi laissé vide : ce mouvement s'exécute à merveille.
Le 2e bataillon pousse jusqu'au camp de Paderbonn.
Nous avons 9 tués et 64 blessés (dont le Sous-Lieutenant VAUDOlS).
Le 30 septembre, au petit jour, des patrouilles de la 2e compagnie s'emparent de 4 canons de 77, de 18 chevaux harnachés, et font 2 prisonniers.
A 9 h. 30, l'attaque est reprise : deux compagnies du 1er bataillon et la 9e en tête.
A 11 heures, l'ennemi est refoulé jusqu'au chemin d'Aure, à Marvaux , puis nous arrivons jusqu'à des réseaux derrière lesquels tirent des mitrailleuses.
Mais, encore une fois, le 18e bataillon de chasseurs, ayant réussi à franchir des réseaux se trouve plus avant que nous : nous progressons alors avec l'aide des pionniers du Régiment et des sapeurs du génie, qui cisaillent cinq réseaux successifs ; nous gagnons, ce jour-là, 7 kilomètres en profondeur.
4 tués, 39 blessés (dont le Lieutenant DIOT et le Sous-Lieutenant BÉNARD).
Le 1er octobre, au petit jour, le Capitaine DELPIERRE (1ère compagnie) s'empare, par une attaque à la grenade, d'un premier blockhaus, où il prend une mitrailleuse et fait des prisonniers. [Le 1er bataillon attaque les pylones, qui sont enlevés d'assaut. Cet emplacement, où l'ennemi a installé des pylones, est une position qui domine Liry que les Allemands devront abandonner.]
A 10 h. 30, l'attaque générale est reprise, mais l'ennemi contre-attaque en même temps, et le combat devient particulièrement violent. Nous finissons par l'emporter, et la 1ère compagnie s'empare encore d'un blockhaus bétonné (1 aspirant prisonnier, 1 mitrailleuse enlevée).
La 2e compagnie, à son tour, prend elle aussi, un troisième abri bétonné.
Puis c'est la 3e qui s'empare d'un quatrième blockhaus, et fait 20 prisonniers.
Une contre-attaque ennemie, vers 11 h. 45, est complètement repoussée : nous demeurons maîtres de la crête pour laquelle on s'est battu, et établissons solidement nos liaisons à droite et à gauche.
Tout de même, nous avons encore ce jour-là, 6 tués et 67 blessés (dont le Capitaine DELPIERRE et le Sous-Lieutenant DENIS).
Le 2, le 2e bataillon remplace le 1er bataillon en première ligne et tente de gagner encore du terrain en avant : il franchit un premier réseau ennemi, mais est arrêté devant des nids de mitrailleuses. [L'ennemi continue son repli au-delà de Liry.]
L'attaque est reprise le 3, après une courte préparation d'artillerie et des tirs de stokes et de V.B., deux réseaux sont franchis : de nouveaux prisonniers et des mitrailleuses tombent encore entre nos mains.
Pour ces deux jours, le 2e bataillon a 6 tués et 87 blessés (dont les Capitaines ORSONI et SANTERRE ; le Lieutenant LE BIHAN ; le Sous-Lieutenant FAURE).
Au total, du 29 septembre au 3 octobre, nous avons gagné 15 kilomètres en profondeur, et fait des prises importantes.
Dans la soirée du 2 octobre, le 87e relève le 120e, [cependant le 2e bataillon reste en place jusqu'au 4 octobre à 12 h] . Nous retournons au camp de Paderbonn, où nous demeurons au repos jusqu'au 9 octobre."
Cordialement
Eric Abadie
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: Photo du 120 RI
Votre ancêtre est-il André BÉCAVIN téléphoniste cité parmi les blessés du régiment au cours de la journée du 3 octobre 1918 [JMO du 120e d'Infant.] ?
Bonne soirée
Bonne soirée
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: Photo du 120 RI
Bonjour Eric,
Effectivement, mon grand-père est bien André BECAVIN , blessé le 3 octobre 1918, soldat téléphoniste qui assurait le service des liaisons téléphoniques entre les différents PC du bataillon et du régiment. Ces informations figurent son son livret militaire.
Sauriez-vous où pouvoir trouver des photos de ce régiment pendant cette période? J'en ai retrouvé quelques unes sur le site http://www.chtimiste.com/
Cordialement
Philippe
Effectivement, mon grand-père est bien André BECAVIN , blessé le 3 octobre 1918, soldat téléphoniste qui assurait le service des liaisons téléphoniques entre les différents PC du bataillon et du régiment. Ces informations figurent son son livret militaire.
Sauriez-vous où pouvoir trouver des photos de ce régiment pendant cette période? J'en ai retrouvé quelques unes sur le site http://www.chtimiste.com/
Cordialement
Philippe
Cordialement
Philippe
Philippe